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Las Ventas

Les arènes de las Ventas (Plaza de toros Monumental de Las Ventas, en espagnol, souvent abrégé en Las Ventas ou La Monumental) sont les arènes principales de la ville de Madrid en Espagne.

Arènes Las Ventas
Las Ventas
Données générales
Nom officiel Plaza de toros Monumental de Las Ventas
CoordonnĂ©es 40° 25′ 56″ nord, 3° 39′ 48″ ouest
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Comm. auton. Drapeau de la communauté de Madrid Communauté de Madrid
Ville Madrid
Organisation
Statut délégation de pouvoir
Catégorie d'arènes 1re catégorie
Propriétaire Communauté de Madrid
Gestionnaire Plaza 1
Données historiques et techniques
Date d'inauguration
Style(s) dominant(s) Néo-mudéjar
CapacitĂ© d'accueil 23 798 places
Principales dates Feria de la Comunidad (autour du 2 mai), Feria de la San Isidro (mi-mai jusqu'à début juin), Feria de l'Anniversaire (début juin), Feria d'Automne (début octobre)
Site internet http://www.las-ventas.com/
GĂ©olocalisation sur la carte : Madrid
(Voir situation sur carte : Madrid)
Las Ventas
Géolocalisation sur la carte : communauté de Madrid
(Voir situation sur carte : communauté de Madrid)
Las Ventas
GĂ©olocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Las Ventas

Présentation

InaugurĂ©es le , elles peuvent contenir 23 798 personnes. La Plaza de Las Ventas est la plus grande arène d'Espagne, tant par sa capacitĂ© et sa taille que par son prestige. Ce sont les 3e arènes du monde par la capacitĂ©. Le ruedo mesure 60 mètres de diamètre et le callejĂłn est large de 2,20 mètres. Les arènes sont situĂ©es dans le quartier de la Guindelera, dans le district de Salamanca ; elles sont desservies par la station de mĂ©tro Ventas.

La plaza a été dessinée par l'architecte José Espeliú. La décoration, œuvre de Manuel Munoz Monasterio, est réalisée à partir d'azulejos figurant les armoiries de toutes les provinces d'Espagne et autres motifs ornementaux.

Particularités

L'arène est composé de trois portes : par la porte de gauche d'où sortent les trois premiers taureaux ainsi que les deux remplaçants, s'il y a lieu ; par la porte centrale d'où sortent et entrent uniquement les cabestros et par la porte de droite d'où sortent les trois derniers taureaux titulaires.

Historique des arènes madrilènes

Photographie de la Plaza de Toros de Madrid, par Juan Laurent, c. 1874, National Gallery of Art Library, Washington, DC.

Sur la demande de Philippe IV, le comte de Olivares fait construire une arène en 1630, au Buen Retiro pour désengorger la Plaza Mayor où ont lieu de nombreuses corridas. Une autre arène est construite en 1737 sur l'emplacement de Soto de Luzón. Puis le roi Philippe V d'Espagne fait construire une autre arène qu'il concède à la Sala de Alcaldes de la Casa y Corte en 1743 : les Arène de la Puerta de Alcalá[1]. Dans le même lieu, le roi Ferdinand VI d'Espagne fait édifier une autre plaza qu'il donne aux hôpitaux de Madrid qui la gèrent à leur guise[1].

C'est en 1875, près de la rue d'Aragón, qu'on élève une autre plaza qui porte le nom de Las Ventas, nom que l'on donne encore aujourd'hui à la Monumental de Madrid.

RĂ©putation de Las Ventas

Dès leur ouverture, les arènes soutiennent leur rĂ©putation d'arènes « grandioses Â» telles que le souhaitaient le public et les souverains. Pour la corrida d'ouverture du , huit ganaderos offrent gratuitement leur bĂ©tail et les « figuras Â» comme Nicanor Villalta ou Vicente Barrera offrent un grand spectacle sans demander de rĂ©tribution[1]. L'histoire des ferias de Las Ventas est jalonnĂ©e de grands Ă©vĂ©nements dont le premier a Ă©tĂ© la feria de San Isidro au dĂ©but du siècle, dont le nombre de corridas est passĂ© de quatre au dĂ©but de XXe siècle, Ă  environ trente corridas en 2003[2].

C'est la plus importante feria du monde, la plus longue et la plus Ă©toffĂ©e : tous les grands noms y participent. La plaza est Ă©galement cĂ©lèbre pour ses taureaux « durs Â», triĂ©s par les vĂ©tĂ©rinaires sur des critères parfois excessifs[note 1], en particulier en ce qui concerne le poids. Cela fait de Las Ventas un « examen de passage Â» pour les toreros[2]. Le public y est très exigeant et ne demande pas de trophĂ©es sans raisons, les trophĂ©es Ă©tant accordĂ©s au compte-goutte. Beaucoup de matadors prennent de grands risques pour triompher Ă  Madrid[2].

Notes et références

Notes

  1. Par « excessif Â», BĂ©rard entend souvent trop gros, trop lourd et peu torĂ©ables ; ce reproche est souvent fait par d'autres critiques taurins comme Jacques Durand.

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5).

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