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Marijan Molé

Marijan Molé (28 juillet 1924 à Ljubljana - 6 mai 1963 à Paris[1]) était un spécialiste slovÚne-polonais des études iraniennes (moyen persan et persan moderne). Il a également travaillé dans le domaine des études islamiques, en particulier dans le champ des études sur le soufisme. Il fut l'un des iranologues les plus doués de sa génération[2].

Marijan Molé
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Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Nom de naissance
Marijan Stanislas Molé
Nationalité
Formation
Activité
PĂšre
Vojeslav MolĂš (d)

Biographie

Le pĂšre, Vojeslav Mole, en 1906.

Le pĂšre de Marijan, Vojeslav MolĂ© (de) (1886-1973), Ă©tait un Ă©crivain et historien de l'art slovĂšne. Il est professeur Ă  l'UniversitĂ© de Ljubljana, mais en 1925, il s'installe en Pologne, pays d'origine de la mĂšre de Marijan, oĂč il est professeur invitĂ© Ă  l'universitĂ© de Cracovie. TrĂšs jeune dĂ©jĂ , Marijan MolĂ© s'intĂ©resse Ă  la linguistique et aux mathĂ©matiques. Lorsque la Seconde Guerre mondiale Ă©clate, sa famille se rĂ©fugie Ă  Leopoli en Ukraine[2], mais bientĂŽt, le pĂšre de Marijan prĂ©fĂšre retourner Ă  Cracovie, qu'il quitte cependant bientĂŽt (afin d'Ă©chapper Ă  la dĂ©portation des professeurs d'universitĂ©) pour rentrer Ă  Ljubljana et travailler comme professeur d'Ă©tudes byzantines. En 1942-1943, Marijan Ă©tudie la linguistique slave et indo-europĂ©enne, et il est chargĂ© de cours dans un sĂ©minaire sur les Ă©tudes Ă©tudes indo-europĂ©ennes[2].

AprĂšs la guerre, il rentre en Pologne, et poursuit ses Ă©tudes Ă  l'UniversitĂ© de Jagellon de Cracovie. Mais en 1947, il abandonne dĂ©finitivement la linguistique et se consacre dĂ©sormais Ă  la philologie iranienne et Ă  l'histoire des religions. Dans ces deux champs d'Ă©tudes (Ă  quoi s'ajoute bientĂŽt le soufisme), il produit une Ɠuvre considĂ©rable[2].

Installation en France

Il obtient son doctorat en philologie iranienne sous la direction de Tadeusz Jan Kowalski Ă  l' UniversitĂ© Jagellon. En 1949, le gouvernement français lui l'invite Ă  poursuivre ses Ă©tudes Ă  Paris. Il suit les cours d'Émile Benveniste, Jean de Menasce (dont il deviendra trĂšs proche et qui sera pour lui une figure importante[3]), Henry Corbin and Henri Laoust et encore Louis Massignon, et dĂ©cide de s'installer dĂ©finitivement en France[2]. En 1952, il est diplĂŽmĂ© de l'EPHE[3]. Le 10 avril 1955, il Ă©pouse Éliane Janet — le mariage sera cĂ©lĂ©brĂ© par J. de Menasce[3].

Iran, shiisme et soufisme

Pendant le semestre d'hiver 1955-1956, il se rend pour la premiĂšre fois en Iran, pour un premier sĂ©jour de six mois. C'est Ă  cette occasion qu'il se tourne sĂ©rieusement vers les Ă©tudes iraniennes de la pĂ©riode islamique, en particulier le shiisme et le soufisme. Il dĂ©cide donc de travailler plus longtemps dans ce pays et il devient pensionnaire, de 1956 Ă  1959, de l'Institut français de recherche en Iran, Ă  TĂ©hĂ©ran, fondĂ© en 1947 et dirigĂ© par Henry Corbin. Un fils, Christian, nĂ© au cours de ce sĂ©jour[3]. Durant cette pĂ©riode, il complĂšte sa thĂšse de doctorat, Le problĂšme zoroastrien et la tradition mazdĂ©enne, dĂ©fendue Ă  la Sorbonne en 1958[4] et publiĂ©e en 1963 sous le titre Culte, Mythe et Cosmologie dans l’Iran ancien. En Iran, il se passionne pour l'islam, et se lance dans divers projets de recherche sur le soufisme, armĂ© de sa maĂźtrise du persan[2].

À son retour dĂ©finitif Ă  Paris, MolĂ© peine Ă  trouver un poste fixe qui mettrait sa famille Ă  l'abri des soucis financiers. Il est pressenti par J. de Menasce pour lui succĂ©der, mais la situation est compliquĂ©e. Son prĂ©cĂ©dent statut d'attachĂ© de recherches ne lui permet par de faire partie du personnel fixe de l'EPHE, et le problĂšme semble difficile Ă  rĂ©soudre. En 1960, il est toutefois nommĂ© chargĂ© de recherche Ă  l'EPHE, ce qui permet Ă  sa famille de voir les problĂšmes financiers s'Ă©loigner[5].

Fin de vie

En 1963, la situation de M. MolĂ© est bonne: il a une situation stable, sa thĂšse de quelque 600 pages vient d'ĂȘtre publiĂ©e sous le titre Culte, mythe et cosmologie dans l'Iran ancien : ProblĂšme zoroastrien et la tradition mazdĂ©enne. Une sĂ©rie d'articles doivent ĂȘtre publiĂ©s en Iran. À la mi-avril, la famille se rend chez la mĂšre d'Éliane Ă  Fort-du-Plasne (Jura), pas trĂšs loin de la frontiĂšre avec la Suisse. Marijan MolĂ© doit retourner Ă  Paris afin de rĂ©gler des questions professionnelles. Mais, alors qu'il Ă©crivait quotidiennement Ă  sa femme, celle-ci reste sans nouvelle durant une semaine. Quand elle retourne Ă  Paris, le 6 mai 1963, pour voir ce qui se passe, elle trouve son mari mort dans leur appartement. Selon la version officielle, Ă  la suite d'un suicide, mais Ă  ce jour, on ignore la cause exacte de sa mort[6] - [2]).

Marijan Molé avait 39 ans, et il était déjà considéré comme l'un des iranistes les plus doués de sa génération. Il est enterré à Fort-du-Plasne[5].

Champs de recherche

Marijan MolĂ© a publiĂ© sept livres et une cinquantaine d'articles. Il semble bien que ces articles aient Ă©tĂ© des travaux prĂ©paratoires pour des publications plus consĂ©quentes, en particulier sa thĂšse dans laquelle il a pu Ă©tablir les structures du zoroastrisme dans ses composantes rituelles et mythiques. Ces recherches sont une preuve de son intĂ©rĂȘt pour le mythe et les courants religieux de la pĂ©riode sassanide[2]. En ce qui concerne ses travaux sur l'islam et le soufisme, Philippe Gignoux estime que cela « peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un passe-temps »[2].

L'Iran ancien

MolĂ© s’est beaucoup intĂ©ressĂ© Ă  l’Iran prĂ©islamique[7]. Disciple de DumĂ©zil, il reprend sa conception de la structure sociale indo-europĂ©enne en trois parties, et il montre qu’on en retrouve un parallĂšle dans l’Inde vĂ©dique et la GrĂšce antique. Ce faisant il propose aussi une analyse novatrice du dieu iranien Yima (le premier homme, gĂ©niteur de la race humaine et fils du soleil). Il publie plusieurs articles autour de la question de la structure triadique dans le Journal Asiatique, et certains d’entre eux ont provoquĂ© de vifs dĂ©bats acadĂ©miques.

Il s’est aussi penchĂ© sur le « problĂšme zurvanien » (titre d’une publication parue en 1959), auquel il a consacrĂ© aussi plusieurs articles. Il a en particulier critiquĂ© les travaux de R.C. Zaehner qui concluaient Ă  l’existence d’une religion zurvanite. Pour MollĂ©, le zurvanisme n’était pas une religion issue du zoroastrisme, mais une forme de la religion iranienne.

Son Ɠuvre majeure est sa thĂšse de doctorat, Culte, Mythe et Cosmogonie dans l'Iran ancien dans laquelle il dĂ©finit le zoroastrisme ancien, montrant, selon Philippe Gignoux, que « l'accomplissement de Zoroastre n'Ă©tait pas une rĂ©forme Ă©thique anti-ritualiste, mais plutĂŽt le rĂ©sultat d'une Ă©volution graduelle d'Ă©lĂ©ments essentiels Ă  la religiositĂ© indo-iranienne dans laquelle le rituel du sacrifice joue un rĂŽle majeur. » A sa thĂšse, on peut ajouter La lĂ©gende de Zoroastre qui est essentiellement un recueil de textes traduits Ă  l'appui de son argumentation. L’iranologue Gherardo Gnoli a d’ailleurs relevĂ© que la thĂšse de M. MollĂ© constitue « la plus vaste anthologie de textes religieux pahlavi ».

L'islam

Les travaux sur l'islam sont bien moins nombreux. Ils datent essentiellement des années à Téhéran, lorsque M. Molé travaillait aux cÎtés d'Henry Corbin. On relÚvera d'abord quatre articles publiés dans la collection « Sources Orientales » aux éditions du Seuil[8].

Publications

Articles

  • (pl) « Na prograniczu czterech ƛwiatĂłw » (À la frontiĂšre de quatre mondes), MƂodej Rzeczypospolitej 27 (8—15 grudnia 1946).
  • (pl) « Kilka uwag o rozwoju prasƂowiaƄskiego systemu wokalicznego w porĂłwnaniu z niektĂłrymi innymi językami indoeuropejskimi » (Quelques remarques sur le dĂ©veloppement du systĂšme vocalique protoslave en comparaison avec certaines autres langues indo-europĂ©ennes), Sprawozdania Polskiej Akademii Umiejętnoƛci XLIX, n° 1 (Cracovie, 1948), p. 18–21.
  • (pl) « Z historii prasƂowiaƄskiego ě w sƂoweƄskim » (De l'histoire du proto-slave ě en slovĂšne), Rocznik Slawistyczny 16 (1948), p. 24–7.
  • « Contributions Ă  l’étude du genre grammatical en hittite », Rocznik Orientalistyczny 15 (Cracovie, 1948), p. 25–62.
  • (pl) « Rustam a Krsāspa. Przyczynek do badaƄ nad formacją eposu iraƄskiego » (Rustam a Krsāspa. Une contribution Ă  l'Ă©tude de la formation de l'Ă©popĂ©e iranienne), Sprawozdania PAU XLIX, no 6 (1948), p. 269–72.
  • (pl) « Legenda o Yamie w 2. fargardzie Vendidād i początki dualizmu iraƄskiego » (La lĂ©gende de Yama dans le 2e fargard du Vendidād et les origines du dualisme iranien), Sprawozdania PAU XLIX, no 7 (1948), p. 355–9.
  • (en) « Iranian Notes », Poznaniensis 1 (Poznan, 1949), p. 244–51.
  • (pl) « Wyrazy iraƄskie w Piƛmie ƛw. » (Mots iraniens dans les Écritures), Ruch Biblijny i Liturgiczny (Cracovie, 1950).
  • (pl) « Problem lokalizacji języka awestyjskiego » (Le problĂšme de la localisation de la langue avestique), Biuletyn Polskiego Towarzystwa Językoznawczego 10 (Cracovie, 1950), p. 156–7.
  • « Garshāsp et les Sagsār », 3, 1951, p. 128–38.
  • « Les implications historiques du prologue du Livre d’Artā VÄ«rāz (en) », Revue de l’histoire des religions (1951), p. 35—44. [lire en ligne (page consultĂ©e le 25 fĂ©vrier 2023)]
  • « Riassunto del precedente », Proceedings of the 7th Congress for the History of Religions, Amsterdam, 4—9 Septembre 1950, p. 135–7.
  • « La structure du premier chapitre du Vidēvdāt », Journal Asiatique n° 239, 1951, p. 283–98.
  • « Un poĂšme "persan" du comte de Gobineau », La Nouvelle Clio n° 4, 1952, p. 116–30.
  • (en) « Some Remarks on the Nineteenth Fargard of the Vidēdvāt », Rocznik Orientalistyczny 16 (Cracovie, 1949), p. 281–9 (MĂ©langes Th. Kowalski).
  • « Le partage du monde dans la tradition iranienne », Journal Asiatique vol. 240, n° 4, 1952, p. 455–63.
  • « Deux aspects de la formation de l’orthodoxie zoroastrienne », Annuaire de l’Institut de Philologie et d’Histoire Orientales et Slaves 12, 1952, p. 289–324 (MĂ©langes Henri GrĂ©goire IV).
  • « L’épopĂ©e iranienne aprĂšs FirdƍsÄ« », La Nouvelle Clio n° 5, 1953, p. 377–93 (MĂ©langes A. Dupont-Sommer).
  • « Le partage du monde dans la tradition iranienne. Note complĂ©mentaire », Journal Asiatique 241, no 2 (1953), p. 271–3.
  • « Compte rendu de Sven S. Hartman, Gayƍmart. Étude sur le syncrĂ©tisme dans l’ancien Iran », RHR 146 (1954/2), p. 228–31.
  • « La religion iranienne et le zoroastrisme », Atti dell’VIII Congresso Internazionale di Storia delle Religioni a Roma, 18 aprile 1955, p. 206–9.
  • « La version persane du TraitĂ© des dix principes de Najm al-DÄ«n Kobrā par ‘AlÄ« b. Shihāb al-DÄ«n, Farhang-e ÄȘrān ZamÄ«n, 6, 1338 h. p. 38–66.
  • « NaqĆĄbandiyāt I: Quelques traitĂ©s naqĆĄbandis », Farhang-e ÄȘrān-ZamÄ«n 5, 1337 h, p. 273–323.
  • « Un ascĂ©tisme moral dans les livres pehlevis », RHR vol. 155, n° 1, 1959, p. 145–90.
  • « L’ordre des Gāthās », Akten des XXIV. Internazionalen Orientalisten-Kongresses, Monaco, 30 aoĂ»t 1957), p. 474.
  • « La naissance du monde dans l’Iran prĂ©islamique » in Sources Orientales I: La naissance du monde, Paris, Seuil, 1959, p. 299–328.
  • « La guerre des GĂ©ants selon le SĆ«tkar nask », Indo-Iranian Journal 3, 1959, p. 282–305.
  • « Autour du DarĂ© Mansour: L’apprentissage mystique de Bahā’ al-DÄ«n Naqshband », Revue des Études Islamiques, 1959, p. 35–66 [lire en ligne (page consultĂ©e le 25 fĂ©vrier 2023)].
  • « Le problĂšme zurvanite », Journal Asiatique 248, 1959, p. 431–69.
  • « Deux notes sur le Rāmāyana », Hommages Ă  Georges DumĂ©zil , Bruxelles, Latomus, Coll. Latomus XLV, 1960, p. 140–50.
  • « Daēnā, le pont Činvat et l’initiation dans le MazdĂ©isme », RHR 157, 1960, p. 155–85.
  • Comptes-rendus: « 1. Ringbone, Paradisus Terrestris; 2. J. Aubin, MatĂ©riaux pour la biographie de Shāh Ni‘matullāh WalÄ« KermānÄ«; 3. GölpinarlÄ«, Vilāyet-nāme », RHR 157, n° 2, 1960, p. 250–1, 253—6, 256. [lire en ligne (page consultĂ©e le 26 fĂ©vrier 2023)]
  • « VÄ«s u RāmÄ«n et l’histoire seldjoukide », Annali dell’Istituto Orientale di Napoli , NS 9, 1960, p. 1—30.
  • « Compte rendu de Humbach, Die Gāthās des Zarathustra », RHR 158, 1960, p. 83–9.
  • « Rituel et eschatologie dans le mazdĂ©isme », Numen 1, 1960), p. 148–60.
  • « Le jugement des morts dans l’Iran prĂ©islamique », Sources Orientales IV: Le jugement des morts, Paris, Seuil, 1961, p. 146–75.
  • « NaqĆĄbandiyāt III », Farhang-e ÄȘrān-ZamÄ«n 8, 1339 h., p. 72–134.
  • « RĂ©ponse Ă  M. Duchesne-Guillemin », Numen 8 (1961), p. 51–63.
  • « Un traitĂ© de ‘Alā’ al-Dawla SimnānÄ« sur ‘AlÄ« b. Tālib (= Kubrawiyāt IV) », Bulletin d’Études Orientales de l’Institut français de Damas 16, 1958 - 1960), p. 61–99.
  • Comptes-rendus: « 1. Religiosa; 2. Rypka, Iranische Literaturgeschichte », RHR 159, 1961, p. 226–30, 250—2.
  • « Kubrawiyāt II: ‘AlÄ« b. ƞihābeddÄ«n-i Hamadānī’nin Risāla-i Futuvvatiyya’si », ƞarkiyet Mecmuasi IV, 1961, p. 33–72.
  • « Le problĂšme des sectes zoroastriennes dans les livres pehlevis » Oriens 13-14, 1960–61, p. 1–28.
  • « La lune en Iran ancien », Sources Orientales VI: La lune. Mythes et Rites, Paris, Seuil, 1962, p. 219–29.
  • « Temps et sacrifice dans la religion zoroastrienne », Bulletin de la SociĂ©tĂ© Ernest-Renan, NS 10, 1961, p. 124–6.
  • « Les Kubrawiya entre sunnisme et shiisme aux huitiĂšme et neuviĂšme siĂšcles de l’hĂ©gire », Revue des Études Islamiques 29, 1961, p. 61–142.
  • « Professions de foi de deux KubrawÄ«s: ‘AlÄ«-i HamadānÄ« et Muhammad NĆ«rbakhsh », Bulletin d’Études Orientales de l’Institut français de Damas 17, 1961-1962, p. 133–204.
  • « Une histoire du mazdĂ©isme est-elle possible? — Notes et remarques en marge d’un ouvrage rĂ©cent (Premier Article) », RHR 162 n° 2, 1962, p. 45-67.
  • « Yasna 45 et la cosmogonie mazdĂ©enne »"", ZDMG 112, Hf. 2, 1962, p. 345—52.
  • « TraitĂ©s mineurs de Nağm al-DÄ«n Kubrā », Annales Islamologiques 4, Le Caire, 1963, p. 1-78.

Posthumes

  • « La danse extatique en islam », Sources Orientales VI: Les Danses SacrĂ©es, Paris, Seuil, 1963, p. 145—280.
  • « Entre le mazdĂ©isme et l’islam: la bonne et la mauvaise religion », MĂ©langes d’orientalisme offerts Ă  Henri MassĂ© Ă  l’occasion de son 75e anniversaire / G. C. Anawati, A. J. Arberry, H. W. Bailey [et al.], TĂ©hĂ©ran, 1963, p. 303-16
  • (en) « There is a time for everything », Dr J. M. Unvala Memorial Volume [ii], xviii, Bombay, 1964
  • Compte-rendu: « J. K. Teufel. Eine Lebensbeschreibung des Scheichs ‘Ali-i Hamadani (gestorben 1385). Die Xulāsat ul-manāqib des Maulānā Nur ud-Din Ca‘far-i Badaxsi (Leiden: Brill, 1962) », ZDMG 114, n° 2, 1964, p. 437-8.

Ouvrages

  • Marijan MolĂ© (Éd.), ‘AzÄ«zoddÄ«n NasafÄ«, Le Livre de l’Homme Parfait (Kitāb Insān al-Kāmil). Recueil de traitĂ©s de soufisme en persan publiĂ©s avec une introduction, Paris, Maisonneuve, coll. « BibliothĂšque Iranienne » (no 11), (prĂ©sentation en ligne)
  • Culte, mythe et cosmologie dans l’Iran ancien. Le problĂšme zoroastrien et la tradition mazdĂ©enne, Paris, PUF, 1963, xxxi-597 p.

Posthumes

  • Les mystiques musulmans, Paris, PUF, 1965; rĂ©Ă©d. Paris, Les Deux OcĂ©ans, 1982.
  • L’Iran ancien, Paris, 1965 ; traduit en persan: Irān bāstān, TĂ©hĂ©ran, 1977.
  • La lĂ©gende de Zoroastre selon les textes pehlevis, Paris, Travaux de l’Institut d’Études Iraniennes 3, 967, 1993.

Notes et références

  1. Acte de décÚs (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 2377, vue 10/61.
  2. (en) Philippe Gignoux, « MOLÉ, MARIJAN », sur iranicaonline.org, EncyclopĂŠdia Iranica, (consultĂ© le )
  3. Azarnouche et Khismatulin 2014, p. 47b.
  4. Azarnouche et Khismatulin 2014, p. 48a.
  5. Azarnouche et Khismatulin 2014, p. 48.
  6. Azarnouche et Khismatulin 2014, p. 48b.
  7. Sauf mention contraire, cette partie s'appuie sur (en) Philippe Gignoux, « MOLÉ, MARIJAN », sur iranicaonline.org, EncyclopĂŠdia Iranica, (consultĂ© le )
  8. Pour une rapide prĂ©sentation de ce projet du Seuil, v. Ernest-Marie Laperrousaz, « Collection des "Sources orientales »", Revue des Études Anciennes, Vol. 67, n°3-4, 1965, p. 454-455. [lire en ligne (page consultĂ©e le 26 fĂ©vrier 2023)]

Voir aussi

Bibliographie

  • (it) Gianroberto Scarcia, « Ricordo di Marijan MolĂ© », Annali dell’Istituto Universitario Orientale di Napoli, vol. 13,‎ , p. 319-25 (lire en ligne)
  • Alexey Khismatulin, « Description of Fonds MolĂ© », CNRS, Institut de recherche et d'histoire des textes, 2016, 39 p. [lire en ligne (page consultĂ©e le 25 fĂ©vrier 2023)]
  • (en) Samra Azarnouche et Alexey Khismatulin, « The Destiny of a Genius Scholar: Marijan MolĂ© (1924—1963) and His Archives in Paris », Manuscripta Orientalia, vol. 20, no 2,‎ , p. 45-56 (lire en ligne)

Liens externes

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