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Louis Mie

Jean, Baptiste, Louis, Philippe Mie plus connu sous le nom de Louis Mie, est un homme politique français né le à Tulle et mort le à Paris.

Louis Mie
Illustration.
Adolphe Rivet, Portrait de Louis Mie,
Périgueux, cimetière du Nord.
Fonctions
Député de la Gironde
–
Prédécesseur Pierre Sansas
Successeur Armand Caduc
Biographie
Nom de naissance Jean, Baptiste, Louis, Philippe Mie
Date de naissance
Lieu de naissance Tulle
Date de décès
Lieu de décès 8e arrondissement de Paris
SĂ©pulture PĂ©rigueux
Nationalité Française
Parti politique ExtrĂŞme gauche
Profession Avocat

Biographie

Jean, Baptiste, Louis, Philippe naît à Tulle le [1] de père et de mère inconnus[2]. Il porte le nom de famille de Justin Mie, polytechnicien, capitaine à la manufacture d'armes de Tulle[3], compagnon de sa mère adoptive, Marie Marguerite Philippine Chirat[2]. Son père est un ardent républicain, membre pendant la Restauration de la Société des droits de l'Homme. Son oncle, Louis Augustin Mie, dit Auguste Mie, est un avocat à Périgueux comme l'était son père, Jacques Mie.

La tombe de Louis Mie au cimetière du Nord de Périgueux.

Il est élève au collège de Périgueux en 1847, puis de celui d'Angoulême en 1848. Il étudie le droit à Poitiers[1]. Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il prend un fusil de chasse et se rend sur la place du Triangle[4], à Périgueux, où s'est réunie une foule. Il se trouve face à un régiment d'infanterie placé là par le préfet Calvimont.

Il devient avocat, inscrit au tableau de l'ordre des avocats près le tribunal de PĂ©rigueux le [1]. Le , il se marie avec Anne Gragg Gallagher, une orpheline anglaise de 19 ans retirĂ©e chez sa tante, Ă  PĂ©rigueux, nĂ©e Ă  Calcutta oĂą son père a Ă©tĂ© un riche nĂ©gociant.

Il est élu conseiller municipal de cette ville en 1855, mais il est suspendu par le préfet quinze jours plus tard[2]. Il est de nouveau élu à cette fonction en 1867. Avec Victor Hugo, il visite les proscrits en Belgique. En 1869, il participe au Congrès de la paix et de la liberté, à Lausanne[5].

Il fonde le journal La République de la Dordogne en 1870[1]. En 1870-1871, lors du procès de l'affaire de Hautefaye, il défend l'un des principaux accusés[1]. De 1871 à 1877, il est conseiller général[2] du canton de Périgueux.

En 1875, il quitte la Dordogne[2]. En , installĂ© Ă  Bordeaux, il se prĂ©sente Ă  la dĂ©putation et est battu aux Ă©lections lĂ©gislatives dans la deuxième circonscription de la Gironde. En , après le dĂ©cès de Pierre Sansas, il rĂ©itère sa candidature et est Ă©lu Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s oĂą il siège Ă  l'extrĂŞme-gauche[1]. Il fait partie des 363 dĂ©putĂ©s qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie, le [1]. Il est rĂ©Ă©lu de façon Ă©crasante le de la mĂŞme annĂ©e. Quelques jours après, le , il meurt Ă  son domicile du boulevard de Courcelles dans le 8e arrondissement de Paris[6] des suites d'une maladie de poitrine[1]. En , ses cendres sont rapatriĂ©es Ă  PĂ©rigueux, au cimetière du Nord[2].

Famille

Il est le frère de Mie d'Aghonne (1823-1897), écrivaine, elle aussi née de père et de mère inconnus[2].

Hommages

En rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine, plusieurs voies portent le nom de « rue Louis-Mie Â» : Ă  Bordeaux[7] (depuis 1901[8]), Brive-la-Gaillarde[9], PĂ©rigueux[10] (depuis 1881[11]), Sarlat-la-CanĂ©da[12] et Tulle[13].

Ouvrages

  • La franc-maçonnerie et l'Ă©vĂŞque de PĂ©rigueux, 1869.
  • Le soldat sait mourir ! Le peuple sait payer ! Ă€ qui le profit ?, 1869 (lire en ligne).
  • Appel aux Ă©lecteurs de PĂ©rigueux au sujet du plĂ©biscite de 1870, 1870 (lire en ligne).
  • La RĂ©publique par la loi, 1870 (lire en ligne).
  • Tu ne dĂ©fendras plus !, 1875 (lire en ligne).
  • La mort de Millière. DĂ©position pour l'histoire, 1876 (lire en ligne).

Notes et références

  1. Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale, consulté le (cliquer sur « Biographies », en haut à droite).
  2. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, Ă©ditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 677-678.
  3. Jacques Lagrange 1992
  4. La place du Triangle est l'ancien nom de la place Bugeaud.
  5. Jacques Lagrange 1992, p. 76
  6. Voir la page de discussion.
  7. « Rue Louis Mie, Bordeaux » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
  8. Annick Descas, Dictionnaire des rues de Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 717 p. (ISBN 9782879015040)
  9. « Rue Louis Mie, Brive-la-Gaillarde » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
  10. « Rue Louis Mie, Périgueux » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
  11. Guy Penaud, Le Grand Livre de PĂ©rigueux, Ă©ditions la Lauze, 2003, (ISBN 2-912032-50-4), p. 302.
  12. « Rue Louis Mie, Sarlat-la-Canéda » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..
  13. « Rue Louis Mie, Tulle » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2020)..

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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