Manolo Cortés
Manuel Cortés de Los Santos plus connu sous le nom de Manolo Cortés, né à Gines (Espagne, province de Séville) le et mort le [1] - [2], est un matador espagnol. Il est l'oncle de Sebastián Cortés et le grand oncle de Antón Cortés [3].
Manolo Cortés
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Présentation | |
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Nom de naissance | Manolo Cortés de Los Santos |
Apodo | Manolo Cortés |
Naissance | Gines, Espagne |
Décès | Bormujos, Espagne |
Nationalité | Espagnole |
Carrière | |
Alternative | 14 mars 1968 à Valence, Espagne Parrain Antonio Ordóñez, témoin, Diego Puerta |
Confirmation d'alternative | 14 mai 1968 Ă Las Ventas Parrain, MiguelĂn, tĂ©moin MiguelĂn 12 janvier 1969 Ă Mexico, Parrain, Calesero Chico, tĂ©moin Eloy Cavazos |
Carrière
Il participe Ă 26 novilladas piquĂ©es avant de prendre son alternative Ă Valence, face au taureau Revendetor de la ganaderĂa d'Urquuijo. Ă€ Madrid, il confirme face au taureau Andador de la ganaderĂa d'Urquuijo[3].
En France, Manolo CortĂ©s fait ses dĂ©buts lors des fĂŞtes de Bayonne le en compagnie de « Antoñete » et de « El CordobĂ©s ». Face Ă du bĂ©tail de la ganaderĂa El Campillo, il coupe deux oreilles Ă son premier taureau, et une Ă son deuxième.
Ă€ Mexico, il dĂ©bute en 1968 en compagnie de Manolo MartĂnez et Eloy Cavazos, et il confirme son alternative le de l'annĂ©e suivante face Ă du bĂ©tail de Coaxamalucan
Style
Matador d'une grande élégance, artiste « suave », Manolo Cortés reste un des matadors qui a laissé dans l'histoire de la corrida des faenas mémorables, mais il n'a pas toujours eu la volonté de s'affirmer. Il a toréé plus de 500 corridas avant de se retirer des arènes, vers 2002, et de se consacrer à l'élevage.
Bibliographie
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, (ISBN 978-2-221-09246-0)
Notes et références
- (es) « Muere en Sevilla el torero Manolo Cortés », sur sevilla, (consulté le )
- Deltoroalinfinito, « Del toro al infinito: Consternación por la muerte de Manolo Cortés, torero de Sevilla », sur Del toro al infinito, (consulté le )
- BĂ©rard 2003, p. 414