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Marie Paul de Scépeaux de Bois-Guignot

Biographie

Armes des Scépeaux : vairé d'argent et de gueules

Fils de Mathieu de Scépeaux du Bois-Guignot et de Marie-Louise Greffier, il appartenait à la dernière branche subsistante de la Famille de Scépeaux, éteinte en 1855[1].

Officier de cavalerie, il est l'un des chefs de la chouannerie dans le Maine. Il appartenait Ă  la branche de la Cherbonnerie, Ă  Ballots.

Il est le beau-frère de Charles Melchior Artus de Bonchamps.

Il participe à la virée de Galerne à la tête d'une compagnie angevine sous les ordres de d'Autichamp. Investi d'un commandement important dans l'armée vendéenne, après la défaite du Mans, où il est blessé, il organise le Chouannerie sur la rive droite de la Loire (1794-1796) et commande dans l'été 1794 les chouans de la moitié nord de l'Anjou. Il participe à la négociation du Traité de la Mabilais le .

Son autorité nominale s'étendait sur la plus grande partie du département de la Mayenne, mais son action ne dépasse guère les limites de l'Anjou. Il s'abouche pourtant avec les chefs du Bas-Maine. Il a pour adjoints le comte de Châtillon (commandant en second à partir de 1795), le comte Louis de Bourmont (major général), le chevalier Louis d'Andigné (adjudant-général à partir de 1795), le chevalier Prosper Turpin de Crissé (inspecteur général) et Pierre-Michel Gourlet (commandant général de la cavalerie). Son quartier général se trouve d'abord à l'abbaye de Pontron, près de Candé.

Il a sous son autorité directe :

Il établit son quartier général au château de Bourmont, à Freigné, au début de 1795. Puis il négocie la paix par l'entremise de ses chefs subalternes avec le représentant Delaunay le 29 floréal an III () dans le district de Châteauneuf-sur-Sarthe.

Le , il se rend à Paris avec Béjarry sous prétexte de la pacification ; à la fin de 1795 et au début de 1796, il commande aussi, notamment, au chef de division Taillefer puis Tercier ; il est intitulé général en chef de l'armée d'Anjou au début de 1796. Le , à Angers, il signe sa soumission auprès de Hoche.

C'est au château de Martigné, en Saint-Denis-d'Anjou, que ses divisionnaires (Bourmont, Tercier, Gaullier et les principaux autres officiers de sa division) déposent les armes le . Il est étranger au mouvement de 1799.

Il sert dans l'armée sous l'Empire, devient maréchal de camp sous la Restauration. Il est chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur.

Initié franc-maçon, Scépeaux participe sous l'Empire à la création d'un Atelier : la loge « Saint Napoléon », à l'Orient d'Angers[2].

Il meurt Ă  Angers le .

Voir aussi

Articles connexes

Source

  • Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nĂ©crologique, ou SupplĂ©ment annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 2e annĂ©e, 1821, Paris : Ponthieu, 1822, p. 289-291 (lire en ligne).

Bibliographie

  • « Marie Paul de ScĂ©peaux de Bois-Guignot », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [dĂ©tail des Ă©ditions] (lire en ligne), t. III, p. 700.
  • Daniel Ligou, Franc-maçonnerie et rĂ©volution française : 1789-1799, Paris, Chiron-Detrad, coll. « Janus », , 295 p. (ISBN 9782307225232). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Hubert La Marle, Dictionnaire des Chouans de la Mayenne, Mayenne, Ă©ditions rĂ©gionales de l'Ouest, 2005.
  • Tanneguy Lehideux, ScĂ©peaux : le gĂ©nĂ©ral chouan oubliĂ©, Cholet, Ă©d. Pays et Terroirs, 2017.

Notes et références

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