Marie Derain
Marie Derain, née le dans le département de Saône-et-Loire[1], est une juriste spécialiste française des droits de l'enfant[2].
Présidente Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (d) | |
---|---|
depuis | |
Secrétaire générale Conseil national de la protection de l'enfance (d) | |
depuis | |
DĂ©fenseur des enfants | |
- | |
Vice-présidente Scouts et Guides de France | |
- |
Naissance | DĂ©partement de SaĂ´ne-et-Loire |
---|---|
Nationalité | |
Formation |
Faculté de droit de Dijon (d) École nationale de la magistrature |
Activité | |
Conjoint |
Jean-Baptiste Trutié de Vaucresson |
Membre de | |
---|---|
Distinctions |
Biographie
Après une licence de droit qu'elle passe à Dijon, elle rejoint Paris pour y obtenir une maitrise en droit privé et le diplôme de l’institut de criminologie, en préparant le concours de l'école nationale de la magistrature (ENM). Marquée par des éducateurs croisés lors de son parcours, elle renonce à devenir juge des enfants pour un travail plus proche du terrain. En 1997, elle entre à la Protection judiciaire de la jeunesse[1].
Elle occupe différents postes en services déconcentrés, à l'« École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse » comme responsable de formation des directeurs et des cadres, à la direction des politiques éducatives et de l'audit de la direction inter-régionale Ile-de-France - Outre-mer, puis en administration centrale.
En 2010, comme « directrice des services de la protection judiciaire de la jeunesse », elle est mise à disposition auprès de la Sénatrice Isabelle Debré, parlementaire en mission sur la situation des mineurs isolés étrangers en France [3] - [4].
Par ailleurs, entre 2007 et 2011, elle est vice-présidente des Scouts et Guides de France[4] après y avoir exercé différentes fonctions locales et nationales, dans les domaines de la pédagogie, de la formation et de la politique de la ville.
Elle est membre de la Commission de classification des œuvres cinématographiques de 2003 à 2014.
Du au , elle occupe le poste de « défenseure des enfants », adjointe du Défenseur des droits, vice-présidente du collège chargé, auprès de lui, de la défense et de la promotion des droits de l'enfant.
Du au , elle est en mission d'appui auprès de Laurence Rossignol, Secrétaire d'État chargée de la famille, de l'enfance, des personnes âgées et de l'autonomie. Elle coordonne pour l'État français la préparation et la réalisation de l'audition devant le Comité des Droits de l'Enfant de l'ONU (13 et ).
Du au , elle est Conseillère « droits de l'enfant » au Cabinet de Laurence Rossignol, ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes. Elle contribue à la réforme de la protection de l'enfance (loi du ) et au premier plan de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants. Elle travaille à la mise en place et à l'installation du Conseil Enfance et Adolescence du HCFEA (Haut Conseil de la Famille, de l'Enfance et de l'Âge). Pour la première fois, un conseil de 12 enfants et adolescents est directement associé aux travaux d'une instance de cette nature.
Elle est membre du conseil de l'enfance et de l'adolescence du HCFEA.
Le , Marie Derain de Vaucresson est nommée secrétaire générale du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE)[5] par Agnès Buzyn, nouvelle Ministre des Solidarités et de la Santé. À la fin de son mandat, en , Marie Derain de Vaucresson rejoint la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, pour une courte mission d'appui sur la réforme du Code de la Justice Pénale des Mineurs.
Le , Marie Derain de Vaucresson intègre l'Inspection Générale de la Justice.
Le , Marie Derain de Vaucresson est désignée par la Conférence des évêques de France présidente de la nouvelle Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation. Elle aura pour mission de constituer une commission chargée de l’accompagnement des victimes d’abus sexuels dans l’Église et de l'instruction de leurs demandes[6].
Distinctions
- Chevalier dans l'Ordre National du MĂ©rite (DĂ©cret du )[7].
- Chevalier dans l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand (le 9 octobre 2021)[8].
Notes et références
- « Marie Derain : enfant de Chalon devenue défenseure des enfants », sur lejsl.com, (consulté le )
- La-Croix.com, « Le Vatican s’est engagé à protéger les enfants », sur La Croix, (consulté le )
- Communiqué de presse du 13 juillet 2011 : Nomination des adjointes du Défenseur des droits
- Trois adjointes pour le défenseur des droits (nominations.acteurspublics.com, 18 juillet 2011)
- Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE).
- « Abus sexuels et « réparation » : Marie Derain nommée pour « écouter les besoins exprimés par les victimes » », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- DĂ©cret du 14 novembre 2013 portant promotion et nomination (lire en ligne)
- La médaille de l'Ordre de Saint Grégoire Le Grand a été remise à Mme Marie Derain de Vaucresson en récompense des services rendus à l'Eglise.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Rapport annuel 2011 du DĂ©fenseur des droits
- Rapport consacré aux droits de l'enfant 2013 : l'enfant et sa parole en justice
- Rapport consacré aux droits de l'enfant 2012: enfants et écrans, grandir dans un monde numérique
- Rapport consacré aux droits de l'enfant 2011 Enfants confiés, enfants placés : défendre et promouvoir leurs droits
- Site du DĂ©fenseur des droits