Marie-Josine Vanderperren

Née le 29 octobre 1814 à Bruxelles[1], Marie-Josine Vanderperren est la fille de Ferdinand Vanderperren, marchand tapissier, et de Jeanne Catherine Vliegen. Elle épouse en 1836 le pianiste d'origine polonaise Henri-Louis-Stanislas Mortier de Fontaine[2].

Le 24 avril 1842 dans la salle du Conservatoire de Paris, le couple organise et finance un concert[3], où Berlioz dirige des œuvres d'Arcadelt, Mozart, Beethoven et le Concerto pour piano n^o 1 de Mendelssohn[4]. Marie-Josine Vanderperren y donne la première audition publique de la mélodie Absence, des Nuits d'été de Berlioz[5], dans sa version pour chant et piano publiée en septembre 1841[6].

Tandis que son mari connaît le succès lors de ses concerts à Berlin, Leipzig et à Dresde en 1843 et 1844, sa vie conjugale est insatisfaisante et aboutit à un divorce prononcé en Suisse[2].

• Pierre Citron, Calendrier Berlioz, Cahiers Berlioz n^o 4, La Côte-Saint-André, Musée Hector-Berlioz, 2000, 252 p. (ISSN 0243-3559).
• Félix Delhasse, Annuaire dramatique de la Belgique, contenant des éphémérides dramatiques et artistiques, vol. 3, Bruxelles, J.-A. Lelong, 1845, 190 p..
• Joël-Marie Fauquet, Catherine Massip et Cécile Reynaud (dir.), Berlioz : textes et contextes, Paris, Société française de musicologie, 2011, 326 p. (ISBN 978-2-853-57022-0).
  • David Charlton, Sur le chemin d'Euphonia, p. 191-208
• François-Joseph Fétis et Arthur Pougin, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 2, Paris, Firmin-Didot, 1880, 691 p. (lire en ligne), p. 243-244.
• Jean-Michel Nectoux, « Nuits d'été, Les », dans Pierre Citron et Cécile Reynaud (dir.), Dictionnaire Berlioz, Paris, Fayard, 2003, 616 p. (ISBN 2-213-61528-4), p. 385–389.