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Louis Urbain Bruë

Louis Urbain Bruë, né le à Lorient (Morbihan), mort le à Lorient (Morbihan), est un colonel et député français de la Révolution et de l'Empire.

Louis Urbain Bruë
Louis Urbain Bruë

Naissance
Lorient (Morbihan)
DĂ©cès (Ă  58 ans)
Lorient (Morbihan)
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 1789 �1816
Distinctions Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis
Louis Urbain Bruë
Fonctions
Député du Morbihan à la Convention nationale
�
Élection
Prédécesseur Pierre Lehardy
Membre du Conseil des Cinq-Cents
�
Biographie
Parti politique Droite
Profession Militaire

États de service

Il entre en service le , comme soldat dans la compagnie des volontaires dragons de Lorient, incorporé dans le 15e régiment de chasseurs à cheval, et il y devient brigadier le , puis maréchal des logis le suivant.

Il est nommé sous-lieutenant le , lieutenant le , et capitaine le . Après avoir fait partie de plusieurs expéditions contre les rebelles dans le département du Morbihan et des départements voisins, il sert aux armées des côtes de Brest et de l�a href="Arm%C3%A9e_de_l%E2%80%99Ouest.html" title="Armée de l’Ouest">Ouest de 1792 à .

Dans l’intervalle, il est élu le , premier membre suppléant à la Convention nationale par le département du Morbihan, avec 232 voix sur 413 votants, et il est admis à y siéger le , en remplacement de Pierre Lehardy, condamné à mort et guillotiné le précédent. Il est nommé chef d’escadron le , puis entre au Conseil des Cinq-Cents le , comme ancien Conventionnel. Il poursuit sa carrière militaire, au sein de l�a href="Arm%C3%A9e_d%E2%80%99Italie.html" title="Armée d’Italie">armée d’Italie, et le , il est réformé à la suite de la refonte des escadrons de cavalerie.

Remis en activité le , au 19e régiment de chasseurs à cheval, il fait les campagnes de cette année-là jusqu’�celle de l�a href="An_X.html" title="An X">an X aux armées d’Italie, de Rome, de Naples et de l’Ouest.

Le , au combat de Nepi, il se distingue par son intrĂ©piditĂ©, et concourt puissamment Ă  la victoire que remporte le gĂ©nĂ©ral Kellermann, qui avec seulement 3 escadrons du 19e rĂ©giment de chasseurs, le 3e bataillon de la 15e demi-brigade d’infanterie lĂ©gère, le 1er bataillon de la 11e demi-brigade de bataille et 2 pièces de canon, met en dĂ©route une colonne de 8 000 napolitains. Les rĂ©sultats sont Ă©normes, 400 hommes sont tuĂ©s oĂą blessĂ©s, 2 000 sont prisonniers, ainsi que la prise de 15 bouches Ă  feu, 30 caissons d’artillerie, des drapeaux et Ă©tendards, la caisse militaire 3 000 fusils, tous les bagages, 900 chevaux et mulets.

Le général en chef Championnet, satisfait de sa belle conduite, le nomme chef de brigade du 19e régiment de chasseurs sur le champ de bataille de Civita Castellana le , et il est confirmé dans son grade par le Directoire le suivant. Il est blessé de trois coups de sabre le , à l’affaire de Modène, dans une charge de cavalerie contre la cavalerie autrichienne, qui est défaite en partie. Dans cette affaire, il reçoit du commandant en chef de l'armée, le commandement de toute la cavalerie de la division Olivier, en remplacement du général Forest tué au début de l’action.

Après cette campagne, il tient garnison dans la 13e division militaire pendant l�a href="An_XI.html" title="An XI">an XI, et il est employé au camp de Bayonne et sur les côtes de la Méditerranée en l�a href="An_XII.html" title="An XII">an XII et en l�a href="An_XIII.html" title="An XIII">an XIII. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

De 1805 à 1808, il sert à l’armée d’Italie, devenue 8e corps de la Grande Armée, et combat bravement en Italie, en Prusse et en Pologne. Le , il est nommé sous-inspecteur aux revues de 3e classe, et il est employé en cette qualité le suivant, à l’armée de Dalmatie, devenue armée d�a href="Provinces_illyriennes.html" title="Provinces illyriennes">Illyrie et avec laquelle il combat de 1810 à 1813 dans cette province. En 1814, il rejoint l’armée d’Italie.

Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis, par le roi Louis XVIII, et il est admis à la retraite le .

Il meurt le Ă  Lorient.

Dotation

  • Le , donataire d’une rente de 500 francs sur le Mont-de-Milan.

Articles connexes

Sources

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