Marc Monchal
Marc Monchal, né le à Die (Drôme) et mort le à Trans-en-Provence (Var), est un militaire français.
Conseiller d'État en service extraordinaire | |
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Chef d'état-major de l'armée de terre | |
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Chef du cabinet militaire du ministre français des Armées | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 85 ans) Trans-en-Provence |
Nom de naissance |
Amédée Marc Yves Monchal |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Général d'armée, il est chef d'état major de l'armée de terre du au , après avoir été chef du cabinet militaire du ministre français des Armées du au .
Biographie
Origine et formation
Marc Monchal est orphelin de père à l'âge d'un an et est le fils d'une épicière[1] - [2].
Il est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan en 1954 et choisit à l'issue de servir dans l'artillerie ; il est formé à l'École d’application de l’Artillerie à Châlons-sur-Marne[3].
Carrière militaire
Il combat durant la guerre d'Algérie au 24e régiment d’artillerie, puis au 35e régiment d'artillerie parachutiste, puis est promu général de brigade en juin 1984[1].
En , il est nommé chef du cabinet militaire de Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense de l'époque[4].
En , il accède ensuite au poste de chef d’état-major de l’armée de Terre où il succède au général Gilbert Forray[5]. Durant son mandat à la tête de l'armée de terre, cette dernière sera engagée dans les Balkans et au Rwanda[3]. Atteint par la limite d'âge en , il part l'année de ses 61 ans, remplacé par général de corps d'armée Philippe Mercier[6].
Il est à l'origine de la Cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre (CABAT), créée en 1993[3].
Carrière civile
Le , il est nommé conseiller d'État en service extraordinaire[7].
Marc Monchal meurt le Ă Trans-en-Provence[8].
DĂ©corations
- Grand officier de la LĂ©gion d'honneur en 1995[9] (commandeur en 1991[9]).
- Grand-croix de l'ordre national du MĂ©rite en 2015[10].
- Croix de la Valeur militaire[8].
- Croix du combattant[8].
- Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre, avec agrafe « Algérie »[8].
- MĂ©daille de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif, or[8].
- Grand officier de l'ordre du MĂ©rite (Allemagne)[8].
Bibliographie
- « Général d'armée Marc Monchal. Promotion « Lieutenant colonel Amilakvari » (1954-1956) », Le Casoar, no 241,‎ , p. 58 (lire en ligne, consulté le ).
Notes et références
- Jean-Dominique Merchet, « Marc Monchal, 61 ans, chef d'état-major de l'armée de terre, part en retraite. Avec lui, la génération de la dernière guerre française, celle d'Algérie, s'en va. Le der des der », sur Libération.fr, (consulté le )
- Jean-Dominique Merchet, « La mort du général Monchal, ancien chef d’état-major de l’armée de terre », sur L'Opinion, (consulté le )
- Laurent Lagneau, « Décès du général Marc Monchal, chef d'état-major de l'armée de Terre de 1991 à 1996 », sur Zone Militaire, (consulté le )
- « Marc Monchal - Nominations au Journal officiel de la République française », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
- « Le général Monchal nouveau chef d'état-major de l'armée de terre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Philippe Mercier », sur Les Echos, (consulté le )
- Décret du 17 octobre 1996 portant nomination de conseillers d'État en service extraordinaire.
- Patrick Sacristan, « Mort du général Monchal : l’hommage du 35e RAP à son ancien chef de Corps », La semaine des Pyrénées,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du 30 juin 1995 portant élévation à la dignité de grand officier.
- Décret du 30 avril 2015 portant élévation et nomination à la dignité de grand'croix et de grand officier.