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Mare Nostrum (jeu)

Mare Nostrum est un jeu de société.

Mare Nostrum
Jeu de société
Données clés
Auteur Serge Laget
Illustrateur Franck Dion
Éditeur Jeux Descartes
Date de 1re Ă©dition 2003
Format grande boîte
MĂ©canismes affrontement
négociation
Thèmes Antiquité
Méditerranée
Joueur(s) 3 Ă  5
Ă‚ge Ă€ partir de 12 ans
Durée annoncée 2 heures

Histoire du jeu

Ce jeu a été créé par Serge Laget en 2003[1] - [2] (édité par Jeux Descartes) et révisé/amélioré en 2016 (réédité par Asyncron)[3] - [4]. Il se joue de trois à cinq joueurs (six avec l'extension), sur environ deux heures[2].

Synthèse

C'est un jeu de commerce, de diplomatie, de technologie et de guerre[2] où chaque joueur incarne une civilisation de la Méditerranée antique[2] : (Babylone, Carthage, Égypte, Grèce ou Rome). L'accent est mis sur le commerce, qui constitue la meilleure manière de rassembler les marchandises pour bâtir les monuments nécessaires à la victoire. Mais on peut aussi gagner ces mêmes marchandises en bâtissant des villes, en menant des guerres victorieuses et en gagnant les faveurs des dieux : plusieurs stratégies sont ainsi possibles.

Matériel

Le jeu de base est constitué :

  • de cartes hĂ©ros, merveilles, ressources ;
  • de pions en bois colorĂ©s : lĂ©gion, forteresse, influence, trirème ;
  • de pions en carton dessinĂ©s : caravanes, villes, marchĂ©s, temples ;
  • d'un plan de jeu reprĂ©sentant la Mer MĂ©diterranĂ©e de la Corse Ă  Babylone, donc sans sa partie orientale ;
  • huit dĂ©s Ă  jouer.

Les HĂ©ros

Les héros sont divisés en deux catégories :

Extension mythologique

Mise en place

Chaque joueur commence le jeu avec trois régions sous son contrôle. Dans ces régions sont placées une à trois villes, une forteresse et des caravanes. Les héros nationaux peuvent parfois ajouter des unités.

DĂ©roulement

Un tour de jeu se compose de trois phases[4] (quatre avec l’extension mythologique) :

  • Phase commerciale. Les joueurs reçoivent les ressources que produisent leurs caravanes et les impĂ´ts que paient leurs villes. Le MaĂ®tre du Commerce (celui qui a le plus de marchĂ©s et caravanes) dĂ©cide ensuite de l’ordre des Ă©changes, qui se font carte par carte. Il peut dĂ©cider qu’il n’y aura pas d’échanges du tout. Le but est de se constituer des combinaisons de trois Ă  douze cartes diffĂ©rentes, ou entièrement constituĂ©es d’impĂ´ts, pour payer ses achats lors des phases ultĂ©rieures. On peut Ă©conomiser les impĂ´ts, mais pas les marchandises, le timing et la planification sont donc essentiels.
  • Phase d’offrande aux dieux (extension). Le Grand PrĂŞtre (qui a le plus de temples et de marchĂ©s) dĂ©cide dans quel ordre les joueurs vont « acheter » les faveurs des dieux, en payant des cartes. Les dieux n'offrent leur soutien que pour un tour : au tour suivant, le joueur qui refera une offrande obtiendra la faveur du dieu, mĂŞme si ce dernier Ă©tait alliĂ© de son adversaire le tour prĂ©cĂ©dent.
  • Phase de construction. Dans l’ordre dĂ©cidĂ© par le Leader Politique (celui qui a le plus de citĂ©s et de temples), les joueurs achètent leurs villes et temples, leurs marchĂ©s et caravanes, et leurs unitĂ©s militaires. Cette phase est cruciale car le leader « organise la paranoĂŻa » : un joueur qui a peur d’être attaquĂ© sacrifiera Ă  la guerre plus qu’au commerce, ce qui le ralentit dans sa course Ă  la victoire.
  • Phase militaire. Le MaĂ®tre des ArmĂ©es (qui a la plus forte armĂ©e) dĂ©cide dans quel ordre se dĂ©rouleront les opĂ©rations, forçant certains joueurs Ă  avancer trop tĂ´t et d’autres Ă  attendre au lieu d’attaquer.

Lorsqu’un joueur envahit une région et gagne la bataille, il a le choix entre piller, occuper et convertir. L’occupation lui permet, au tour suivant, de percevoir le revenu de la province. Et la conversion lui permet, en deux tours et avec quelques dépenses, de s’approprier totalement la province. Pour finir, chacun revendique les titres du tour suivant.

Fin de partie et vainqueur

Le but du jeu est de construire quatre merveilles ou héros[1], ou la merveille suprême : les pyramides.

RĂ©compense

Mare Nostrum a reçu le Sim d’Or du Concours international des créateurs de jeu de société[5].

Notes et références

  1. Loïc Boisnier, « Mare Nostrum. Serge Laget », sur Jeuxdeplateau.com
  2. « Critique de jeu: Mare Nostrum. Si vis pacem », Gus & Co,‎ (lire en ligne)
  3. (en) « Mare Nostrum: Empires (2016) », sur BoardGameGeek
  4. Teaman, « L’avis à froid: Mare Nostrum », Le Labo des jeux,‎ (lire en ligne)
  5. « Mare Nostrum : extension mythologique », sur Tric Trac

Liens externes

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