Louis de Ponthieu
Louis de Ponthieu est un boxeur et manager français né Théophile Régnier le et mort le à Paris[1].
Louis de Ponthieu | |
Fiche d’identité | |
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Nom de naissance | Théophile Régnier |
Nationalité | France |
Naissance | 4e arrondissement de Paris |
Décès | 15e arrondissement de Paris |
Taille | 1,63 m (5′ 4″) |
Catégorie | Poids plumes |
Palmarès | |
Professionnel | |
Combats | 74 |
Victoires | 50 |
Victoires par KO | 25 |
DĂ©faites | 18 |
Matchs nuls | 5 |
Sans décision | 1 |
Titres professionnels | Champion d'Europe poids plumes (1919-1920) |
Biographie
Fils d'un professeur de jiu-jitsu, Louis de Ponthieu commence l'étude de la lutte japonaise à l'âge de 12 ans[2]. Lorsque son père est engagé dans la salle du professeur Desbonnet, rue de Ponthieu, où la boxe est également pratiquée, il prend ses premières leçons de boxe anglaise[3]. Il adopte le nom de Ponthieu pour se distinguer de son père et de sa connexion avec le jiu-jitsu[2]. Malgré une forte myopie, il est un boxeur précoce et livre une vingtaine de combats entre 1908 et 1910, puis tente sa chance à Londres[2] - [3]. Remarqué par l'Américain Frank Erne, de Ponthieu est emmené aux États-Unis où il progresse rapidement[2]. Il est le premier boxeur français à boxer au Madison Square Garden[4].
De retour à Paris, Louis de Ponthieu devient champion de France[5] puis champion d'Europe European Boxing Union des poids plumes après une victoire contre Tancy Lee le [6]. Un mois plus tard, Louis de Ponthieu est amputé du bras gauche sous l'articulation du coude à la suite d'une fêlure du radius qui s'est infectée[2] - [3]. Il est contraint de se retirer des rings[7].
De Ponthieu s'installe à Rabat au Maroc où il occupe un café[3]. Il devient manager et entraîneur (il donne la leçon avec son seul bras droit)[3]. En 1921, il découvre André Routis alors que ce dernier effectue son service militaire et rentre en France avec lui[3]. Il s'occupe notamment des carrières d'Émile Pladner et Gustave Humery[3] - [8]. Il dirige une salle d'entraînement avec André Routis, rue de Vaugirard à Paris jusqu'à sa mort d'une crise cardiaque le [3].
Notes et références
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 15e, n° 1163, vue 2/21.
- « De Ponthieu amputé », L'Auto, no 6983,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- André Fourny, Dictionnaire de la boxe, Place des éditeurs, , 582 p. (ISBN 9782262079116).
- Th. R., « Dans la magie du « Garden » », Le Parisien, (consulté le ).
- « De Ponthieu reste champion de France », L'Auto, no 6824,‎ , p. 2 (lire en ligne).
- Le Monsieur du 1er rang, « Le "droit" français bat le "gauche" anglais », L'Auto, no 6950,‎ , p. 2 (lire en ligne).
- H. Bert, « Les successeurs de Louis de Ponthieu », La Vie au grand air, no 854,‎ , p. 44 (lire en ligne).
- A. D., « De Ponthieu met encore... le gant », L'Auto, no 9440,‎ , p. 3 (lire en ligne).