Longechaux
Longechaux est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Longechaux | |||||
L'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs | ||||
Maire Mandat |
Maurice Grosset 2020-2026 |
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Code postal | 25690 | ||||
Code commune | 25342 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
78 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 09′ 54″ nord, 6° 25′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 699 m Max. 820 m |
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Superficie | 5,13 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Valdahon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Valdahon | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Toponymie
Longechat en 1282 ; Longechaz en 1284 ; Longechal en 1305 ; Longechaux depuis 1415[1].
Longechaux s'étend sur un plateau aux abords d'une belle forêt de sapins et de hêtres. L'agriculture et l'élevage laitier restent prioritaires. Mais l'ancestral intérêt pour les chevaux comtois ne s'est pas départi. Une diversification est en train de se réaliser vers l'exploitation forestière.
Communes limitrophes
Vercel-Villedieu-le-Camp | Grandfontaine-sur-Creuse | |||
N | ||||
O Longechaux E | ||||
S | ||||
Avoudrey |
Urbanisme
Typologie
Longechaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valdahon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,9 %), prairies (38,6 %), forêts (15,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
L'histoire de Longechaux au Moyen Âge et jusqu'à la Révolution est tout entière liée à la seigneurie de Vercel. Jean de Vercel se déclare vassal de Gauthier, sire de Montfaucon, pour tout ce qu'il tient à Longechaux et Avoudrey en 1305. Au XVIe siècle, le seigneur de Vercel y a vingt sujets dont douze ou treize mainmortables. En 1678, le village est morcelé ; en effet un procès est engagé à cette date contre les habitants de la communauté de Longechaux, au sujet des dîmes de graines qu'ils ne payaient pas aux sièges de trois seigneuries, à savoir l'abbaye de la Grâce-Dieu, la commanderie de Villedieu et la dame de Mongenet, de Goux-lez-Vercel. En 1688, une partie de Longechaux relève de Ferdinand François de Rye, comte de Poitiers, seigneur de Cicon.
Longechaux, sans seigneur résidant, sans église, sans pouvoir commercial, fut l'objet de convoitises et de luttes d'influences de la part de ses voisins mieux pourvus.
Le plateau de Vercel fut très éprouvé pendant la guerre par les Suédois. Le village de Longechaux au terme de ce cauchemar "voyait encore vers 1665, plusieurs de ses fils rescapés obligés de s'expatrier vers les pays de la plaine pour gagner quelqu'argent afin de réédifier leurs maisons. Les épines qui avaient avancé dans les terres auraient eu pourtant bien besoin de tous ces bras". C'est la région de Baume-les-Dames, et surtout la paroisse de Verne, qui reçut et vit s'établir quelques ressortissants de Longechaux.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2020, la commune comptait 78 habitants[Note 3], en augmentation de 4 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
À côté de la mairie récemment rénovée, la chapelle Saint-Joachim-et-Sainte-Anne construite en 1665 et convertie en église en 1789 renferme un bénitier massif taillé dans un bloc de pierre, une croix de 1632 et un bas-relief du Christ de 1629 encastré dans un mur. Elle a été rénovée en 1991.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.