Manon Blanchet
Manon Blanchet, née le à Montréal, est une femme politique et banquière québécoise, députée de Crémazie à l'Assemblée nationale du Québec sous la bannière du Parti québécois de 1998 jusqu'aux élections de 2003, pendant lesquelles elle ne se représente pas.
Manon Blanchet | |
Fonctions | |
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Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (4 ans, 4 mois et 15 jours) |
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Élection | 30 novembre 1998 |
Circonscription | Crémazie |
Gouvernement | Bouchard Landry |
LĂ©gislature | 36e |
Prédécesseur | Jean Campeau |
Successeur | Michèle Lamquin-Éthier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montréal, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti québécois |
Profession | Banquière |
Biographie
Jeunesse
Manon Blanchet naît le à Montréal[1]. Elle reçoit son baccalauréat en sciences politiques et administration publique de l'Université de Montréal en 1990. Elle travaille par la suite au ministère des Affaires municipales, ainsi que dans le département de la finance de l'Université de Montréal[1].
Elle est aussi agente de banque chez les Caisses Desjardins dans leur succursale de Saint-André-Apôtre[1].
Carrière politique
En tant qu'associée du député de Crémazie Jean Campeau, elle est choisie pour représenter le Parti québécois dans la circonscription lorsque ce dernier prend sa retraite en 1998. Après son élection en 1998, elle devient adjointe parlementaire au ministre du Travail, le Parti québécois étant majoritaire. En 2001, elle devient assistante-whip du parti[1].
Elle ne se présente pas aux élections de 2003, et la circonscription est remportée par Michèle Lamquin-Éthier du Parti libéral du Québec.
Après la vie politique
Blanchet reprend son travail d'agente de banque pour Desjardins et travaille dans la succursale de Saint-Eustache-Deux-Montagnes de 2005 à 2013[1]. Elle retourne plus tard dans la politique, prenant le poste de cheffe d'équipe pour Nicole Léger, après la démission de Lucie Papineau, lorsqu'elle est visée par la commission Charbonneau[2]. Elle devient par la suite cheffe d'équipe d'Harold LeBel[1].
Pendant la course à la direction du Parti québécois de 2015, elle soutient Pierre Karl Péladeau[3].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Nom | Parti | Nombre de voix |
% | Maj. | |
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Manon Blanchet | Parti québécois | 13 953 | 45,3 % | 309 | |
Roch Carrier | Libéral | 13 644 | 44,3 % | - | |
Eric Jolander | Action démocratique | 2 579 | 8,4 % | - | |
Martine Lauzon | DĂ©mocratie socialiste | 218 | 0,7 % | - | |
Etienne Saint-Amour | Bloc pot | 214 | 0,7 % | - | |
Denis Cauchon | Loi naturelle | 88 | 0,3 % | - | |
André Giguère | Parti pour l'indépendance du Québec | 39 | 0,1 % | - | |
Ulises Nitor | Progressiste conservateur | 33 | 0,1 % | - | |
Total | 30 768 | 100 % | |||
Le taux de participation lors de l'élection était de 81,3 % et 282 bulletins ont été rejetés. |
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Manon Blanchet » (voir la liste des auteurs).
- « Manon Blanchet », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
- Tommy Chouinard et Denis Lessard, « La chef de cabinet de Nicole Léger quitte son poste », sur La Presse, (consulté le ).
- « Équipe de députés - Pierre Karl Péladeau », sur Internet Archive (consulté le ).
- « Résultats des élections générales du 30 novembre 1998 - Crémazie », sur DGEQ, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- 36e législature du Québec
- Crémazie (aujourd'hui Maurice-Richard)