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Martine Buron

Martine Buron, née le à Neuilly-sur-Seine, est une architecte française, ancienne députée socialiste européenne, ancienne maire de Châteaubriant et responsable associative.

Martine Buron
Illustration.
Fonctions
Députée européenne
–
(6 ans et 17 jours)
RĂ©Ă©lection 18 juin 1989
LĂ©gislature 2e et 3e
Groupe politique PSE
Prédécesseur Jean-Paul Bachy
Conseillère régionale des Pays de la Loire
Maire de Châteaubriant
–
Prédécesseur Xavier Hunault
Successeur Alain Hunault
Biographie
Nom de naissance Martine Marie Claude Buron
Date de naissance
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Père Robert Buron
Enfants Martin Ajdari
Profession Architecte

Depuis , elle est Présidente de la Fédération française des maisons de l'Europe et succède ainsi à Catherine Lalumière.

Biographie

Martine Buron est la fille de Robert Buron (1910–1973)[Note 1], et de Marie-Louise Buron[Note 2] - [1].

En 1973, Martine Buron exerce la profession d'architecte urbaniste dans un bureau d'Ă©tudes Ă  Paris puis, Ă  partir de 1977, Ă  Nantes[4].

Activité politique

En 1981, après le congrès de Valence, Martine Buron devient secrétaire nationale adjointe du parti socialiste, chargée de la lutte des femmes[5]. Elle défend notamment, sans succès, l’idée d’introduire des quotas pour augmenter la présence des femmes en politique[6].

Élue conseillère municipale (PS) en 1983, elle devient maire socialiste de Châteaubriant à la tête d’une liste de gauche en 1989 et est réélue en 1995[4]. Elle s’attache à la construction d’instruments de coopération intercommunale, notamment du pays et de la communauté de communes du Castelbriantais dont elle sera présidente. Battue en 2001, elle siège au conseil municipal dans les rangs de l’opposition jusqu'en 2008. Martine Buron défend l’identité locale et européenne de la commune : « Châteaubriant est en Loire-Atlantique, mais la première chose que j'ai faite en arrivant à la mairie a été de placer un drapeau breton avec le drapeau français et le drapeau européen… »

En 1986, Martine Buron devient conseillère régionale des Pays de la Loire[4].

Suppléante sur la liste socialiste pour le Parlement européen en 1984, elle devient membre de l’assemblée de Strasbourg en juillet 1988 à la faveur de démission de parlementaires devenus ministres. Elle est réélue en juin 1989 et siège jusqu'en juin 1994[4].

Entre 2002 et 2004, elle est Secrétaire générale du Comité des régions de l'Union européenne. Membre du bureau de l’Association française du conseil des communes et régions d'Europe, Martine Buron a été également présidente de l'Union des élus locaux et régionaux socialistes d'Europe.

En 2012, Martine Buron est nommée déléguée régionale à la lutte contre les discriminations par Jacques Auxiette, président du conseil régional des Pays de la Loire[7].

Engagement associatif

Martine Buron préside de 2000 à 2003 l’association Entreprises, territoires et développement (ETD) qui travaille à l’observation et à l’appui à la construction des pays et des conseils de développement. Entre 2003 et 2007, elle est présidente du Comité d'information et de mobilisation pour l'emploi (Cime), association d’appui à la création d'entreprises et d’activités qui développe des méthodes d’aide à l’émergence d’entrepreneurs (Balise, Services d'amorçage de projets dans les quartiers).

Depuis 2008, elle est vice-présidente, puis présidente en 2011 de la Maison de l'Europe à Nantes[8]. En 2017, elle est élue présidente de la Fédération Française des Maisons de l'Europe.

Famille

Mariée à Ahmad Ajdari, diplomate iranien, Martine Buron a deux fils :

  • Armand Ajdari, polytechnicien et physicien. Il est directeur du laboratoire de physico-chimie thĂ©orique de l'ESPCI puis, directeur de recherches au CNRS et professeur Ă  l’École polytechnique. ThĂ©oricien de la matière molle et de la physique statistique, il est l'auteur de nombreuses publications scientifiques et de brevets. Il est aussi directeur adjoint de la R&D du groupe Saint-Gobain[9] ;
  • Martin Ajdari, est un haut fonctionnaire français et dirigeant audiovisuel et d'institutions culturelles. Depuis , il est directeur-adjoint Ă  l'OpĂ©ra national de Paris. Auparavant et depuis , il Ă©tait directeur gĂ©nĂ©ral de la DGMIC (Direction gĂ©nĂ©rale des mĂ©dias et des industries culturelles) au sein du ministère de la Culture. DiplĂ´mĂ© de l'ESCP, de l'IEP Paris, et de l'ENA, il fut directeur gĂ©nĂ©ral de Radio France sous la prĂ©sidence de Jean-Paul Cluzel (2004-2009), directeur adjoint de l'OpĂ©ra de Paris (2009), secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de France TĂ©lĂ©vision (2010-2014)[10]. En mai 2014, il est nommĂ© directeur de cabinet du ministère de la Culture et de Communication dirigĂ© par AurĂ©lie Filippetti puis sous Fleur Pellerin .

Pour aller plus loin

Bibliographie

  • Christian Le Bart, « Sur deux rĂ©cits d'entrĂ©e en politique Â», in PĂ´le Sud, no 7, 1997, p. 57-71.

Liens externes

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Ancien ministre notamment des affaires économiques, de l’outre-mer et des travaux publics sous la quatrième et la cinquième République, maire de Laval, membre du Mouvement républicain populaire (MRP, démocrate-chrétien) puis du Parti socialiste
  2. Marie-Louise Buron, née Trouillard (1911-2006). Sa famille a fait fortune dans l'industrie de la brique à Candé. Elle est, après le décès de Robert Buron, première adjointe au maire de Laval et conseillère générale

Références

  1. Parlement européen, fiche Martine Buron
  2. Ingénieur, chef du service des wagons et de la carrosserie des Chemins de Fer d'Orléans à Paris, il est chevalier de la Légion d'honneur en 1896. Élève breveté de l'Ecole supérieure des Mines en 1865, il entre la même année aux Chemins de Fer d'Orléans. Il effectue 4 ans de noviciat comme dessinateur, puis devient ajusteur et élève mécanicien. Il est sous-chef de dépôt à Périgueux en 1869. Il fait en 1870 le service de mécanicien pendant de la période de mobilisation de la guerre franco-allemande de 1870. Il donne son concours aux concentrations de matériel pendant l'investissement de Paris, et la campagne de la Loire. Il est inspecteur du service des machines et des wagons en 1872.
  3. Administrateur délégué de la Société générale, il est chevalier de la Légion d'honneur en 1894. Licencie en droit en 1865, il entre à la Société Générale en 1868 comme employé au service des contentieux, dont il devient chef en 1872. Il est nommé directeur de la Société Générale en 1894.
  4. Christian Le Bart, Sur deux récits d'entrée en politique, in Pôle Sud, n° 7, 1997. pp. 57-71.
  5. Pierre Avril, Personnel politique: 1870-1988, Presses Universitaires de France, Paris, 1989
  6. Lena Krook, Quotas for Women in Politics, in Gender and Sexuality Studies, Oxford University Press, 2009
  7. Châteaubriant Actualités, 24 janvier 2012
  8. Ouest France, quotidien, 6 octobre 2011
  9. La MĂ©e, hebdomadaire, 4 avril 2007
  10. Les Échos n° 21379, 19 février 2013
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