Marie d'Orléans (1959)
Marie d’Orléans, devenue par son mariage, princesse de Liechtenstein, née le , à Boulogne-Billancourt, dans la Seine (actuels Hauts-de-Seine), en France, est la fille aînée du prétendant Henri d’Orléans, comte de Paris, duc de France et de sa première épouse, Marie-Thérèse de Wurtemberg, actuelle duchesse de Montpensier[1].
Titulature |
Princesse d’Orléans Fille de France Princesse de Liechtenstein |
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Dynastie | Maison d’Orléans |
Nom de naissance | Marie Isabelle Marguerite Anne Geneviève d’Orléans |
Naissance |
Boulogne-Billancourt (France) |
Père | Henri d’Orléans |
Mère | Marie-Thérèse de Wurtemberg |
Conjoint | Gundakar de Liechtenstein |
Enfants |
LĂ©opoldine de Liechtenstein Maria-Immaculata de Liechtenstein Johann-Wenzel de Liechtenstein Marguerite de Liechtenstein Gabriel de Liechtenstein |
Biographie
Marie d'Orléans étudie au Sacré-Cœur de Saint-Maur puis à l'Institut St. Dominique, près de Fribourg en Suisse. Après l'obtention de son baccalauréat, Marie d'Orléans s’inscrit à l’Institut catholique de Paris (ICP) où elle obtient un diplôme d'Interprète en allemand et en anglais. Elle a également obtenu un DEUG en allemand[2] - [3].
Aînée de cinq enfants, dont deux sont handicapés mentaux, Marie d'Orléans s'est investie en faveur des enfants défavorisés. En 1981, elle a passé plusieurs mois au service des enfants nécessiteux dans les favelas brésiliennes avec la communauté Foi et Lumière. Par la suite, elle a travaillé un an à Paris pour un périodique catholique, L'Homme Nouveau. En 1984, Marie d'Orléans est retournée à Genève pour organiser le programme « Enfants de la rue », qui s'inscrit dans le cadre du BICE (Bureau international catholique de l'enfance). Transférée par le BICE à Paris, Marie d'Orléans est devenue chef de la Commission des Services Spécialisés qui parraine des conférences internationales dans le domaine de la formation et de la pastorale au niveau de l'enfance défavorisée[4] - [5].
Mariage et descendance
Lors d'une mission de travail à Rio de Janeiro en septembre 1988, Marie d’Orléans assiste à un dîner offert par Isabelle d'Orléans et Bragance (1944-2017) où elle rencontre leur cousin mutuel, le prince Gundakar de Liechtenstein (descendant comme elles de Louis-Philippe Ier). Né à Vienne en 1949, le prince Gundakar a suivi des études d'économie en Autriche, avant d'être diplômé du Royal College agricole en Angleterre. Après avoir travaillé plusieurs années pour une grande banque allemande à São Paulo, il achète des terres agricoles dans la région du Mato Grosso. Il passe deux mois par an au Brésil et le reste du temps il gère la propriété forestière et agricole familiale en Basse-Autriche[6] - [3].
Ils se marient le à Dreux, et religieusement dans l'église du château de Friedrichshafen, le suivant[7]. Il s'agit du premier mariage d'un membre de la maison d'Orléans avec une famille régnante depuis 1929, celui de Françoise d'Orléans avec Christophe de Grèce[8].
De cette union sont issus cinq enfants, portant la qualification d'altesse sérénissime[7] :
- la princesse Léopoldine Éléonore Thérèse Marie de Liechtenstein, née le à Vienne[7];
- la princesse Maria-Immaculata Elisabeth Rose Aldegunde de Liechtenstein, née le à Vienne[7].
- le prince Johann-Wenzel Karl Emmeram Bonifacius Maria de Liechtenstein, né le à Vienne[7], fiancé le et marié civilement à Vaduz le , puis religieusement le suivant à Vienne avec Felicitas comtesse von Hartig, née le à Vienne[9] - [10].
- la princesse Marguerite Franziska Daria Wilhelmine Marie de Liechtenstein, née le à Vienne[7].
- le prince Gabriel Karl Bonaventura Valerian Alfred Maria de Liechtenstein, né le à Vienne[7].
Titulature, décorations et distinctions
Titulature de courtoisie
- — : Son Altesse royale la princesse Marie d'Orléans
Titulature officielle
- depuis le : Son Altesse Sérénissime la princesse Gundakar de Liechtenstein, comtesse à Rietberg
Décorations dynastiques étrangères
Grand-Croix honoraire de l'ordre royal de Sainte-Isabelle (reçue le par Isabel, duchesse de Bragance)[11] - [12] |
Distinctions
- Marraine du 7e bataillon de chasseurs alpins (2009) dont la tradition est de confier ce rôle à une descendante de Ferdinand-Philippe d'Orléans, créateur des Chasseurs à pied[13].
Ascendance
Bibliographie
- Philippe de Montjouvent, Le comte de Paris et sa descendance, Charenton, Éd. du Chaney, , 478 p. (ISBN 2-913211-00-3)
- Chantal de Badts de Cugnac et Guy Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, Éditions Le Petit Gotha, coll. « Petit Gotha », (1re éd. 1993), 989 p. (ISBN 2-9507974-3-1), p. 447 et seq. (section « Maison de France »)
- Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8).
Notes et références
- « Person Page », sur thepeerage.com (consulté le )
- « La Famille royale de France », sur Le blog de La Couronne (consulté le )
- de Montjouvent 1998, p. 203-211.
- Régine, « 60 ans de la princesse Marie de France, princesse Gundakar de Liechtenstein – Noblesse & Royautés » (consulté le )
- « La Famille royale de France », sur Le blog de La Couronne (consulté le )
- « 60 ans de la Princesse Marie de France, Princesse Gundakar de Liechtenstein », sur Le blog de La Couronne, (consulté le )
- Énache 1999, p. 248.
- Régine, « Noces de perle pour Marie de France et Gundakar de Liechtenstein – Noblesse & Royautés » (consulté le )
- (en) Seth B. Leonard, « A Princely Engagement: Prince Johann Wenzel of Liechtenstein and Countess Felicitas von Hartig », sur eurohistoryjournal.blogspot.com, (consulté le ).
- Nicolas Fontaine, « Mariage civil du prince Johann-Wenzel de Liechtenstein et de la comtesse Felicitas von Hartig à Vaduz », sur histoiresroyales.fr, (consulté le ).
- (en) Almanach de Gotha, John James, comte de Tara, (ISBN 978-0-9933725-8-2)
- « PHOTOS - Le prince Gundakar de Liechtenstein, la princesse Marie de Liechtenstein et leur fille la princesse Léopoldine arrivent au dîner du mariage du prince Leka II d' », sur www.purepeople.com (consulté le )
- Historique du 7e Bataillon de Chasseurs alpins, 2015, Pierre de Taillac, 271 p. (ISBN 978-2-36445-054-7)
- Badts de Cugnac et Coutant de Saisseval 2002, p. 446 (arbre généalogique de son frère Jean, « duc de Vendôme »)