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Georges Boyer (dramaturge)

Georges Boyer, né le à Paris où il est mort le [1], est un dramaturge français, secrétaire général de l’Académie nationale de musique.

Georges Boyer
Portrait photographique de Boyer par Nadar.
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Georges-Victor-Louis-Joseph Boyer
Pseudonymes
Parisine, Blaise Thiberte
Nationalité
Activités
Père
Louis-Joseph Boyer (d)
Sépulture de Georges Boyer et de son père, Louis-Joseph, au cimetière du Père-Lachaise.

Biographie

Fils de l’homme de lettres Louis-Joseph Boyer, qui a dirigé, entre les années 1854-56, le théâtre du Vaudeville, il a pris part à la campagne de 1870, et collaboré comme courriériste théâtral au Figaro et au Gaulois, où il a succédé, en 1879, sous le même pseudonyme de « Parisine », à Hippolyte Nazet[2]. Il épouse en 1877 Gabrielle Godillot (1855-1935) fille de Félix Godillot et nièce du grand Alexis Godillot, dont il a trois filles: Geneviève, épouse de Joseph Rosset, Germaine, épouse d'André de Laumois puis de Jacques Antoine-May, et Gisèle, épouse de René Leclerc.

En 1887, il est devenu rédacteur en chef du Supplément littéraire du Petit Journal, dont il écrit la causerie de tête sous le pseudonyme de « Blaise Thiberte[2] ».

Il a fait reprĂ©senter la Famille, comĂ©die en un acte, avec Edmond Gondinet au Palais-Royal, le ; En scène, Mesdemoiselles, revue en trois actes et un prologue, avec Charles Clairville au Renaissance, le ; HĂ©rode, drame lyrique qui lui a valu, en 1883, sur 169 concurrents, le prix Rossini de 3 000 francs) avec musique de William Chaumet Ă  Bordeaux, le ; le Portrait de Manon, opĂ©ra comique en un acte, musique de Jules Massenet Ă  l’OpĂ©ra-Comique, le ; Mirka l’Enchanteresse, pantomime, musique d’AndrĂ© Pollonnais, Ă  la GaitĂ©, reprĂ©sentation extraordinaire, le ; Dolorès, drame lyrique avec AndrĂ© Pollonnais Ă  Nice, en [3].

Il a travaillé pour quelques compositeurs célèbres, notamment Polichinelle et Bébé pour Georges Piter, le Mariage d’Oiseaux pour Auguste Coédès, et Enfants pour Massenet. Ses vers ont été publiés en volume chez Ollendorff, sous le titre de Paroles sans musique, en , avec une préface d’Auguste Vitu. En , le même éditeur a publié le monologue en vers le Trèfle à quatre feuilles, illustré d’eaux fortes par Paul Avril, et dit un peu partout par Suzanne Reichenberg[2]. Il a, en outre, composé avec la musique de Thomas, Saint-Saens, Reyer, Godard, Dubois, Faure, Lecoq, Vidal[3].

Comme journaliste, il a également collaboré à l’Événement[4]. Il a, en outre, été secrétaire général de plusieurs parmi les plus importants théâtres de Paris[2] et en particulier de l'Opéra de Paris de 1891 à 1907. Ce lauréat de l’Institut était également officier de la Légion d’honneur[5] et officier de l’Instruction publique[4], et porteur de nombreuses décorations étrangères.

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 9e, n° 457, vue 11/31.
  2. Angelo De Gubernatis, Dictionnaire international des écrivains du jour, t. 1, Florence, L. Niccolai, , 2089 p., 3 vol. in-4° (lire en ligne), p. 394.
  3. Angelo Mariani, Figures contemporaines tirées de l’Album Mariani, t. 7, Paris, Henry Floury, (lire en ligne).
  4. Jules Martin (préf. Maurice Donnay), Nos auteurs et compositeurs dramatiques : portraits et biographies, suivis d'une notice sur les sociétés d'auteurs, droits, règlements, statistique et sur les transformations de l'affiche théâtrale ; reproductions d'affiches des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, Paris, Flammarion, , 624 p. (lire en ligne), p. 78-9.
  5. Archives Nationales, « Georges Boyer », sur Base Léonore, (consulté le ).

Liens externes

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