Paco Camino
Francisco Camino Sánchez dit « Paco Camino », né le à Camas (Espagne, province de Séville), est un matador espagnol.
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Francisco Camino Sánchez |
Pseudonyme |
Paco Camino |
Nationalité | |
Activités | |
Période d'activité |
depuis |
Fratrie |
JoaquĂn Camino Sánchez (d) |
Enfant |
Alternative | |
---|---|
Distinction |
Présentation
Au cours d’une longue carrière, Paco Camino obtint tous les succès que peut obtenir un matador, tant en Espagne et en France qu’en Amérique latine. Il a été en permanence dans les premiers postes de l’escalafón. Durant les années 1960, alors que des matadors tels que « El Cordobés » ou « Palomo Linares » triomphaient avec leur toreo spectaculaire, jugé de mauvais goût par les puristes, mais apprécié des publics peu connaisseurs, surtout attirés par l’aspect festif de la corrida, Paco Camino, tout comme « El Viti », Diego Puerta ou Jaime Ostos, a su être apprécié, non seulement des puristes, mais aussi du grand public, grâce à son toreo élégant basé sur une technique parfaite, une grande connaissance du taureau et de sa lidia, l’exécution impeccable de l’estocade et des passes changées de la droite (les trincheras)[1].
En 2004, il reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports[2].
Carrière
- DĂ©buts en public : Cumbres Mayores (Espagne, province de Huelva) en 1954
- DĂ©buts en novillada avec picadors : Saragosse (Espagne) le aux cĂ´tĂ©s de JosĂ© Julio et « Chiquito de AragĂłn ». Novillos de la ganaderĂa de Escudero Muriel
- Alternative : Valence (Espagne) le . Parrain, Jaime Ostos ; tĂ©moin, Juan GarcĂa « Mondeño ». Taureaux de la ganaderĂa de Antonio et Carlos Urquijo de Federico.
- Confirmation d’alternative Ă Madrid : . Parrain, Julio Aparicio ; tĂ©moin, JosĂ© MarĂa Clavel. Taureaux de la ganaderĂa de Antonio PĂ©rez de San Fernando.
- Premier de l’escalafón en 1963 et 1966.
- Interruption de sa carrière en 1973[3].
- Après une absence de 7 années des arènes, il revient en 1980. Aux arènes d'Aranjuez, il est gravement encorné trois fois par le taureau : 1 fois à l'abdomen, 1 fois à la cuisse, puis en tentant de s'échapper, il est de nouveau encorné à la poitrine et jusqu'au cou[3]. Soigné à la clinique de Loreto par le professeur Garcia de la Torre, il sera plusieurs semaines entre la vie et la mort[3].
Notes et références
- Paul Casanova, Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Jeanne Laffitte, Marseille, 1981, p. 170 (ISBN 2862760439)
- (es) « Relación de premiados del año 2004 », sur Ministère de la Culture, (consulté le ) [PDF].
- Article Paris Match 13/05:1980.