Louise Filliaux-Tiger
Louise Filliaux-Tiger est une pianiste, compositrice et pédagogue française née le [1] à Paris et morte le [2] à Nice.
Nom de naissance | Louise Sophie Tiger |
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Naissance |
Ancien 8e arrondissement de Paris |
Décès |
(à 68 ans) Nice |
Activité principale |
Pianiste Compositrice |
Activités annexes | Professeur de musique |
Formation | Conservatoire de musique et de déclamation |
Distinctions honorifiques | Officier de l'ordre des Palmes académiques |
Biographie
Elle fait ses études au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris, où elle obtient un deuxième prix d'harmonie et accompagnement en 1869[3]. À l'issue de sa scolarité, elle se produit en soliste et donne des cours de piano, tandis que ses compositions remportent du succès[4], en particulier Source capricieuse pour piano (ou dans sa version pour harpe[5]), très régulièrement à l'affiche des concerts.
Louise Filliaux-Tiger est aussi une artiste engagée et crée en 1897 la « soirée confraternelle »[6], concert annuel à la salle Pleyel dont la vocation est de ne jouer que des œuvres de femmes compositrices. La première année, sont par exemple données des pièces de Marguerite Balutet, Hélène Collin[7], Louise Comettant, Isabelle Delâge-Prat[8], Hélène Krzyżanowska, Alice Sauvrezis[9] et Marie-Louise Seveno.
Le rendez-vous de l'année suivante est consacré aux compositrices lauréates d'un premier prix de contrepoint et fugue du conservatoire[10]. Au programme s'affichent ainsi les noms de Joséphine Boulay, Hedwige Chrétien, Hélène Gonthier, Madeleine Jossic et Marie Prestat.
Elle est aussi active à l'U.F.P.C. (Union des Femmes Professeurs et Compositeurs de musique)[11] - [12] et dans d'autres associations : à la Protection française des animaux domestiques[13] - [14], ou encore à l'Association des Enfants de la Seine, comme fondatrice d'une chorale[15] ou présidente du comité des dames patronnesses[16].
Pour son engagement et ses activités pédagogiques, elle est nommée officier d'académie dans l'ordre des Palmes académiques en 1896[17], puis promue officier d'instruction publique en 1905[18].
Comme compositrice, elle a écrit plusieurs mélodies et pièces pour piano, ainsi que de la musique de chambre et quelques pièces symphoniques. Elle est aussi l'auteure de diverses transcriptions pour piano à 4 mains-d’œuvre de son ami Jules Massenet[19].
Décédée à Nice le 28 novembre 1916, ses obsèques se déroulent le 13 décembre à Paris en l'église de la Trinité[20].
Œuvres
Parmi ses compositions figurent notamment[21] :
Mélodies
- Ballade, paroles de Paul Fort
- Vers la Chapelle, poésie de Jean-José Frappa
- Oraison, poésie de Maurice Maeterlinck
- Reflets, poésie de Maurice Maeterlinck
- L'Amour et l'orage, poésie d'Anne de Rochechouart de Mortemart
- Fin d'automne, poésie de René Ponsard
- Le Sommeil des chemineaux, poésie d'Henri Lozeral
- Pluie en mer, poésie d'Edmond Haraucourt
- Dernier amour, poésie de Noël Faucher
- De la part du jardin, poésie de Georges Boyer
- Mon cœur est plein de toi, poésie d'Armand Silvestre
- L'Adieu au foyer, paroles d'Eugène Manuel
- Sous les Marronniers, paroles de Dionys Ordinaire
Musique de chambre
- Lento pour violoncelle ou violon et piano ou harpe
- Capriccietto pour violon et piano
- 2 Pièces pastorales pour flûte, hautbois et piano
- Promenade, trio pour piano, violon et violoncelle
- Gavotte pour piano, violon et violoncelle
- Défaillance pour piano et violon
- Lassitude pour piano et violon
Musique pour piano
- Source capricieuse
- En allant à la chapelle
- Dans les brandes
- Lassitude
- Lamento
- Un mot musical
- Rengaine
- Deux pièces pastorales
- Pièces d'études
- Gavotte
- Menuet
Musique symphonique
- Gavotte pour orchestre
- Lento pour instruments à cordes[22]
Distinctions
- Officier de l'ordre des Palmes académiques (Officier d'instruction publique), 1905
Notes et références
- « Archives reconstituées d'état civil de Paris, acte de naissance, vue 39/51 » (consulté le )
- « Archives numérisées d'état civil des Alpes-Maritimes, commune de Nice, acte de décès n° 3183, vue 351/501 » (consulté le )
- Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne)
- Dictionnaire national des contemporains. Tome 2 / sous la dir. de C.-E. Curinier, 1899-1919 (lire en ligne), p. 318-319
- « Paris musical et dramatique », sur Gallica, (consulté le )
- « La Liberté », sur Gallica, (consulté le )
- « Category:Collin, Hélène - IMSLP », sur imslp.org (consulté le )
- « Isabelle Prat (1860-1945) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Category:Sauvrezis, Alice - IMSLP », sur imslp.org (consulté le )
- « La Liberté », sur Gallica, (consulté le )
- « Le XIXe siècle : journal quotidien politique et littéraire / directeur-rédacteur en chef : Gustave Chadeuil », sur Gallica, (consulté le )
- « La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
- « La Semaine vétérinaire : revue des travaux français & étrangers », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
- « La Lanterne : journal politique quotidien », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le )
- « Annuaire des artistes et de l'enseignement dramatique et musical », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Intransigeant », sur Gallica, (consulté le )
- « Louise Filliaux-Tiger (1848-1916) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- « Le Radical », sur Gallica, (consulté le )
- « Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris », sur Gallica, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :