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Louis Pierre Martin

Louis Pierre Martin, né le à Guingamp, et décédé le à Nice[1], est un militaire français.

Biographie

Il n'a que vingt ans lorsqu'il rejoint les Forces françaises de l'intĂ©rieur. Sergent, il est rĂ©compensĂ© de sa bravoure par la croix de guerre 1939-1945. À la fin de la guerre, il entre Ă  l'École militaire interarmes, promotion de la Victoire.

Le , il est nommĂ© sous-lieutenant et rejoint en avril l’école d’application de l’infanterie Ă  Auvours.

AffectĂ© Ă  la LĂ©gion Ă©trangĂšre le , il rejoint le DCRE Ă  Sidi bel-AbbĂšs. Le lieutenant Martin rejoint dĂšs 1948 la 13edemi-brigade de la LĂ©gion Ă©trangĂšre en Indochine oĂč il prend le commandement de la 12e compagnie du 3e bataillon. Il est citĂ© Ă  la tĂȘte de son unitĂ©.

Il quitte l'Indochine et la 13 en 1950 pour rejoindre le 3e Bataillon étranger de parachutistes à Sétif en Tunisie. Breveté moniteur parachutiste, il est ensuite désigné pour servir au 1er BEP en Indochine. Il se distingue alors en tant que commandant de la 3e compagnie.

Le , il saute sur DiĂȘn-BiĂȘn-PhĂ» Ă  la tĂȘte de son unitĂ©. Il participera alors Ă  la totalitĂ© du siĂšge et sera plusieurs fois blessĂ© lors de la dĂ©fense du camp retranchĂ©.

Emprisonné avec de nombreux camarades, il rejoint aprÚs sa libération le 1er BEP en Algérie. Commandant de nouveau une compagnie, il s'illustre au cours de nombreuses opérations. En novembre 1956, il participe à l'opération « Mousquetaires » pour la reprise du canal de Suez puis retrouve l'Algérie jusqu'au , date à laquelle il est muté à l'état-major des armées.

Mais « Loulou » Martin est un homme de terrain et c'est à sa demande qu'il est de nouveau affecté au 1er REP en 1959 avec le grade de chef de bataillon.

Il participe en 1961 au putsch des gĂ©nĂ©raux Ă  Alger contre de Gaulle mais n'Ă©cope que d'une faible sanction[2]. MutĂ© en 1961 Ă  l'Ă©cole des opĂ©rations aĂ©riennes combinĂ©es en Allemagne, il tombe gravement malade. À sa sortie de l'hĂŽpital, il est affectĂ© au 126e RI de Brive et il quitte le service actif Ă  sa demande le .

Il prend part à une opération au Yémen au cÎté de Bob Denard[2].

En 1970, il est placĂ© Ă  la tĂȘte de la Garde prĂ©sidentielle gabonaise, chargĂ©e de dĂ©fendre le rĂ©gime de Omar Bongo, alignĂ© sur Paris[2].

Cinq fois blessĂ©, le commandant Martin, figure lĂ©gendaire des lĂ©gionnaires parachutistes, Ă©tait fait grand officer de la LĂ©gion d'honneur en 2004. Titulaire de la croix de guerre 1939-1945, de la croix de guerre des ThĂ©Ăątres d'opĂ©rations extĂ©rieurs et de la Croix de la Valeur militaire, il totalisait 14 citations dont huit Ă  l’ordre de l’armĂ©e, une Ă  l’ordre du corps d’armĂ©e, trois Ă  l’ordre de la division et deux Ă  l’ordre de la brigade. Ses croix de guerre sont exposĂ©es au MusĂ©e de la LĂ©gion Ă©trangĂšre. Le , il est dĂ©signĂ© pour porter la main du capitaine Danjou lors des cĂ©rĂ©monies de Camerone Ă  Aubagne.

Il dĂ©cĂšde le , Ă  Nice. Les obsĂšques ont lieu en prĂ©sence du gĂ©nĂ©ral Bruno Dary, commandant la LĂ©gion Ă©trangĂšre et du colonel Patrice Paulet, chef de corps du 2e REP en exercice, en l'Ă©glise du VƓu.

Sources

KĂ©pi blanc et Division histoire et patrimoine de la LĂ©gion Ă©trangĂšre

Références

  1. État civil sur le fichier des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en France depuis 1970
  2. Maurin Picard, L'Empire qui ne veut pas mourir: Une histoire de la Françafrique, Seuil, , p. 411
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