Marius Diserens
Marius Diserens, né le à Lausanne, est une personnalité politique suisse queer du canton de Vaud.
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Biographie
Marius Diserens naît le à Lausanne[1]. Il est prématuré de trois mois[1] et se voit diagnostiquer un hépatoblastome à l'âge d'un an[2]. Son père travaille dans les institutions publiques ; sa mère tient un institut de beauté[1]. Il a un frère aîné, grandit à Nyon[3] et y fait son gymnase[4]. Il passe ensuite trois mois à Vancouver pour perfectionner son anglais[4].
En 2014, on lui diagnostique une béance du cardia. Il souffre alors d'anorexie. C'est notamment grâce au yoga qu'il parvient à se soigner. À la fin 2016, il devient professeur de yoga[5] et ouvre un site Internet de nutrition[4].
À partir de 2015, il étudie les relations internationales à l'Université de Genève, puis se spécialise en études de genre[1] - [3]. Il obtient sa maîtrise universitaire[6] en 2021[7], après un échange estudiantin à Santa Cruz, en Californie, en 2018[1] - [3]. C'est lors de ce séjour aux États-Unis qu'il affirme son androgynie[1] - [3]. Il porte volontiers des robes, des hauts talons et du vernis à ongles en plus d'une barbe[8] et s'identifie à son genre masculin de naissance[1] - [9]. Il se définit lui-même comme homme queer et défend la fluidité des genres[5].
Parcours politique
Il adhère aux Verts en 2021 et se présente en mars à l'élection au Conseil communal de Nyon, où il décroche un siège avec un très bon score[3]. Il y siège à partir du mois de septembre[1].
En 2022, il est candidat au Grand Conseil du canton de Vaud[3]. En , il est retenu sur la liste officielle des candidats de son parti pour les Ă©lections au Conseil national en octobre 2023[10].
Positionnement politique
Il se dit partisan de l'écoféminisme[1] et inspiré par Alexandria Ocasio-Cortez[11].
RĂ©seaux sociaux
Il a près de 9 000 suiveurs sur Instagram, où des marques le paient pour son image[1].
En 2022, il est victime de cyberharcèlement sur Twitter[6].
Références
- Raphaël Ebinger, « Portrait de Marius Diserens – Le militant féministe casse les normes et entre en politique », sur 24 heures, (consulté le )
- « Marius Diserens, spécialiste en genre et diversité, élu vert au Conseil Communal de Nyon et professeur de yoga », sur rts.ch, La Première (radio suisse), émission Drôle d'époque, 1 h 25, (consulté le )
- Agathe Seppey, « Marius Diserens, doux dynamiteur de codes », Le Temps,‎ , p. 20 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Ellen De Meester, «Le yoga m'a sauvé la vie», sur Femina, (consulté le )
- Thomas Héteau, « Le vêtement sportif mise sur la fluidité du genre », sur L'Équipe, (consulté le )
- Adrien Schnarrenberger, « Marius Diserens: «Je suis harcelé par des milliers d'internautes» », sur Blick, (consulté le )
- Annick Chevillot, « «J’espère voir la création d’un poste de préposé fédéral aux questions LGBTIQ+» », Le Temps,‎ , p. 7 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) « Christian Levrats Wechsel zur Post beeinflusst Wahlen in Freiburg - Die Woche in Tessin und Romandie - à partir de la minute 16:05 », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
- Sophie Woeldgen, « Comment les millennials font tomber les frontières de genre », sur www.heidi.news, (consulté le )
- « Élections fédérales 2023 – L’élu queer Marius Diserens reçoit un large soutien des Verts »
, sur 24 heures, (consulté le ) - Zelda Chauvet, « Marius Diserens », sur lameche.net, (consulté le )