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Max Elskamp

Max Elskamp, né le à Anvers où il est mort le , est un poète symboliste belge. Il fut membre de l'Académie royale de langue et de littérature française. Il légua ses papiers, sa bibliothèque et autres objets de ses collections respectivement à la Bibliothèque royale[4] de Bruxelles qui déposa le fonds aux Archives et Musée de la Littérature, à l'Université libre de Bruxelles et au Musée de la Vie wallonne à Liège. Le fonds le plus important se trouve à la Bibliothèque d'Anvers.

Max Elskamp
Max Elskamp.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  69 ans)
Anvers
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Archives conservées par
Maison des lettres[1]
Erfgoedbibliotheek Hendrik Conscience (en)[2]
Musée de la vie wallonne
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 3679, 1 pièce, date inconnue)[3]

Biographie

Max Elskamp

Max Elskamp est né à Anvers le . Il descend d’une modeste famille d’origine scandinave venue s’établir à Anvers à la fin du XVIIIe siècle. Son grand-père ouvre une boutique d’épicerie, s’enrichit en Californie au moment de la ruée vers l’or et revient s’établir comme armateur à Anvers. Le père de Max Elskamp, un banquier, est un homme éclairé : il l’initie aux arts et éveille sa réflexion. Sa mère, wallonne, est une musicienne avertie. La sœur de Max Elskamp, Marie, sa cadette de plusieurs années, est une jeune fille délicate qui décède dans la fleur de l’âge.

Max Elskamp grandit jusqu’à l’âge de quatorze ans dans le cocon familial. Il commence ses études à l’Athénée d’Anvers où il n’excelle dans aucune matière sauf en français et poursuit en faculté de Droit à l’Université libre de Bruxelles. Il a toujours annoté ses cours de poèmes, réflexions et dessins. Durant ses études, il découvre Flaubert, qui restera son poète favori. Il se passionne également pour Musset et Voltaire, et voue une profonde admiration pour Mallarmé. D'ailleurs il essayera d’introduire Verlaine et Mallarmé à Anvers mais ils y seront très mal accueillis.

Reçu Docteur en Droit en 1884 et ne devant pas travailler pour vivre, il plaide peu aux assises pendant deux ans. Il traîne un malaise de vivre constant, accentué par le décès de sa mère en 1883. Il va jusqu’à brûler ses œuvres en 1884 dans le but de rester indépendant des courants littéraires de l’époque et de leur influence : « J’ai fait un holocauste ; hier j’ai brûlé tous mes vers ; pour être pur et n’avoir plus d’attache avec cette ignoble époque d’université – je les ai avant relus tous ; et cela m’a demandé du temps ; il y en avait qui dataient de la 3ème !!! C’est très chic à empiler des cahiers dans son feu et de voir brûler tout cela ; quand ça a été fini je me suis senti soulagé ; il me semble que j’ai rompu avec la tradition ; et je suis à présent devant l’immensité du Rien n’osant toucher à rien de peur de retomber sur le chemin de tous. »

De 1881 à 1891 il publie dans diverses revues, comme La Jeune Revue littéraire sous le pseudonyme A. M. Champs d'Aulnes, mais aussi dans La Jeune Belgique en 1882 et dans La Wallonie en 1891.

En 1886 il publiera quand même L'Éventail japonais, recueil de six poèmes tirés à cinquante exemplaires qu’il distribuera à ses proches.

Après l’annulation de ses fiançailles avec Maria de Mathis qu’il nommera Maya dans ses poèmes, Le spleen ne le quittera plus. S’ensuit une période de décadence où il perd pied.

En 1887, il part en voyage Ă  bord du navire Princesse StĂ©phanie, visite la Grèce, l’AlgĂ©rie, et l’Asie mineure. En tout cas, c’est ce qu’Elskamp fait croire Ă  ses amis dont Jean de Bosschère, qui relaiera l’information dans son ouvrage sur Max Elskamp. En rĂ©alitĂ©, celui-ci a voyagĂ© en MĂ©diterranĂ©e en longeant l’AlgĂ©rie, la Tunisie et la Corse Ă  bord du Princesse StĂ©phanie. Il laissera ici et lĂ  des traces de ses voyages dans ses Ĺ“uvres. Il a avouĂ© ce mensonge Ă  demi-mot dans Aegri Somnia et Les Fleurs vertes[5].

Dans la correspondance qu’il entretient avec son meilleur ami d’enfance Henry van de Velde, il remet sans cesse en question sa capacité à écrire. Il a une volonté de rester en marge et cherche, selon ses mots, à produire un volume vrai. Il ne produira pourtant plus rien pendant cinq années. Son humilité et son manque de confiance ne le quitteront jamais.

AndrĂ© Gide lui Ă©crit « J’ai lu votre livre sous l’azur, dans l’azur… tout m’y est exquis, sauf votre dĂ©dicace : Pourquoi pensez-vous que peut-ĂŞtre je vais dĂ©daigner un tel don… « Ă€ AndrĂ© Gide, s’il daigne Â». Je m’en suis presque contrariĂ©. Me croyez-vous donc indigne du cĂ©leste, sera-ce ce que vous lĂ»tes de moi qui put vous y faire croire au mĂ©pris? Ou voulĂ»tes-vous montrer par lĂ  une excessive modestie que ne peuvent accepter ceux qui vous aiment ? Et croyez bien que je suis de ceux-lĂ [6]. Â»

En 1887, Henry van de Velde crĂ©e la fondation L’Association pour l’Art Ă  la suite de L’Art indĂ©pendant. Max Elskamp sera le secrĂ©taire des deux associations.

Le personnage est peu enclin à frayer avec ses collègues et les gens de son milieu bourgeois, avec lesquels il ne se sent pas d’affinités. Max Elskamp est grand observateur des petites gens pour lesquels il éprouve une grande admiration. Dans les années 1890 il part à la découverte d’Anvers pour les étudier et les rencontrer. Il est fasciné par le peuple, sa façon de vivre, ses pratiques religieuses, les différents métiers et son folklore. Il lit des ouvrages s’y rapportant, des manuels pratiques en mélange hétéroclite, ainsi que la Bible. Il s’intéresse également aux philosophies, religions et arts asiatiques – estampes japonaises, bouddhisme – et à l’ésotérisme. Il collectionne des objets se rapportant à l’astronomie. Une partie de cette riche collection a été déposée au Musée de la vie wallonne à Liège.

C’est également à cette période qu’il effectue plusieurs stages à l’imprimerie du père de son ami, J.-E. Buschmann. Il s’intéresse alors aux techniques d’imprimerie et à la gravure sur bois. Il fabrique lui-même une presse qu’il surnomme L’Alouette. Lors de cette période de sa vie, il apprend aussi d’autres divers métiers d’artisanat. Il devient relieur, ébéniste, horloger.

Max Elskamp, secret et solitaire, se fera l’artisan de son Ĺ“uvre, prĂ©fĂ©rant imprimer et Ă©diter ses Ă©crits plutĂ´t que de les soumettre Ă  un Ă©diteur. Son perfectionnisme le pousse Ă  se consacrer Ă  toutes les Ă©tapes de la confection d’un livre, de la dĂ©marche artistique au produit fini : Ă©criture, conception de la maquette, choix du papier et de la police de caractère, mise en page, illustrations, impression.Le tout en faible tirage qu’il adressera lui-mĂŞme Ă  un public choisi (amis, intellectuels, journalistes).

Maurice Des Ombiaux lui Ă©crit « Vous ĂŞtes aimĂ© de quelques hommes qui vous connaissent, mais si votre Ĺ“uvre Ă©tait un peu plus rĂ©pandue vous ne tarderiez pas Ă  apparaĂ®tre comme celui que l’on attendait pour nous dire l’effroyable misère que nous avons traversĂ©e et nous faire communier dans d’admirables vers gonflĂ©s de sensibilitĂ© et d’émotion et d’une humanitĂ© Ă©ternelle[7]. Â»

MĂŞme lors d’édition de recueils par Paul Lacomblez – Ă©diteur de renom des grands noms de l’époque comme Maeterlinck, Verhaeren et Giraud – Max Elskamp se rĂ©serve la plus grande partie des exemplaires pour les distribuer Ă  ses amis et confrères. Paul Lacomblez conseille Ă  Max Elskamp de faire Ă©diter malgrĂ© « le mufflisme de nos contemporains[8]. Â»

En 1901 Max Elskamp invente un thermomètre à cadran de précision, pour lequel il obtient un brevet.

En 1911 sa solitude et son spleen s’aggravent avec le décès de son père.

Lors de la Première Guerre mondiale, sa maison est occupĂ©e par les Allemands. Il s’exile avec un domestique pendant deux annĂ©es aux Pays-Bas. Il tombe gravement malade lors de son retour au pays et frĂ´le la mort. MarquĂ© par la guerre, il crĂ©era un bois gravĂ© qu’il intitule « Honnie soit l’Allemagne Â». Emma Lambotte lui Ă©crit « […] Vous m’avez dit un jour « Je ne connaissais pas la haine, pour moi les hommes Ă©taient tous frères, les Allemands m’ont appris la haine… » et vous en Ă©tiez très triste car il vous est pĂ©nible de fermer votre cĹ“ur. La guerre aussi vous a dĂ©sabusĂ©[9]. »

En 1918 il publie Les commentaires et l’idéographie des jeux de loto dans les Flandres.

Le dĂ©but des annĂ©es vingt marque son grand retour, et ce seront ses annĂ©es les plus prolifiques. Elskamp hâte ses publications. Il est atteint d’une « maladie nerveuse Â», il souffre du cĹ“ur, il est paralysĂ©, ses mains et ses pieds sont gonflĂ©s, il travaille des nuits durant. En 1922 paraissent Chansons dĂ©sabusĂ©es et La chanson de la rue Saint-Paul qui dĂ©voilent les souvenirs de famille. En 1923, Les sept Notre-Dame des plus beaux mĂ©tiers, Les dĂ©lectations moroses, Chansons d’Amures et Maya. En 1924 sont publiĂ©s Remembrances et Aegri Somnia. Les premiers signes de dĂ©mence commencent Ă  apparaĂ®tre.Cette pĂ©riode de production fĂ©brile, Max Elskamp l’appelle lui-mĂŞme la « pĂ©riode de prostration, du silence et de l’exil Â».

Il décède le après de nombreuses années de démence. Il ne quittait plus sa maison qu’accompagné d’un gendarme, persuadé que l’on en voulait à sa vie. Il mourut seul alors que toute son existence il jouit de l’admiration des plus grands.

Style

Même si l’on distingue deux périodes d’écriture dans la vie de Max Elskamp, de 1886 à 1901, et de 1920 jusqu'à sa mort, son style est resté le même. Le poète s'exprime dans des distiques ou des quatrains, en vers courts, et dans une langue étrange influencée par le bilinguisme franco-néerlandais, la chanson populaire, peut-être aussi par cette manière de parler qu'affectaient Mallarmé ou Verlaine[10].

Charles Van Lerberghe, dans une lettre du , fĂ©licite Elskamp d’avoir conquis une originalitĂ© foncière, une vision « si immĂ©diate qu’il ne serait guère aisĂ© de dĂ©couvrir quels peuvent avoir Ă©tĂ© vos poètes de chevet […] Vous avez su trouver cette chose rare : une vision, des images, des sensations, un style Ă  vous Â».

Reconnaissance

En 1921 Max Elskamp publie Sous les Tentes de l’Exode qui lui vaudra le prix triennal de littérature française pour la période 1919 à 1921. Il est également élu à l’Académie royale de langue et de littérature françaises.

Plusieurs de ses œuvres furent publiées à titre posthume. On peut citer Huit chansons reverdies en 1932, Les Joies blondes et Les Fleurs vertes en 1934, et enfin Les Heures jaunes en 1967.

Il était admiré des grands de l’époque, comme le démontrent les extraits suivants :

Charles Delchevalerie : « A ce point de vue comme Ă  beaucoup d’autres, votre Ĺ“uvre pour moi fait date, elle rĂ©alise pour moi le plus pur effort vers le Beau qui ait Ă©tĂ© tentĂ© sur vos Flandres[11]. Â»

Michel Della Torre : « Je termine cette lettre en vous tĂ©moignant Ă  nouveau l’admiration que je professe pour votre Ĺ“uvre, que je place Ă  cĂ´tĂ© de celle de Baudelaire, de Verlaine, de Verhaeren[12]. Â»

Ernest Deltenre : « Très cher poète, je vous remercie pour l’envoi de votre si dĂ©licieux livre… je l’aime tant que j’ai envie de mordre dedans, et de le manger ! […] Je souhaite faire Ă©diter vos chansons, seulement il me faut certaines garanties quant Ă  la propriĂ©tĂ© qui doit rester vĂ´tre […].[13] »

Eugène Demolder : « […] un livre exquis de vrai et dĂ©licat poète. J’adore votre livre ; je l’ai lu plusieurs fois et je vous jure que je le lirai encore. Pourquoi je l’aime ainsi ? Parce qu’il est une nouvelle et forte manifestation de notre art littĂ©raire belge. Parce qu’il est le reflet subtil de pays et de ville que je chĂ©ris… parce qu’il est si profondĂ©ment sincère… vos vers ne sont pas des vers de fabrication comme on en fait tant. Ce sont des vers de cĹ“ur et d’âme ![14] Â»

Pierre Devoluy : « Avec Verhaeren et Maeterlinck vous ĂŞtes ma chère trinitĂ©[15]. Â»

Albert Giraud relate une phrase d’Émile Verhaeren : « Verhaeren trouve les enluminures trrrrrès bien ! Â»[16].

StĂ©phane MallarmĂ©, « Vos Enluminures, des merveilles chacune, quoique un cantique, gardant son allure d’imagerie sur le fond tout virginitĂ© qu’est votre art, on ne sait lequel, illustrateur de visions et musicien Ă  l’écho secret[17]. Â»

Maurice Maeterlinck : « Mon cher confrère, […] vous deviez d’avance si bien savoir que tous allaient l’aimer. Car vraiment, comme c’est un des très rares poèmes authentiques de ces dernières annĂ©es.[18] Â»

« Ah ! que je les aime, et que je les aime, ces belles Ĺ“uvres si merveilleusement attendues de l’inoubliable Dominical. Les mĂŞmes et cependant plus belles, et plus nombreuses et plus pures encore en retenues plus pleines de grâce de cet adorable pays aux sensibilitĂ©s si inconnues et cependant si admirablement quotidiennes quand le grand poète que vous ĂŞtes a bien voulu nous y mener[18]. Â»

Sa notoriété est progressive et posthume. Son procédé de distribution restreinte vouée à une élite qu’il choisit ainsi que le peu d’exemplaires disponibles sur le marché expliquent que l’art de Max Elskamp soit peu connu du public avant 1954. Ses ouvrages, généralement des éditions de luxe, se retrouvent relégués la plupart du temps dans des bibliothèques personnelles.

En 1967 paraissent Les œuvres complètes de Max Elskamp. Dans les années quatre-vingt, il figure dans quelques catalogues et Jacques Antoine publie six recueils lors de l’événement Europalia.

En 1987, il entre dans la collection Poche chez Labor.

En 1997, une diffusion internationale débute lorsqu'il entre dans la collection Poésie chez Gallimard.

Poèmes

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Ĺ’uvres

  • L'Éventail japonais, Anvers, h.c., 1886
  • Le Stylite in La Wallonie, 1891
  • Dominical, illustrĂ© par H. Van de Velde, Anvers et Bruxelles, Lacomblez, 1892
  • Salutations, dont d'AngĂ©liques, Bruxelles, Lacomblez, 1893
  • En Symbole vers l'apostolat, Bruxelles, Lacomblez, 1894
  • Six Chansons de pauvre homme pour cĂ©lĂ©brer la semaine de Flandre, Bruxelles, Lacomblez, 1898
  • La Louange de la vie, recueil collectif, Mercure de France, 1898
  • Enluminures, Bruxelles, Lacomblez, 1898
  • L'Alphabet de Notre-Dame la Vierge, Anvers, Buschmann, 1901
  • Les Commentaires et l'idĂ©ographie du jeu de loto dans les Flandres, A. de Tavernier, Anvers, 1918 (datĂ© de 1914)
  • Sous les tentes de l'exode, Bruxelles, Robert Sand, 1921
  • Chansons dĂ©sabusĂ©es, Bruxelles, G. Van Oest, 1922
  • La Chanson de la rue Saint-Paul, Anvers, Buschmann, h.c., 1922
  • Les Sept Notre-Dame des plus beaux mĂ©tiers, Anvers, A. de Tavemier, 1923
  • Les DĂ©lectations moroses, Bruxelles, G. Van Oest, 1923
  • Chansons d'Amures, Anvers, Buschmann, 1923.
  • Maya, Anvers, Buschmann, 1923
  • Remembrances, Anvers, Buschmann, 1924
  • Aegri Somnia, Anvers, Buschmann, 1924
  • Et c'est lui comme un matelot..., 1898
Publications posthumes
  • Huit chansons reverdies, NRF, 1932
  • Les Fleurs vertes, Bruxelles, Nouvelle SociĂ©tĂ© d'Édition, 1934
  • Les Joies blondes, Bruxelles, Nouvelle SociĂ©tĂ© d'Édition, 1934
  • Les Heures jaunes, in Ĺ’uvres complètes, Ă©d. Bernard Delvaille, Seghers, 1967
  • Effigies, Fata Morgana, 1989 (ISBN 2851941992)
RĂ©Ă©ditions
  • Chansons et Enluminures, Bruxelles, Jacques Antoine, 1980
  • La Chanson de la rue Saint-Paul prĂ©cĂ©dĂ© de Sous les tentes de l'exode et de Aegri Somnia, Bruxelles, Labor, 1987 (ISBN 2804002470)
  • La Louange de la vie, OrphĂ©e/La DiffĂ©rence, 1997 (ISBN 978-2729105440)
  • La Chanson de la rue Saint-Paul, Chansons d'Amures, Les DĂ©lectations moroses, Aegri Somnia, PoĂ©sie/Gallimard, 1997 (ISBN 2070329704)

Notes et références

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_12753 »
  2. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_14577 »
  3. « ark:/36937/s005afd5ff294f2d », sous le nom ELSKAMP Marc (consulté le )
  4. Il y a lieu toutefois de faire remarquer que, contrairement à ce qui est présenté au public, le prétendu cabinet de Max Elskamp faisant partie des cabinets d'écrivains de cette bibliothèque, ne contient aucun objet de Max Elskamp et ne ressemble en rien au vrai cabinet de travail du poète tel qu'il est décrit dans L’Art moderne, vol. XXIII, 1903 : « Je m'en fus relancer Max Elskamp dans son curieux cabinet de travail. Au milieu d'un fouillis d'objets artistiques les plus divers : estampes rares, meubles curieux, objets de mécanique».
  5. Roger Pire, Essai sur Max Elskamp, , 202 p.
  6. Lettre de André Gide à Max Elskamp de [1895?] (FS12 00154/0150)
  7. Lettre de Maurice Des Ombiaux Ă  Max Elskamp du 23 mars 1921 (FS12 00154/0090)
  8. Lettre de Paul Lacomblez Ă  Max Elskamp du 28 janvier 1896 (FS12 00154/0211)
  9. Lettre de Emma Lambotte Ă  Max Elskamp du 5 janvier 1922 (FS12 00154/0216)
  10. Henri Scepi, « Le rythme du chant (à propos de Max Elskamp) », Textyles [En ligne], 22 | 2003, mis en ligne le 07 février 2013, consulté le 28 décembre 2018. URL : http://journals.openedition.org/textyles/2282 ; DOI : 10.4000/textyles.2282 .
  11. Lettre de Charles Delchevalerie Ă  Max Elskamp du 25 octobre 1893 (FS12 00154/0062)
  12. Lettre de Michel Della Torre Ă  Max Elskamp du 9 janvier 1912 (FS12 00154/0068)
  13. Lettre de Ernest Deltenre Ă  Max Elskamp du 2 avril 1898 (FS12 00154/0072)
  14. Lettre de Eugène Demolder à Max Elskamp du 13 janvier 1887 (FS12 00154/0075)
  15. Lettre de Pierre Devoley Ă  Max Elskamp du 25 mars 1898 (FS12 00154/0097)
  16. Lettre de Albert Giraud Ă  Max Elskamp (s.d.) (FS12 00154/0156)
  17. Lettre de Stéphane Mallarmé à Max Elskamp d'avril 1898 (FS12 00154/0247)
  18. Lettre de Maurice Maeterlinck Ă  Max Elskamp du 18 mai 1892 (FS12 00154/0248)

Bibliographie

  • Jean de Bosschère, Max Elskamp, 1914.
  • Louis PiĂ©rard, Max Elskamp, un poète de la vie populaire.
  • Georges Ramaekers, Max Elskamp.
  • Roger Pire, Essai sur Max Elskamp, 1935, 202 p.
  • Berg, Christian et Bertrand, Jean-Pierre. « Max Elskamp et Charles Van Lerberghe Â». Textyles : Revue des lettres belges de langue française. 2003, no 22, p. 7-159. ISSN 0776-0116

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