Marcel Barrois
Marcel Henri Barrois, né le à Sains-en-Gohelle (Pas-de-Calais) et mort le à Liévin (Pas-de-Calais) à l'âge de 86 ans, est un syndicaliste français.
Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) Liévin |
Nom de naissance |
Marcel Henri Barrois |
Nationalité | |
Activités |
Mineur, syndicaliste, homme politique local, résistant |
Parti politique |
Parti communiste français (depuis ) |
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Membre de | |
Conflit |
Mineur de profession, président du syndicat régional CGT des mineurs, de la fédération du Parti communiste français dans le Pas-de-Calais, il est également conseiller municipal de Lens et conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais.
Biographie
Né dans une famille de mineurs installée à Barlin, Marcel Barrois devient lui aussi mineur dès l'âge de 14 ans. Il adhère en 1939 aux Jeunesses communistes — son père milite au parti communiste —, participe à la grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais en 1941 et s'engage activement dans la Résistance dans la région de Barlin au sein des Forces françaises de l'intérieur. En 1945, il entre à la direction du syndicat des mineurs de Noeux-les-Mines. Il est muté en 1948 à la fosse no 2 à Lens et adhère au parti communiste français (PCF)[1]. La même année, il se marie ; il aura trois fils[2].
À partir de 1954 il siège dans différentes instances dirigeantes du parti communiste jusqu'en 1994, date à laquelle il quitte le PCF, en désaccord avec la fédération du Pas-de-Calais qui s'oppose à la modification des statuts du parti[3]. Il est secrétaire puis président de l'Union régionale des syndicats des mineurs et similaires CGT du Nord-Pas-de-Calais. En 1960, il devient rédacteur et plus tard rédacteur en chef de La Tribune des mineurs (puis Tribune régionale de la mine), journal du syndicat régional CGT des mineurs[2].
Il siège au conseil municipal de Lens de 1983 à 1995 ainsi qu'au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais de 1986 à 1998. Il est aussi, plusieurs années durant, membre du conseil d'administration des Houillères du bassin du Nord et du Pas-de-Calais[2].
Distinctions et hommages
Une rue de Barlin est inaugurée à son nom le , à l'occasion de la Sainte-Barbe, patronne des mineurs[5].
Références
- Geoffroy Deffrennes, « Marcel Barrois », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Christian Lescureux, « Barrois Marcel, Henri », sur le site du Maitron (consulté le ).
- « La fédération du Pas-de-Calais s'est opposée aux choix de la direction nationale du PCF », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Philippe Bessin, « La mort de Marcel Barrois, dernier géant de la Maison syndicale », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- Vincenza Brisse, « Barlin - Une rue, un nom pour la mémoire des mineurs », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social de 1940 à mai 1968, t. 1, Paris, Éditions de l'Atelier, , 445 p. (ISBN 978-2-7082-4294-4), p. 367-368.
- Jean-Claude Rabier, La Remonte : Le bassin minier du Nord - Pas de Calais, entre passé et avenir, Presses universitaires du Septentrion, , 275 p. (ISBN 978-2-8593-9707-4, lire en ligne), p. 97-100.
Liens externes
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