Louis Marchand des Raux
Louis Marchand des Raux est un artiste peintre et lithographe français né le à Fondettes (lieu-dit Les Raux) en Indre-et-Loire, mort le .
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Louis Marchand |
Nationalité |
Française |
Activité | |
Formation |
Autodidacte |
Biographie
Louis Marchand, qui ajoutera le nom du lieu-dit Les Raux où il est né à sa signature, possède initialement la double vocation de jardinier et d'artiste peintre.
Il exerce la première vocation auprès du propriétaire du château de Beaujardin à Tours, Charles Liéron qui l'initie à la peinture, puis de Julia Daudet pour le parc du château de Pray situé à Chargé, près d'Amboise[1], qui lui offre de côtoyer une société artistique et érudite[2].
Lorsque la Baronne Béatrice de Rothschild, épouse de Maurice Ephrussi, fait don de sa villa de Saint-Jean-Cap-Ferrat à l'Institut de France, les membres de l'Académie des beaux-arts font appel à Louis Marchand des Raux, qu'ils ont remarqué chez Julia Daudet, pour le développement et l'entretien des jardins qui dominent magnifiquement la Méditerranée[2].
Louis Marchand des Raux exerce alors pleinement sa double vocation, peignant pour les galeries de la Côte d'Azur et de Paris où il va côtoyer Henri Matisse, Pablo Picasso et Jean Cocteau et où les grandes collections des États-Unis vont s'intéresser à son œuvre[2].
Depuis 2018, une rue de la ville de Fondettes porte le nom de l'artiste[1].
Expositions personnelles
- Galerie SĂ©raphine, Paris, 1969.
- Espace Neptune, Saint-Jean-Cap-Ferrat, .
RĂ©ception critique
- « Le visage humoristique de l'expressionnisme : de curieuses scènes rustiques ou des épisodes historiques tracés dans une pâte lourdement malaxée. » - Gérald Schurr[3]
- « Il s'est créé un métier très personnel, non sans parenté avec la technique de Soutine. Il traite des portraits, des allégories et des scènes paysannes, qu'il ne voit pas sans humour. » - Dictionnaire Bénézit[4]
Collections publiques
France
- Musée de l'image, Épinal.
- Musée Chéret, Nice.
- Chapelle de Saint-Hospice, Saint-Jean-Cap-Ferrat, La vie et les miracles de Saint Hospice, trente tableaux[5].
États-Unis
Trente et un musées et fondations publiques ou privées conservent des œuvres de Louis Marchand des Raux[6]. Citons :
- Phillips Museum of Art, Franklin & Marshall College, Lancaster (Pennsylvanie), Le sermon, huile sur toile[7].
- Hahn Gallery Collection, Philadelphie[8].
- Bertha V.B. Lederer Gallery, Rochester (New York), Saint Martin dans les forĂŞts tourangelles, huile sur toile[9].
Israël
- Musée d'art de Haïfa.
Élèves
Références
- « Une rue Louis-marchand-des-raux », La Nouvelle République, 31 mai 2018.
- « Fondettes vous a ouvert son cœur », Les infos de Fondettes, 2018.
- Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, page 688.
- Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.9, page 188.
- Ville de Saint-Jean-Cap-Ferrat, Le patrimoine
- Louis Marchand des Raux, Marchand des Raux, Le Musée de poche, 1974.
- Phillips Museum of Art, Louis Marchand des Raux dans les collections.
- Hahn Gallery Collection, Louis Marchand des Raux dans les collections.
- Bertha V.B. Lederer Gallery, Louis Marchand des Raux dans les collections.
- Skot Foreman Fine Art, James Coignard.
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Mazars, Marchand des Raux, Éditions de la Galerie Séraphine, Paris, 1969.
- Louis Marchand des Raux, Marchand des Raux, le Musée de poche, 1974.
- Raymond Nacenta, Les naïfs, Nouvelles éditions françaises, 1974.
- Philippe Hervieu (préface de Michel Bohbot), Marchand des Raux, le peintre du rêve, Éditions Artazur, 1990.
- Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists
- Art Signature Dictionary, signature de Louis Marchand des Raux.
- Intérieur de la chapelle de Saint-Hospice, Saint-Jean-Cap-Ferrat, film (source : YouTube ; durée : 1'01").