Louis Marie Pillet
Louis Marie Pillet, né le à Chambéry (Royaume de Sardaigne), mort le à Chapareillan (Isère), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Louis Marie Pillet | ||
Naissance | Chambéry (Royaume de Sardaigne) |
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Décès | (à 54 ans) Chapareillan (Isère) |
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Origine | Royaume de Sardaigne | |
Allégeance | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1793 – 1814 | |
Distinctions | Chevalier de l’Empire Chevalier de la Légion d’honneur |
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États de service
Il entre en service le , comme soldat au 1er bataillon de volontaires du Mont-Blanc, qui sera amalgamé en 1796 à la 18e demi-brigade de ligne. Lieutenant à l’élection le , il devient capitaine adjudant-major le , et il fait les campagnes de 1793 à l’an IX, aux armées des Pyrénées orientales, d’Italie et des Grisons.
Il se distingue le , lors du passage de la Fluvià à Bà scara, où il reçoit un coup de sabre à l’œil gauche. Le , il est nommé commandant provisoire du 1er bataillon italien de Padoue, par ordre du général en chef Bonaparte, et le , il retourne à la 18e demi-brigade de ligne avec son grade de capitaine adjudant-major. Le , le général en chef Championnet, lui donne son brevet de chef de bataillon dans le 1er bataillon auxiliaire du Mont-Blanc, qui sera versé dans la 15e demi-brigade d’infanterie légère le . Le , à la tête de son bataillon, il enlève à la baïonnette le village de Gravière, dans la vallée de la Suse, en chasse l’ennemi, qui s’y trouve en nombre très supérieur, lui fait 200 prisonniers et s’empare de 3 pièces de canon. Le , il pénètre de vive force dans Santo-Ambrosio, d’où il débusque l’ennemi, malgré les efforts que fait ce dernier pour s’y maintenir. Dans la même journée, avec 50 chasseurs qu’il parvient à rallier, il repousse un corps de cavalerie ennemie qui chargeait un bataillon de la 28e légère, dispersé en tirailleurs, et s’empare de 12 chevaux.
Passé à la 17e demi-brigade d’infanterie légère le , il va tenir garnison à Blois pendant les ans X et XI. En l’an XII, il rejoint le camp de Saint-Omer, et le , il devient major du 10e régiment d’infanterie légère. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
En 1806 et 1807, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne et en 1809, à celle de l’armée du Nord. En 1810, il commande dans le Brabant une cohorte de gardes nationales. Il est promu colonel le , au 1er régiment d’infanterie légère, qu’il rejoint en Espagne, et il est créé chevalier de l’Empire le . Sa brillante conduite aux combats d’Yecla, de Villena, de Castalla, et de Borja les 11, 12 et , lui vaut d’être cité à l’ordre de l’armée le , comme digne d’être recommandé aux bontés de l’Empereur.
En 1813, il rejoint la Grande Armée, pour participer à la campagne de Saxe, et en 1814, il passe en Italie. Il est mis en non activité le , à la réorganisation du corps, et il est admis à la retraite vers la même époque.
Il est naturalisé français, le , et il meurt le , à Chapareillan.
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement |
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Chevalier Louis Marie Pillet et de l'Empire, lettres patentes du .
Parti de sinople et d'or ; le sinople au coq d'argent, tenant dans la patte sénestre trois flèches du même, croisées en sautoir ; l'or à l'épée en pal, de sable ; champagne du tiers de l'écu de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires. Livrées : les couleurs de l'écu. |
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 403.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 35.
- Revue savoisienne, Volumes 14 Ă 19, , p. 28.
- Bulletin des lois. Partie principale, imprimerie Nationale, , p. 215.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)