Malans (Doubs)
Malans est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Malans | |||||
La fontaine hexagonale et l'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Mickaël Nicolet 2020-2026 |
||||
Code postal | 25330 | ||||
Code commune | 25359 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
158 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 02′ 55″ nord, 6° 01′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 370 m Max. 595 m |
||||
Superficie | 10,49 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
Ses habitants se nomment les Malanais et Malanaises.
GĂ©ographie
Le village de Malans se situe dans une vallée où confluent les deux ruisseaux du Bief Tard et du Val d'Anchet qui le longent à l'Ouest et à L'Est respectivement et qui vont prendre ensuite le nom de ruisseau de Malans.
Toponymie
Mellant au XIIe siècle et en 1259 ; Mallant en 1319 ; Malant en 1352[1].
Urbanisme
Typologie
Malans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), prairies (30,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
HĂ©raldique
Blason | Inconnu. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2020, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en diminution de 8,14 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église : la paroisse de Malans est ancienne. L'église est attestée dès le XIIIe siècle.
- Au fil des siècles, son architecture a été plusieurs fois remaniée. En 1735, le curé de Malans, le sieur Grand, se plaignit du mauvais état de son église et de son presbytère. Il décida de reconstruire lui-même l'église. Il passa un accord avec les habitants et se mit à l'ouvrage.
- L'église se compose aujourd'hui d'un clocher porche à lanternon et d'une nef rectangulaire sans bas-côtés. Le chœur est un simple prolongement de la nef. Le toit de la nef est recouvert de laves.
- La tombe du curé Grand est devant le sanctuaire sous le pavé du chœur. Il mourut le .
- Vue du village.
- Rue principale.
- Église.
- Intérieur de l'église.
- Le Val Sainte-Marie[15] :
- En 1834, des moines trappistes en provenance de Suisse sont venus dans la vallée du ruisseau de Malans et ont commencé la construction de ce monastère. Ils ont quitté les lieux en 1870. Le bâtiment servit ensuite de colonie de vacances et il accueille désormais des groupes d’enfants, de jeunes et d'adultes du monde entier.
- Le Val Sainte-Marie.
- La ferme du Val Sainte-Marie.
- L'oratoire de Saint-Loup, route de Coulans-sur-Lizon.
- Oratoire et croix, route d'Amancey.
- L'oratoire de la vierge Ă l'enfant, route de Lizine.
- Les fontaines :
- - A proximité de l'église, une belle fontaine hexagonale avec le toit soutenu par six piliers en pierre (voir photo en haut de la page).
- - Sur la place centrale, un grand lavoir-abreuvoir couvert qui vient d'être restauré en 2018 et qui comprend un local où l'on fait l'eau de vie.
- Le lavoir-abreuvoir restauré.
Personnalités liées à la commune
- Monseigneur Paul Ambroise Bigandet ( à Malans - à Rangoon, en Birmanie). Ordonné prêtre le à Paris, il a été envoyé aux Missions étrangères. D'abord au Siam, puis en Malaisie, il a été vicaire apostolique de la Birmanie en 1871 et a publié plusieurs ouvrages de religion en birman et en malais[1].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « malanscity.fr/lestrappistes.ht… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).