Accueil🇫🇷Chercher

Manolo MartĂ­nez

Manolo Martínez, né à Monterrey (Mexique, État de Nuevo León) le , mort à San Diego (États-Unis) le , était un matador mexicain.

Manolo MartĂ­nez
Image illustrative de l’article Manolo Martínez
Manolo MartĂ­nez avec Carmelo Torres (photo Cat Fletcher)
Présentation
Nom de naissance Manolo MartĂ­nez
Naissance
Monterrey (Mexique, État de Nuevo León)
DĂ©cès (Ă  50 ans)
San Diego (États-Unis)
Nationalité Mexicain
Carrière
Alternative 7 novembre 1965 Ă  Monterrey
Parrain, Lorenzo GarcĂ­a et Humberto Moro
Confirmation d'alternative 12 février 1967 à Mexico
Parrain, Juan GarcĂ­a GimĂ©nez « Mondeño »
Fin de carrière 1990

Présentation

Né dans une famille assez aisée, Manolo apprend le métier de torero en même temps qu'il poursuit des études supérieures[1]. Très tôt attiré par la tauromachie, c'est cette voie qu'il prendra : à dix-huit ans, il triomphe déjà comme novillero dans les arènes monumentales de Mexico[2].

Carrière

Après son alternative du à Monterrey, il torée avec un grand succès dans tous les pays taurins d'Amérique latine[1].

Rapidement considéré comme une figura au Mexique, il n'obtient pourtant pas en Europe le succès qu'il mérite, notamment après son excellente temporada de 1969. Peu habitué aux toros bravos espagnols, il est blessé trois fois en Espagne, à Bilbao, Murcie, et Cáceres, et sa présentation à Madrid du passe presque inaperçue[1].

En revanche il crée l'évènement à Marbella, lors d'un mano a mano avec Paco Camino, en s'indignant contre des taureaux de présentation ridicule avec des cornes trop petites[1].

Le succès et la fin

Dans la Monumentale de Mexico, il participe à 91 corridas et recueille 81 oreilles et dix queues. Le jour où il décide de mettre un terme à sa carrière le , il connait un triomphe[2]. Mais comme beaucoup de toreros, il revient après avoir quitté le ruedo, le à Santiago de Querétaro, et il se montre moins convaincant. Il se retire en 1990.

Après sa mort, ses cendres ont été placées dans un monument construit à sa gloire à l'entrée des arènes de Mexico[2].

Bibliographie

  • Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
  • Claude Popelin et Yves HartĂ©, La Tauromachie, Paris, Seuil, 1970 et 1994 (ISBN 978-2-02-021433-9 et 2-02-021433-4) (prĂ©face Jean Lacouture et François Zumbiehl)

Notes et références

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.