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Mandres

Mandres est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Mandres
Mandres
L'Ă©glise Saint-Pierre.
Blason de Mandres
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Eure
Arrondissement Bernay
Intercommunalité Communauté de communes Interco Normandie Sud Eure
Maire
Mandat
Michel Osmond
2020-2026
Code postal 27130
Code commune 27383
DĂ©mographie
Gentilé Mandrais
Population
municipale
367 hab. (2020 en augmentation de 1,94 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 45â€Č 14″ nord, 0° 52â€Č 07″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 213 m
Superficie 11,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Verneuil d'Avre et d'Iton
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Verneuil-sur-Avre
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Mandres
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Mandres
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Mandres

    GĂ©ographie

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 699 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Rueil », sur la commune de Rueil-la-GadeliĂšre, mise en service en 1948[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 663,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et Ă  40 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Mandres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verneuil d'Avre et d'Iton, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (76,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (69,5 %), forĂȘts (21,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,1 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %), prairies (1,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    AttestĂ©e sous les formes MandrĂŠ en 1301 (cartulaire du chap. d’Évreux), Mendres en 1454[23], « parc Ă  moutons Â»[24].

    HĂ©raldique

    Blason de Mandres Blason
    De gueules Ă  la fasce d'argent, chargĂ©e d'une clĂ© au trait de sable, posĂ©e en fasce, accompagnĂ©e en chef d'une divise du mĂȘme, celle-ci surmontĂ©e de l'inscription « MANDRES » de sable et soutenue de deux lĂ©opards d'or brochant en partie sur la divise, la fasce accompagnĂ©e en pointe d'un mouton arrĂȘtĂ© d'argent brochant sur une branche de lierre de sinople posĂ©e en fasce.
    DĂ©tails
    Les deux léopards d'or sur rappellent les armes de la Normandie.

    Histoire

    Préhistoire. Une douzaine d'enclos ont été recensés sur le territoire de la commune.

    53 av. J.-C. Les Romains y construisent une voie qui va de Condé-sur-Iton au Mans. Le tracé de cette voie existe toujours appelée aujourd'hui route de la PatiniÚre.

    1518. Fondation de l'église de Mandres dédiée à saint Pierre.

    1633. La peste ravage les alentours et les notables se réfugient à Mandres réputée pour sa salubrité.

    1746. Une femme enceinte et célibataire est obligée de déclarer sa grossesse.

    1793. Trois journaliers poursuivis par la justice pour avoir coupé « l'arbre de la liberté » se réfugient à Mandres. Ils seront repris et guillotinés à Paris.

    1799. Claude Chappe vient installer une tour télégraphique à Mandres.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 2002 2008 Francis Deleu
    mars 2008 En cours Michel Osmond DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[26].

    En 2020, la commune comptait 367 habitants[Note 8], en augmentation de 1,94 % par rapport Ă  2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    345353397346314352338377381
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    354326321312280287262259247
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    226210200224233216217221217
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    197184237284376342351351371
    2020 - - - - - - - -
    367--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La Taillerie : manoir oĂč se prĂ©levait l'impĂŽt (la taille).
    • Écorcheville : lieu ou vivaient les Ă©corcheurs, mercenaires sans soldes qui attaquaient les passants.
    • Trun : du nom des truns moutons rustiques parquĂ©s dans des enclos.
    • Église Saint-Pierre du XVIe siĂšcle, remaniĂ©e au XVIIIe.
    • Mariette ornĂ©e des armes de la famille des Essarts (date indĂ©terminĂ©e).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Rueil - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Mandres et Rueil-la-GadeliÚre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Rueil - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Mandres et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station mĂ©tĂ©orologique d'Évreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    14. « Station mĂ©tĂ©orologique d'Évreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    15. « Station mĂ©tĂ©orologique d'Évreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du dĂ©partement de l’Eure, Paris, , p. 132 (lire en ligne sur DicoTopo)
    24. Ernest NÚgre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1446.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. Photographies d'Henri Mairet et article d'Adolphe Brisson dans la Revue illustrée du , repris dans En toute intimité quand la presse people de la Belle époque s'invitait chez les célébrités par Elizabeth Emery (ISBN 978-2-84096-958-7).

    Sources

    • Marie Laure Winkler et Gilbert Nicolaon, Mandres : Histoires d'un village sans histoire
    • Bernard Bodinier, L'Eure de la PrĂ©histoire Ă  nos jours
    • Georges Bonnenfant, Georges Huart, Histoire gĂ©nĂ©rale du diocĂšse d'Évreux
    • Auguste Le Prevost, Dictionnaire des anciens noms de lieux du dĂ©partement de l'Eure, MĂ©moires et notes pour servir Ă  l'histoire du dĂ©partement de l'Eure et Notice historique et archĂ©ologique sur le dĂ©partement de l'Eure
    • Louis-Étienne Charpillon et Anatole Caresme, Dictionnaire historique de toutes les communes du dĂ©partement de l'Eure - histoire, gĂ©ographie, statistique
    • Anonyme, Monstres gĂ©nĂ©ralles de la noblesse du bailliage d'Évreux en 1649
    • Denis Lepla, Seigneuries et droits coutumiers en pays vernolien
    • Laurent Dutertre et Patrick Marie, Le tĂ©lĂ©graphe de Chappe dans le sud de l'Eure
    • Isabelle Kaanen-Vandenbulcke, Boulevard des Belges
    • Bulletin paroissial de Pullay, Mandres et Saint-Victor (1907)
    • Archives municipales de Mandres
    • Archives dĂ©partementales de l'Eure
    • Service rĂ©gional de l'archĂ©ologie de Haute-Normandie
    • SociĂ©tĂ©s archĂ©ologiques et historiques de Normandie

    Liens externes

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