LoRaWAN
LoRaWAN est un protocole de communication radio qui définit comment des équipements terminaux communiquent sans fil au travers de passerelles, constituant ainsi un réseau étendu à basse consommation (LPWAN).
Il est basé sur la technologie de modulation propriétaire LoRa, créée en 2009 par la start-up grenobloise Cycléo, et rachetée par l'entreprise américaine Semtech en 2012.
LoRaWAN est l'acronyme de long-range wide-area network (« réseau étendu à longue portée »).
Description générale
Le protocole LoRaWAN est un protocole de communication pour l'Internet des objets qui utilise une technique propriétaire de modulation par étalement de spectre (de type chirp spread spectrum (en)) appelée LoRa.
LoRaWAN cible principalement les communications nécessitant de faire transiter un volume de données faible avec un débit réduit, ce qui permet de limiter la consommation énergétique des objets connectés et de proposer des autonomies de plusieurs années sur piles.
L'architecture du réseau, en étoile, ainsi qu'une technique de modulation plus simple à implémenter que celle des réseaux cellulaires classiques permettent de réduire le coût des composants électroniques des équipements.
L'utilisation de bandes de fréquences libres (utilisables sans redevance)[1] permet de réduire les coûts de fonctionnement du réseau. Elle offre également la possibilité de créer de réseaux dits privés (indépendants des opérateurs) pouvant couvrir un immeuble, un champ ou une ville sans frais d'abonnement.
Architecture
Un réseau LoRaWAN est constitué d'équipements sans fil basse consommation qui communiquent avec des serveurs applicatifs au travers de passerelles. La technique de modulation utilisée entre les équipements et les passerelles est LoRa. La communication entre les passerelles et les serveurs est établie via le protocole IP au moyen d'un réseau de collecte Ethernet ou cellulaire.
La topologie réseau LoRaWAN est dite en étoile d'étoiles (star-of-stars), chaque passerelle étant connectée au serveur applicatif[2].
Au sens rĂ©seau, les Ă©quipements ne sont pas connectĂ©s aux passerelles, elles leur servent uniquement de relais pour joindre le serveur gĂ©rant le rĂ©seau (par exemple avec un logiciel comme Chirpstack), lui-mĂȘme connectĂ© Ă un ou plusieurs serveurs applicatifs. Les paquets envoyĂ©s par les Ă©quipements sont retransmis par les passerelles aprĂšs y avoir uniquement ajoutĂ© des informations concernant la qualitĂ© du signal reçu[2].
Si la couverture radio le permet, plusieurs passerelles peuvent retransmettre le mĂȘme message d'un Ă©quipement, il est alors dupliquĂ© dans le rĂ©seau de collecte, c'est le serveur hĂ©bergeant l'application qui assure le dĂ©doublement des paquets[2]. Cette particularitĂ© permet notamment la localisation des Ă©quipements via la comparaison des diffĂ©rents temps d'arrivĂ©e pour un mĂȘme paquet dupliquĂ©[3].
Lorsqu'une rĂ©ponse doit ĂȘtre Ă©mise par le serveur, il utilise les informations ajoutĂ©es par les passerelles concernant la qualitĂ© de signal afin de choisir celle vers laquelle envoyer le paquet de rĂ©ponse[4].
LoRaWAN ne permet pas le dialogue direct entre deux objets connectés. Si un tel dialogue doit avoir lieu il se fait au travers du serveur applicatif[4].
Modulation LoRa
LoraWAN utilise une modulation Ă Ă©talement de spectre de type Chirp spread spectrum (en) propriĂ©taire appelĂ©e LoRa. Cette modulation sâeffectue principalement sur les bandes radios ISM 868 MHz en Europe et 915 MHz en AmĂ©rique du Nord. Lâutilisation de la modulation CSS pour lâinternet des objets a Ă©tĂ© brevetĂ©e par CyclĂ©o, une compagnie française ayant Ă©tĂ© rachetĂ©e par Semtech en 2012[5]. Cette modulation permet en moyenne une distance entre une passerelle et un Ă©quipement jusqu'Ă 5 km en zone urbaine et 15 km en zone rurale[6].
Les techniques de modulation par Ă©talement du spectre comme LoRa utilisent une bande passante plus grande que ce qui est idĂ©alement nĂ©cessaire pour un dĂ©bit donnĂ© mais profitent de cet Ă©talement en frĂ©quence pour fonctionner avec un signal faible ou fortement bruitĂ©[5]. L'Ă©talement du spectre consiste Ă rĂ©pĂ©ter plusieurs fois le message transmis Ă des frĂ©quences diffĂ©rentes. La variation de frĂ©quence effectuĂ©e par LoRa est linĂ©aire ce qui permet aux rĂ©cepteurs dâĂ©liminer simplement les dĂ©calages de frĂ©quences et effets Doppler inhĂ©rents Ă la transmission du signal. Ce fonctionnement permet aux transmetteurs LoRa dâĂȘtre produits Ă faible coĂ»t[7]. Cette technique d'Ă©talement de spectre permet aussi aux capteurs d'ĂȘtre moins sensibles Ă l'effet Doppler et donc de transmettre plus facilement des messages envoyĂ©s en dĂ©placement (sur un TGV en mouvement par exemple). Une Ă©tude de 2017 a mesurĂ© cet effet grĂące Ă un Ă©quipement installĂ© sur une moto[8].
Le facteur d'étalement est généralement fixé par le serveur lors de la connexion au réseau d'un équipement terminal, via l'envoi d'une demande de mesure du rapport signal sur bruit[9].
LoRa définit le facteur d'étalement du spectre (SF) par la formule[2] : avec Rc étant le débit du message transmis (Chirp) et Rs le débit du symbole à transmettre. L'augmentation du Spreading Factor permet de couvrir une distance plus grande entre l'équipement et la passerelle au détriment de la bande passante disponible[6].
Les diffĂ©rents SF sont orthogonaux, ce qui signifie que plusieurs trames peuvent ĂȘtre reçues en mĂȘme temps sur le mĂȘme canal Ă condition qu'elles utilisent un SF diffĂ©rent. Si deux trames sont reçues en mĂȘme temps par une passerelle avec une diffĂ©rence de moins de 6 dB sur le mĂȘme canal et avec le mĂȘme SF elles seront perdues car impossible Ă diffĂ©rencier[9].
Les bandes passantes possibles à configurer pour un canal sont, pour LoRa, 500, 250, 125, 62.5, 41.7, 31.25, 20.8, 15.6, 10.4, et 7.8 KHz, et en LoRaWAN, plus restrictif, 125, 250 et 500 kHz pour la bande 868 MHz, ce qui permet d'atteindre un débit maximum de 22 kbit/s avec une bande passante de 500 kHz et un Spreading Factor de 7[10].
L'utilisation de frĂ©quences libres impose de respecter un temps d'occupation maximum du canal radio (duty-cycle (en)). L'occupation maximum du canal est de 1 % en Europe sur la bande 868 MHz[6]. Sur la bande 868 MHz, la spĂ©cification LoRa impose initialement 3 canaux dâune largeur de 125 kHz communs Ă tous les Ă©quipements 868,10 MHz, 868,30 MHz et 868,50 MHz[2] pour que le message d'activation puisse ĂȘtre reçu par le serveur. Ce paramĂštre peut ensuite ĂȘtre modifiĂ© par le rĂ©seau et permettre au capteur de rĂ©partir ses messages sur un nombre de canaux plus important. Les Ă©quipements peuvent donc alĂ©atoirement rĂ©partir leurs Ă©missions sur chacune de ces bandes en respectant le temps d'occupation rĂ©glementaire.
LoRa permet de fixer les principaux paramÚtres radio à l'aide du paramÚtre Data Rate. Le Data Rate est défini par une valeur de 0 à 15 et fixe le type de modulation, le spreading factor ainsi que la bande passante utilisée.
Data Rates pour la bande 863-70 MHz[11] :
Data Rate (DR) | Modulation | Spreading Factor (SF) | Bande Passante | DĂ©bit Physique (bit/s) |
---|---|---|---|---|
0 | LoRa | SF12 | 125 kHz | 250 |
1 | LoRa | SF11 | 125 kHz | 440 |
2 | LoRa | SF10 | 125 kHz | 980 |
3 | LoRa | SF9 | 125 kHz | 1 760 |
4 | LoRa | SF8 | 125 kHz | 3 125 |
5 | LoRa | SF7 | 125 kHz | 5 470 |
6 | LoRa | SF7 | 250 kHz | 11 000 |
7 | FSK | 50kbit/s | 50 000 | |
8 | Réservé pour utilisation future |
La trame physique LoRa se compose d'un prĂ©ambule, un en-tĂȘte, les donnĂ©es puis un contrĂŽle d'erreurs[2].
- L'en-tĂȘte est prĂ©sent dans le mode de transmission par dĂ©faut (explicite), il est transmis avec un taux de code de 4/8. Il indique la taille des donnĂ©es, le taux de code pour le reste de la trame et il prĂ©cise Ă©galement si un CRC est prĂ©sent. Un CRC est prĂ©sent dans l'en-tĂȘte afin de permettre au rĂ©cepteur de dĂ©tecter s'il est altĂ©rĂ©[12].
- La taille maximale des données se situe entre 51 et 222 octets selon le facteur d'étalement utilisé (plus le SF est grand plus la taille des données est faible)[10].
- Le code rate pour le reste de la trame peut ĂȘtre paramĂ©trĂ© de 4/5 Ă 4/8[12], le taux 4/5 Ă©tant le plus utilisĂ©[13].
D'aprÚs ces paramÚtres, il est donc possible de définir le débit utile Rb par la formule mathématique : [12]
Le protocole LoRaWAN
LoRaWAN est un protocole de type contrÎle d'accÚs au support. Son fonctionnement est plus simple que celui des technologies cellulaires qui reposent sur des équipements terminaux puissants et donc plus coûteux que ceux utilisés dans l'internet des objets.
Le protocole n'est pas symétrique, et il y a des différences entre les messages montant (uplink) provenant des objets et les messages descendant (downlink) provenant de l'applicatif et à destination des objets.
Il repose sur un fonctionnement de type ALOHA pour l'envoi des messages, ainsi lorsqu'un Ă©quipement doit envoyer des donnĂ©es il le fait sans contrĂŽler si le canal qu'il va utiliser est disponible, et rĂ©pĂšte cet envoi sur diffĂ©rent canaux sans savoir si ce message a Ă©tĂ© correctement reçu[14]. Un message d'acquittement peut ĂȘtre demandĂ© par l'objet, celui ci pouvant rĂ©pĂ©ter automatiquement l'envoi si ce message n'a pas Ă©tĂ© reçu.
Les messages descendants (downlink) émis par la gateway ont un coût réseau plus fort, car si la gateway émet un message, elle ne peut plus pendant ce temps écouter les autres messages envoyés.
Le protocole dĂ©finit 3 classes d'Ă©quipements (A, B et C). La classe A doit ĂȘtre implĂ©mentĂ©e dans tous les Ă©quipements par souci de compatibilitĂ©. Un Ă©quipement peut changer de classe en cours de fonctionnement[6].
- Classe A : Cette classe a la consommation Ă©nergĂ©tique la plus faible[4]. Lorsque l'Ă©quipement a des donnĂ©es Ă envoyer il le fait sans contrĂŽle puis il ouvre 2 fenĂȘtres d'Ă©coute successives pour des Ă©ventuels messages provenant du serveur, les durĂ©es recommandĂ©es sont de 1 puis 2 secondes. Ces 2 fenĂȘtres sont les seules durant lesquelles le serveur peut envoyer Ă l'Ă©quipement les donnĂ©es qu'il a prĂ©cĂ©demment stockĂ©es Ă son attention[6].
- Classe B : Cette classe permet un compromis entre la consommation Ă©nergĂ©tique et le besoin en communication bi-directionnelle[6]. Ces Ă©quipements ouvrent des fenĂȘtres de rĂ©ception Ă des intervalles programmĂ©s par des messages pĂ©riodiques envoyĂ©s par le serveur[4].
- Classe C : Cette classe a la plus forte consommation Ă©nergĂ©tique mais permet des communications bi-directionnelles n'Ă©tant pas programmĂ©es. Les Ă©quipements ont une fenĂȘtre d'Ă©coute permanente[4].
Le format des paquets LoRaWAN est décrit dans le schéma ci-dessous. Les tailles des champs sont indiquées en bits[15].
Voici la définition des différents champs contenus dans un paquet LoRaWAN[15] :
- Mtype
- Ce champ indique le type du message (montant ou descendant).
- RFU
- Ce champ est réservé pour usage futur.
- Major
- Ce champ indique la version du protocole utilisée.
- MIC
- Ce champ permet le calcul d'intégrité du paquet afin de détecter s'il a été altéré durant son transport.
- DevAddr
- Ce champ contient l'adresse de l'Ă©quipement.
- FCtrl
- Ce champ permet l'adaptation du débit et les acquittements. Il indique la présence de paquets supplémentaires ainsi que la longueur du champ FOpts.
- FCnt
- Ce champ est un compteur de trame (incrément à chaque envoi).
- FOpts
- Ce champ permet de passer des commandes MAC (contrÎle de connectivité par un équipement par exemple).
- FPort
- Ce champ contient le port de l'application ou du service auquel est adressé le paquet.
Afin de pouvoir fonctionner sur le réseau, un équipement doit avoir été activé. Deux procédures d'activation sont possibles[15] :
- Activation By Personalization (ABP) : Les clefs de chiffrement sont stockées dans les équipements;
- Over The Air (OTAA) : Les clefs de chiffrement sont obtenues par un échange avec le réseau.
Le tableau ci-dessous synthĂ©tise les informations transmises par lâĂ©quipement dâextrĂ©mitĂ© durant la procĂ©dure d'activation[16].
Identifiant | Propriété | Obtention |
---|---|---|
DevAddr | IdentitĂ© de lâĂ©quipement dâextrĂ©mitĂ© (32bits) | GĂ©nĂ©rĂ©e en OTAA, configurĂ©e en ABP |
DevEUI | IdentitĂ© de lâĂ©quipement dâextrĂ©mitĂ© (64bits) | ConfigurĂ©e |
AppEUI | IdentitĂ© de l'application (rend unique le propriĂ©taire de lâĂ©quipement dâextrĂ©mitĂ©) | ConfigurĂ©e |
NwkSKey | Clef utilisĂ©e par le serveur et lâĂ©quipement dâextrĂ©mitĂ© pour calculer et vĂ©rifier le champ MIC | GĂ©nĂ©rĂ©e en OTAA, configurĂ©e en ABP |
AppSKey | Clef utilisĂ©e par le serveur et lâĂ©quipement dâextrĂ©mitĂ© pour chiffrer et dĂ©chiffrer les donnĂ©es des paquets | GĂ©nĂ©rĂ©e en OTAA, configurĂ©e en ABP |
AppKey | Clef utilisĂ©e par lâĂ©quipement dâextrĂ©mitĂ© lors de la procĂ©dure OTAA | GĂ©nĂ©rĂ©e en OTAA*, inexistant en ABP |
*GĂ©nĂ©rĂ©e en OTAA pour les Ă©quipements dâextrĂ©mitĂ© en version LoRaWAN 1.1, pour les versions antĂ©rieures (LoRaWAN 1.0), la clef est configurĂ©e.
Le champ FOpts présent dans les paquets LoRaWAN permet aux équipements d'envoyer des commandes réseau. La commande LinkCheckReq permet à un équipement d'extrémité de tester sa connectivité. Le reste des commandes est utilisé par le serveur pour fixer les paramÚtres radio des équipements terminaux comme le Data Rate ou le canal par exemple. D'autres commandes permettent de contrÎler leur niveau de batterie ou leur qualité de réception[15].
Consommation énergétique
LoRaWAN consomme peu d'énergie. Il utilise une version simplifiée du protocole ALOHA pour la couche MAC, une topologie en étoile, une transmission cyclique dans chaque sous-bande et a défini trois classes d'appareils finaux pour déplacer autant que possible la complexité vers la station de base[17].
- Les paramÚtres pour l'optimisation de l'énergie utilisés pour le cycle émission réception reposent sur l'utilisation des modes (émission, réception, attente et sommeil), la stratégie de transmission des informations et la puissance d'émission.
La consommation d'Ă©nergie des objets (Ă©quipements dâextrĂ©mitĂ©) dans le rĂ©seau LoraWan s'appuie sur l'utilisation des quatre principaux modes (Ă©mission, rĂ©ception, attente et sommeil) et du temps passĂ© dans chaque mode. LâĂ©tude[18] de Kurtoglu en 2017 a modĂ©lisĂ© la consommation de lâĂ©nergie Ă partir de ces quatre modes, afin de comparer la consommation d'un rĂ©seau de capteurs sans fil linĂ©aires Ă longue portĂ©e conçu par ZigBee ou LoraWan. La comparaison est effectuĂ©e Ă partir de la consommation des composants (pour LoRaWan RN2903, Zigbee MRF24j40MD)[18] :
Ăquipement | Tension (V) | IntensitĂ© Ă©mission (mA) | IntensitĂ© rĂ©ception (mA) | IntensitĂ© attente (mA) | IntensitĂ© sommeil (mA) | |
---|---|---|---|---|---|---|
LoraWan | RN2903 | 3,3 | 124,4 | 13,5 | 2,7 | 2 |
ZigBee | MRF24J40MD | 3,3 | 140,0 | 25,0 | - | 10 |
La consommation de la batterie dĂ©pend principalement de plusieurs facteurs: la quantitĂ© de donnĂ©es transfĂ©rĂ©es (en nombre de messages et/ou taille des messages), ainsi que la puissance dâĂ©mission nĂ©cessaire pour Ă©mettre ces donnĂ©es, et le facteur d'Ă©talement de spectre (SF)
Afin d'optimiser la consommation, le protocole LoRaWan permet l'adaptation du SF et de le diminuer afin dâĂ©conomiser la puissance des pĂ©riphĂ©riques, ainsi que de libĂ©rer de la bande passante radio et donc de limiter les collisions.
Plusieurs expérimentations ont étudié plus en détail l'impact de ces différents paramÚtres[19] - [20].
GĂ©olocalisation
Une des spĂ©cificitĂ©s du rĂ©seau LoRaWan, est la possibilitĂ© de gĂ©olocaliser les objets grĂące Ă une technique de type TDOA (Time Difference Of Arrival) ou Trilateration. Les diffĂ©rentes Gateway qui reçoivent les mĂȘmes messages d'un objet horodatent de maniĂšre trĂšs prĂ©cise l'heure de rĂ©ception de ce message. La distance entre l'objet et l'antenne Ă©tant proportionnelle au temps que met le message pour ĂȘtre reçu par l'antenne, la rĂ©solution d'une Ă©quation Ă plusieurs inconnues permet d'en dĂ©duire la position de l'objet Ă condition que les messages de celui-ci soient reçus par au moins trois antennes diffĂ©rentes.
Aspect capacitaire
Le temps maximum d'occupation du canal radio (duty-cycle) imposĂ© par l'utilisation de frĂ©quences libres est un facteur limitant le nombre de paquets pouvant ĂȘtre Ă©mis par un Ă©quipement. Par exemple, le rĂ©sultat de la limitation Ă 1 % sur la bande 868 MHz est un temps de transmission de 36 secondes par heure et par canal pour chaque terminal[10].
L'utilisation de ce temps de transmission est variable selon le facteur d'étalement choisi. En effet, plus le facteur d'étalement est grand plus le temps pour transmettre un paquet sera élevé. Par ailleurs les facteurs d'étalement élevés sont plus souvent utilisés que les facteurs courts dans un réseau typique. Le tableau ci-dessous fournit plusieurs exemples[10] :
Taille des données | Spreading Factor | Temps de transmission |
---|---|---|
20 octets | 10 | 0,4 sec |
20 octets | 12 | 1,5 sec |
40 octets | 10 | 0,5 sec |
40 octets | 12 | 1,8 sec |
Une Ă©tude menĂ©e en 2017 par Ferran Adelantado montre l'Ă©volution du taux de paquets reçus avec succĂšs selon le nombre d'Ă©quipements connectĂ©s Ă une passerelle en utilisant 3 canaux. Logiquement, le nombre de paquets reçus diminue Ă cause des collisions car la probabilitĂ© que plusieurs Ă©quipements utilisent le mĂȘme SF simultanĂ©ment sur le mĂȘme canal augmente[10].
De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la perte de donnĂ©e inhĂ©rente Ă l'utilisation de protocole sur des frĂ©quences libres peut ĂȘtre rĂ©solu de deux maniĂšres :
- avec un acquittement des données, et une répétition si le paquet n'a pas été reçu, et donc non acquitté. Cette garantie de réception entraßne non seulement un coût plus important dû à l'utilisation de message "downlink" ainsi qu'une occupation potentiellement plus importante du spectre radio.
- par une redondance des données lors des messages suivants. Par exemple, un capteur peut fournir la donnée courante qu'il mesure, ainsi que les données précédentes afin de permettre une continuité dans les données
Le choix de l'une ou l'autre des méthodes dépend des cas d'usage.
Un autre moyen d'augmenter la capacité d'un réseau LoRaWan est d'augmenter la densité des antennes, permettant ainsi de réduire le facteur d'étalement des capteurs et donc de libérer de la bande passante.
Exemples d'utilisation
Smart City
Une expérimentation d'un réseau privé LoRa a été réalisée dans un bùtiment (19 étages) dans le nord de l'Italie. L'objectif de cette installation est de surveiller et de contrÎler la température et l'humidité de différentes piÚces, dans le but de réduire les coûts liés au chauffage, à la ventilation et à la climatisation. L'expérimentation de Marco Centaro remonte à 2016. L'installation comprenant une passerelle, 32 capteurs et le serveur de collecte, est toujours opérationnelle et est considérée comme la solution technologique la plus adaptée pour plusieurs autres bùtiments[21].
Une étude a été réalisée par Fanghao Yu en 2017 sur le déploiement d'un réseau LoRaWAN pour la région du Grand Londres permettant de remonter la qualité de l'air et la surveillance de la congestion du trafic routier. La conception du réseau a montré qu'il était nécessaire d'installer 19 petites cellules pour le centre de Londres et 28 plus grandes cellules pour la grande périphérie de Londres. 11681 terminaux sont inclus dans les 47 cellules hexagonales. L'estimation du coût du matériel pour la qualité de l'air est de 83,7 k£[22].
Monitoring industriel
La simulation de Kurtoglu en 2017 montre que LoRaWAN a un avantage énergétique important par rapport à ZigBee pour les réseaux de capteurs sans fil linéaires à longue portée, comme cela serait nécessaire pour surveiller certains types d'infrastructures telles que les lignes de transport et les pipelines. De plus, l'énergie requise pour limiter le point de consommation d'énergie le plus élevé du réseau, moins de 6 joules par jour, est suffisamment faible pour rendre possible l'alimentation du réseau proposé en utilisant des sources d'énergie renouvelables telles que l'énergie solaire[18].
L'Ă©valuation en 2016 par PetĂ€jĂ€jĂ€rvi de LoraWAN sur un cas rĂ©el d'usage dâĂ©quipement de santĂ© Lora montre que les paquets sont reçus Ă 96,7 %, sur tout le campus d'Oulu en Finlande. Le campus recouvre une surface de 570 mĂštres sur 320 mĂštres, essentiellement Ă l'intĂ©rieur des bĂątiments. Le rĂ©sultat de l'Ă©tude montre que LoRa est une technologie attractive pour la surveillance des patients, la gestion du personnel dans les hĂŽpitaux, la surveillance du bien-ĂȘtre du personnel sur le lieu de travail, ainsi que le suivi de la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des personnes en extĂ©rieur[23].
La société Zozio [24]a développé la premiÚre solution indoor et outdoor pour l'industrie basée sur le réseau LoRa. Grùce à des beacons performants, elle offre une infrastructure facilement déployable, peu coûteuse et permettant de géolocaliser à 2-3m prÚs.
Agriculture
L'Ă©tude menĂ©e par Bellini sur lâactivitĂ© des bovins permet de connaitre leur tempĂ©rature et donc leur Ă©tat de santĂ©, avec un capteur accĂ©lĂ©romĂštre pour connaitre leur activitĂ©. Chaque animal possĂšde un collier avec un accĂ©lĂ©romĂštre et une connectivitĂ© sans fil avec un Ă©quipement LoRa utilisant le rĂ©seau LoRaWAN. La batterie de 400 mAh avec une transmission toutes les heures des informations de l'accĂ©lĂ©romĂštre sur une distance de plus de 10 km, a une durĂ©e de vie de 5 ans. Le coĂ»t du matĂ©riel revient Ă 25 dollars pour 100 unitĂ©s[19].
Aspect sécurité
Protocoles de sécurité utilisés
LoRaWAN implémente plusieurs clefs, propres à chaque équipement terminal, afin d'assurer la sécurité des échanges au niveau réseau et applicatif.
Une clef AES d'une longueur de 128 bits appelée Appkey est utilisée pour générer les clefs NwkSKey et AppSKey[25].
La clef NwkSKey est utilisée par le serveur et l'équipement d'extrémité pour générer le champ d'intégrité MIC présent dans les paquets. Ce champ permet d'assurer que le paquet n'a pas été modifié en cours de transfert par un équipement malveillant. Cette clef est également utilisée pour chiffrer le contenu des messages contenant uniquement des commandes MAC[2].
La clef AppSKey est utilisée pour chiffrer les données applicatives présentes dans le paquet. Cette clef assure seulement la confidentialité du contenu du message mais pas son intégrité, ce qui signifie que si les serveurs réseau et applicatifs sont distincts, le serveur réseau est capable de modifier le contenu du message. De ce fait, la spécification LoRaWAN recommande d'utiliser des méthodes de protections de bout en bout supplémentaires pour les applications qui nécessiteraient un degré de sécurité supérieur[2].
Afin d'assurer de façon unique l'identitĂ© des Ă©quipements d'extrĂ©mitĂ© et des applications, le protocole dĂ©finit Ă©galement les champs DevEUI et AppEUI chacun d'une longueur de 64 bits. DevEUI permet d'identifier l'Ă©quipement et AppEUI permet quant Ă lui d'identifier l'application qui traitera sa demande d'accĂšs au rĂ©seau. Ces champs sont configurĂ©s dans les Ă©quipements[2]. Lors de la procĂ©dure d'activation OTAA, l'Ă©quipement envoie en clair une requĂȘte non-chiffrĂ©e au serveur contenant les champs DevEUI, AppEUI ainsi qu'un nombre alĂ©atoire de 16 bits. Le serveur vĂ©rifie si l'Ă©quipement a utilisĂ© prĂ©cĂ©demment le nombre alĂ©atoire avant d'accepter sa requĂȘte. Si le nombre a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment utilisĂ© par l'Ă©quipement, le serveur peut implĂ©menter 2 comportements :
- Il ne traite pas la demande et traite la requĂȘte suivante si elle dispose d'un nombre valide;
- Il ne traite pas la demande et exclut de maniÚre permanente l'équipement du réseau[26].
Problématiques de sécurité
- Attaque par la procédure d'activation
La procĂ©dure d'activation dite Over the Air est initialisĂ©e par un Ă©change de messages : JOIN REQUEST, JOIN ACCEPT entre lâĂ©quipement et le serveur. Les informations du JOIN MESSAGE (AppEUI (8 octets), DevEUI (8 octets), and DevNonce (2 octets)) sont transmises en clair. Cette vulnĂ©rabilitĂ© peut ĂȘtre exploitĂ©e[27].
Taille(bytes) | 8 | 8 | 2 |
message d'activation
Join Request |
AppEUI | DevEUI | DevNonce |
- Dans le cas ou un Ă©quipement devant effectuer rĂ©guliĂšrement des procĂ©dures de JOIN du rĂ©seau, lâĂ©tude[28] de SeungJae Na montre qu'un attaquant peut utiliser une faille de sĂ©curitĂ© dans la requĂȘte dâaccĂšs au rĂ©seau et ainsi empĂȘcher des Ă©quipements d'utiliser le rĂ©seau LoraWAN. Pour cela l'attaquant Ă©coute et collecte toutes les requĂȘtes de demande dâaccĂšs (JOIN REQUEST) transmises en clair, analyse et envoie avant lâĂ©quipement la demande d'activation. Le serveur ayant rĂ©pondu Ă la demande JOIN REQUEST de l'attaquant, lorsque lâĂ©quipement veut rejoindre le rĂ©seau, le serveur le refusera.
- Le champ DevNonce est une valeur alĂ©atoire gĂ©nĂ©rĂ©e par lâĂ©quipement. Ce champ est utilisĂ© par le serveur pour distinguer la duplication de message d'activation. Si le serveur a dĂ©jĂ reçu la demande d'activation, il peut soit supprimer la demande et attendre une nouvelle demande avec un autre DevOnce, soit le serveur exclut dĂ©finitivement lâĂ©quipement du rĂ©seau. Bien que le protocole prĂ©conise l'utilisation de la premiĂšre option, certains constructeurs ont implĂ©mentĂ© la deuxiĂšme. LâĂ©tude de Tomasin en 2017 montre la probabilitĂ© d'une Attaque par dĂ©ni de service mĂȘme sans la prĂ©sence d'un attaquant, en raison de la rĂ©gĂ©nĂ©ration d'un DevNonce dĂ©jĂ utilisĂ© par l'objet, mais aussi la possibilitĂ© de gĂ©nĂ©rer des nombres alĂ©atoires afin d'effectuer une attaque par dĂ©ni de service d'un objet[27].
- Attaque par la méthode de Bit-Flipping Bit-flipping_attack (en)
LâĂ©tude de JungWoon Lee en 2017 montre la possibilitĂ© de changer un champ particulier sans dĂ©crypter le message sur le rĂ©seau LoRaWAN. La mĂ©thode de Bit-Flipping Bit-flipping_attack (en) peut ĂȘtre utilisĂ©e car sur le rĂ©seau LoraWAN le texte chiffre est prĂ©visible. JungWoon Lee propose une solution de contournement en changeant l'emplacement des octets dans les trames[29].
DĂ©ploiements
La LoRa Alliance annonce 62 réseaux publics d'opérateurs en service en décembre 2017 ainsi que plus de 100 pays avec un service LoRaWAN disponible[30].
- France : Objenious (filiale de Bouygues Telecom)[31] (jusqu'en 2024[32]), Orange[33]
- Pays-Bas : KPN[34]
- Suisse : Swisscom[35]
- Belgique : Proximus, Wireless Belgie[36]
- Afrique du Sud : Fastnet[37]
- Mondial : The Things Network est un rĂ©seau LoRaWAN open source qui est partiellement disponible dans 86 pays[38], basĂ© sur une communautĂ© de plus de 17 000 membres[38]. Il peut ĂȘtre utilisĂ© sans contrainte commerciale ou privĂ©e[39].
Comparatif technologique
LoRaWAN fait partie des réseaux étendus à faible consommation énergétique, définis par le terme anglais : LPWAN (Low Power Wide Area Network) Pour comparer les technologies présentes dans le Réseau LPWAN, il est important de distinguer la période précédant l'arrivée de ce réseau dans un premier temps (Pré LPWAN), de voir l'arrivée des différents réseaux ou protocoles LPWAN et enfin de les comparer.
Pré LPWAN
Les deux principales méthodes d'accÚs aux données reposaient soit sur des réseaux maillés utilisant des technologies de communication à courte portée (WPAN, WLAN) dans le spectre sans licence, soit sur des technologies cellulaires à longue portée, principalement 2G/GSM/GPRS.
Les technologies de transmission Ă courte portĂ©e multi-sauts, telles que ZigBee et Bluetooth, ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme un moyen viable de mettre en Ćuvre l'Internet des objets (Internet of Things ou IoT). Bien que ces technologies impliquent une trĂšs faible consommation d'Ă©nergie, la couverture trĂšs limitĂ©e constitue un obstacle majeur, en particulier lorsque les applications nĂ©cessitent une couverture urbaine. Ces types de rĂ©seau sont plus dĂ©taillĂ©s dans l'article Liaison sans fil Ă faible consommation Ă©nergĂ©tique.
Les rĂ©seaux cellulaires sans fil (2G/GSM/GPRS) sont capables de fournir une couverture omniprĂ©sente et peuvent jouer un rĂŽle fondamental dans la propagation de l'Internet des objets (Internet of Things IoT). Cependant, les normes (2G/GSM/GPRS) du rĂ©seau cellulaire n'ont pas Ă©tĂ© conçues pour fournir des services de type M2M Ă un grand nombre d'appareils[40]. De plus, les modems de ces appareils gaspillent une quantitĂ© importante d'Ă©nergie due Ă une Ă©coute permanente et Ă un fort besoin de puissance dâĂ©mission rĂ©ception[41].
LPWAN
Le développement des technologies LPWAN (Low Power Wide Area Network) doit permettre une couverture à longue portée de quelques kilomÚtres à quelques dizaines de kilomÚtres, consommer une puissance de fonctionnement ultra-faible et avoir la capacité de supporter un ensemble varié d'applications avec des exigences de transmission de données variées. Sur le plan commercial, un LPWAN doit avoir le mérite d'avoir un faible coût en termes de dispositifs, d'infrastructure et en spectre de fréquences[40].
- 2008
- On-Ramp Wireless est fondée en 2008, renommé Ingenu (en) en . Ingenu de On-Ramp Wireless a été le pionnier de la norme 802.15.4k. La société a développé et détient les droits de la technologie brevetée appelée RPMA (Random Phase Multiple Access). Contrairement aux autres solutions LPWAN, cette technologie fonctionne dans la bande des 2,4 GHz mais, grùce à une conception de couche physique robuste, elle peut toujours fonctionner sur des liaisons sans fil à longue portée et dans les environnements RF les plus difficiles[42].
- 2009
- SIGFOX, la premiÚre technologie LPWAN proposée sur le marché de l'internet des objets, a été fondée en 2009. La couche physique SIGFOX utilise la modulation sans fil à bande ultra étroite (UNB), et le protocole réseau est propriétaire SIGFOX. Le business model SIGFOX est celui d'un opérateur pour les services IoT, qui n'a donc pas besoin d'ouvrir les spécifications de ses modules internes. Les premiÚres versions de la technologie supportaient uniquement une communication unidirectionnelle ascendante, la communication bidirectionnelle est supportée depuis 2014[42] - [43] - [44].
- 2012
- Acquisition de la société Grenobloise Cycleo, inventeur de LoRaWan, par la société americaine Semtech[45]
- 2013
- Weightless (en) a développé trois standards ouverts pour LPWAN: Weightless-W, Weightless-N, et Weightless -P[43] :
- Weightless-W Standard publié en 2013, fonctionne dans les espaces blancs (non utilisés) de la télévision (470 -790 MHz).
- Weightless-N standard publié en 2015, étend la portée de Weightless-W et réduit sa consommation.
- 2015
- Entrée sur le marché de l'IoT des solutions industrielles Sigfox et OnRamp Wireless et LoRaWAN, et élaborations de norme coté ETSI et IEEE[45].
- 2015-2016
- 3GPP : les technologies d'accÚs radio cellulaire ; 3GPP a développé trois nouvelles technologies pour le support de l'internet des objets :
- eMTC (LTE Cat.M) : eMTC est une évolution des travaux développés dans la version 12 des normes 3GPP 36.- - -, il fonctionne dans les bandes LTE.
- NB-IoT : Internet des objets à bande étroite (les spécifications de base ont été achevées en ).
- EC-GSM-IoT : Couverture étendue à l'Internet des objets du GSM ; c'est une évolution du service de radiocommunication par paquets général évolué (EGPRS) vers l'Internet des objets[43].
2017
Création de la technologie Wize, une technologie LPWAN dérivée du standard Européen Wireless MBus EN13757[46] et utilisant la fréquence 169 MHz. Le protocole Wize a été créé par les entreprises françaises GRDF, Suez et Sagemcom. La technologie Wize est régie par la Wize Alliance[47].
Comparatif technique
Jean-Paul Bardyn, CTO de Semtech en 2016 a comparé différentes solutions pour répondre aux exigences des objets dédiés au segment LPWAN de l'internet des objets. Les marchés cibles des différentes solutions LPWAN sont majoritairement différents ; l'exploitation des bandes sous licence est plus avantageuse pour certains services ayant besoin de QoS et d'une latence garantie et les bandes sans licence offrent généralement une meilleure couverture, un coût moindre et nécessitent une puissance plus faible[48].
Dans sa comparaison en 2017 entre LoRa et NB-IoT, Yang montre que les deux types de réseau ont leur place sur le marché de l'internet des objets. LoRa se concentre sur les applications à faible coût. Alors que NB-IoT est orienté vers les applications qui requiÚrent une QoS élevée et une faible latence[49].
Standard / Propriétaire | Global Standard | Modulation | Bande fréquence | Débit (montant/descendant) | Distance | Nomb. de canaux UL : montant DL : descendant / signaux orthogonaux |
Topologie | Fonction de débit adaptatif | Authentification & chiffrement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
LoRa Alliance | LoRaWAN | CSS | Sub-GHz ISM band : EU (433 MHz, 868 MHz), US (915 MHz), Asia (430 MHz) | 0,3-37,5 kb/s (Lora) 50 kb/s (FSK) |
5 km (urbain), 15 km (rural) | 10 en EU, 64+8 (UL) et 8 (DL) aux Ătats-Unis plus multiple SFs | RĂ©seau en Ă©toile | oui | AES 128b |
Propriétaire | Sigfox | UNB DBPSK (UL), GFSK (DL) | Sub-GHz bande ISM : EU (868 MHz), US (902 MHz) | 100 b/s (UL) 600 b/s (DL) |
10 km (urbain), 50 km (rural) | 360 canaux | Réseau en étoile | non | chiffrement non supporté |
Propriétaire | Ingenu (en) RPMA | RPMA-DSSS (UL), CDMA (DL) | ISM band 2,4 GHz | 78 kb/s (UL) 19,5 kb/s (DL) |
15 km (urbain) | 40 canaux 1 MHz, jusqu'à 1 200 signaux par canal | Réseau en étoile, Réseau hiérarchique | oui | 16B hash, AES 256b |
3GPP | LTE-Cat M (eMTC) Release 12 | UL : SC-FDMA DL : OFDMA | licence | UL : 1 Mb/s DL : 1 Mb/s |
11 km | ||||
LTE-Cat NB1 (NB-IoT) Release 13 | UL : SC-FDMA DL : OFDMA | licence | UL : 20 kbit/s (single-tone) 250 kbit/s (multi-tone) DL : 250 kbit/s |
1,5 km urbain, 20-40 km rural | |||||
EC-GSM, extended coverage GSM | 8 PSK, GMSK | licence | 240 kb/s | 1,5 km urbain, 20-40 km rural | |||||
Weightless-SIG (en) | Weightless-W | 16-QAM, BPSK, QPSK, DBPSK | 470-790 MHz | 1 kb/s-10 Mb/s | 5 km (urbain) | 16 ou 24 canaux (UL) | RĂ©seau en Ă©toile | AES 128b | |
Weightless-N | UNB DBPSK | Sub-GHz bande ISM EU (868 MHz), US (915 MHz) | 30 kb/s-100 kb/s | 3 km (urbain) | plusieurs canaux 200 Hz | RĂ©seau en Ă©toile | AES 128b | ||
Weightless-P | GMSK, offset-QPSK | Sub-GHz ISM band ou licensed | 200 b/s-100 kb/s | 2 km (urbain) | plusieurs canaux 12,5 kHz | RĂ©seau en Ă©toile | AES 128/256b | ||
DASH7 Alliance | DASH7 Alliance Protocol 1.x | GFSK | Sub-GHz 433 MHz, 868 MHz, 915 MHz | 9,6 - 55,6 - 166,7 kb/s | 0-5 km (urbain) | 3 différents types de canaux (le nombre dépend du type et de la région) | Réseau en étoile, Réseau hiérarchique | AES 128b | |
IEEE | IEEE 802.15.4k | DSSS, FSK | Sub-GHz ISM band & 2,4 GHz | 1,5 b/s - 128 kb/s | 5 km (urbain) | plusieurs canaux. Le nombre dépend du canal et de la modulation | Réseau en étoile | AES128b |
Lora Alliance
La LoRa Alliance est une association Ă but non lucratif dont le but est de standardiser le rĂ©seau LoRaWAN pour apporter un moyen fiable Ă l'internet des objets (IoT) pour se connecter Ă Internet. Cette association a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par Semtech et de nombreux acteurs industriels font partie de la LoRa Alliance pour garantir lâinteropĂ©rabilitĂ© et la standardisation de la technologie LoRa[52] - [53] - [54].
Références
- Raza 2017, p. 859
- LoRa Alliance 2016
- Raza 2017, p. 862
- Augustin 2016, p. 10
- Goursaud 2015, p. 4
- Adelantado2017 2017, p. 2
- Augustin 2016, p. 4
- Marcelis 2017, p. 101
- Georgiou 2017, p. 163
- Adelantado2017 2017, p. 3
- Casals 2017, p. 5
- Augustin 2016, p. 6
- Mikhaylov 2017, p. 3
- Raza 2017, p. 858
- Augustin 2016, p. 11
- Oniga 2017, p. 422
- Yu 2017, p. 335
- Kurtoglu 2017, p. 1166
- Bellini 2017, p. 4
- PetÀjÀjÀrvi 2017, p. 162
- Centenaro 2016, p. 65
- Yu 2017, p. 339
- PetÀjÀjÀrvi 2016, p. 5
- « Zozio - Accueil », sur www.zozio.tech (consulté le )
- Aras 2017, p. 3
- Tomasin 2017
- Tomasin 2017, p. 2
- Na 2017, p. 718
- Lee 2017, p. 551
- loraAllianceHome 2017
- Bouygues 2015
- « ArrĂȘt du rĂ©seau LoRaWAN de Bouygues Telecom, des services associĂ©s et de lâoffre Objenious Starter », sur Objenious (consultĂ© le )
- 01net 2015
- kpn 2015
- swisscom 2015
- geko2015 2015
- fastnet 2015
- TheThingNetwork 2017
- TheThingNetwork, 2017 et id 2015
- Yu 2017, p. 334
- Centenaro 2016
- Centenaro 2016, p. 63
- Adelantado 2017, p. 34
- Raza 2017, p. 6
- Margelis 2015, p. 1
- (en-GB) Smart Energy International, « Wireless M-Bus breaking new ground in metering & industrial applications », sur Smart Energy International, (consulté le )
- « Wize, le standard IoT qui transperce les murs et sous-sols », sur www.journaldunet.fr (consulté le )
- Bardyn 2016, p. 30
- Yang 2017, p. 144-145
- Raza 2017, p. 861
- Raza 2017, p. 863
- lemagit 2016
- Lora Alliance Home 2016
- Business Wire 2016
Bibliographie
Spécifications
- (en) LoRa Alliance, LoRaWAN Specification, , 70 p. (lire en ligne).
Publication à comité de relecture
- (en) Ferran Adelantado, Xavier Vilajosana, Pere Tuset-Peiro, Borja Martinez et Joan Melia-Segui, « Understanding the Limits of LoRaWAN », IEEE Communications Magazine, vol. 55, no 9,â , p. 34-40 (ISSN 0163-6804, DOI 10.1109/MCOM.2017.1600613).
- (en) Usman Raza, Parag Kulkarni et Mahesh Sooriyabandara, « Low Power Wide Area Networks: An Overview », IEEE Communications Surveys & Tutorials, vol. 19, no 2,â , p. 855-873 (ISSN 1553-877X, DOI 10.1109/COMST.2017.2652320).
- (en) Konstantin Mikhaylov, Juha PetĂ€jĂ€jĂ€rvi et Jussi Haapola, « D2D communications in LoRaWAN Low Power Wide Area Network: From idea to empirical validation », 2017 IEEE International Conference on Communications Workshops (ICC Workshops),â (ISSN 2474-9133, DOI 10.1109/ICCW.2017.7962746)
- (en) Paul J. Marcelis, Vijay S. Rao et R. Venkatesha Prasad, « DaRe: Data Recovery through Application Layer Coding for LoRaWAN », 2017 IEEE/ACM Second International Conference on Internet-of-Things Design and Implementation (IoTDI),â (DOI 10.1145/3054977.3054978).
- (en) AloĂżs Augustin, Jiazi Yi et Thomas Clausen, « A Study of LoRa: Long Range & Low Power Networks for the Internet of Things », Sensors Special Issue Enabling the Move from Wireless Sensor Networks to Internet of Things and Cyber-Physical Systems,â (DOI 10.3390/s16091466).
- (en) Georges Margelis, Robert Piechocki et Dritan Kaleshi, « Low Throughput Networks for the IoT: Lessons learned from industrial implementations », 2015 IEEE 2nd World Forum on Internet of Things (WF-IoT),â (ISBN 978-1-5090-0366-2, DOI 10.1109/WF-IoT.2015.7389049).
- (en) Valentin Alexandru Stan, Radu Serban Timnea et Razvan Andrei Gheorghiu, « Overview of high reliable radio data infrastructures for public automation applications: LoRa networks », 2016 8th International Conference on Electronics, Computers and Artificial Intelligence (ECAI),â (ISBN 978-1-5090-2047-8, DOI 10.1109/ECAI.2016.7861130)
- (en) Georgiou Orestis et Raza Usman, « Low Power Wide Area Network Analysis: Can LoRa Scale? », IEEE Wireless Communications Letters, vol. 6, no 2,â , p. 162-165 (ISSN 2162-2337, DOI 10.1109/LWC.2016.2647247).
- (en) Sarra Naoui, Mohamed Elhoucine Elhdhili et Leila Azouz Saidane, « Enhancing the security of the IoT LoraWAN architecture », 2016 International Conference on Performance Evaluation and Modeling in Wired and Wireless Networks (PEMWN),â (ISBN 978-1-5090-2670-8, DOI 10.1109/PEMWN.2016.7842904)
- (en) Stefano Tomasin, Simone Zulian et Lorenzo Vangelista, « Security Analysis of LoRaWAN Join Procedure for Internet of Things Networks », Wireless Communications and Networking Conference Workshops (WCNCW), 2017 IEEE,â (ISBN 978-1-5090-5908-9, DOI 10.1109/WCNCW.2017.7919091).
- (en) Martin Bor, John Vilder et Utz Roedig, « LoRa for the Internet of Things », EWSN '16 Proceedings of the 2016 International Conference on Embedded Wireless Systems and Networks,â , p. 361-366 (ISBN 978-0-9949886-0-7, DOI 10.1109/WF-IoT.2015.7389049)
- (en) Martin Bor, Utz Roedig, Thiemo Voigt et Juan M.Alonso, « Do LoRa Low-Power Wide-Area Networks Scale? », MSWiM '16 Proceedings of the 19th ACM International Conference on Modeling, Analysis and Simulation of Wireless and Mobile Systems,â , p. 59-67 (ISBN 978-1-4503-4502-6, DOI 10.1145/2988287.2989163)
- (en) Valery Tikhvinskiy, Pavel Korchagin, Grigory Bochechka, Andrey Gryazev et Altay Aytmagambetov, « Spectrum sharing in 800 MHz band: Experimental, estimation of LoRa networks and air traffic control radars co-existence », 2017 International Symposium on Electromagnetic Compatibility - EMC EUROPE,â (ISBN 978-1-5386-0689-6, DOI 10.1109/EMCEurope.2017.8094705)
- (en) Lorenzo Vangelista, « Frequency Shift Chirp Modulation: The LoRa Modulation », IEEE Signal Processing Letters, vol. 24, no 12,â , p. 1818-1821 (ISSN 1558-2361, DOI 10.1109/LSP.2017.2762960)
- (en) L. Angrisani, P. Arpaia, F. BonavolontĂ , M. Conti et A. Liccardo, « LoRa protocol performance assessment in critical noise conditions », 2017 IEEE 3rd International Forum on Research and Technologies for Society and Industry (RTSI),â (ISBN 978-1-5386-3906-1, DOI 10.1109/RTSI.2017.8065952)
- (en) Claire Goursaud et Jean Marie Gorce, « Dedicated networks for IoT : PHY / MAC state of the art and challenges », EAI endorsed transactions on Internet of Things, 2015,â (DOI 10.4108/eai.26-10-2015.150597).
- (en) A Kurtoglu, J Carletta et K.S. Lee, « Energy consumption in long-range linear wireless sensor networks using LoRaWan and ZigBee », 2017 IEEE 60th International Midwest Symposium on Circuits and Systems (MWSCAS),â (DOI 10.1109/MWSCAS.2017.8053135).
- (en) Juha PetĂ€jĂ€jĂ€rvi, Konstantin Mikhaylov et Matti HĂ€mĂ€lĂ€inen, « Evaluation of LoRa LPWAN technology for remote health and wellbeing monitoring », IEEE,â (ISSN 2326-8301, DOI 10.1109/ISMICT.2016.7498898)
- (en) Juha PetĂ€jĂ€jĂ€rvi, Konstantin Mikhaylov et Matti HĂ€mĂ€lĂ€inen, « Evaluation of LoRa LPWAN Technology for Indoor Remote Health and Wellbeing Monitoring », Springer US, vol. 24, no 2,â , p. 153â16 (ISSN 1068-9605, DOI 10.1007/s10776-017-0341-8).
- (en) LluĂs Casals, Bernat Mir, Rafael Vidal et Carles Gomez, « Modeling the Energy Performance of LoRaWAN », Sensors,â (DOI 10.3390/s17102364).
- (en) Pierre Neumann, Julien Montavont et Thomas NoĂ«l, « Indoor deployment of low-power wide area networks (LPWAN): A LoRaWAN case study », IEEE,â (DOI 10.1109/WiMOB.2016.7763213)
- (en) Bogdan Oniga, Vasile Dadarlat et Eli De Poorter, « Analysis, design and implementation of secure LoRaWAN sensor networks », IEEE,â (DOI 10.1109/ICCP.2017.8117042)
- (en) Bernat CarbonĂ©s Fargas et Martin Nordal Petersen, « GPS-free geolocation using LoRa in low-power WANs », IEEE,â (DOI 10.1109/GIOTS.2017.8016251).
- (en) Brecht Reynders, Wannes Meert et Sofie Pollin, « Power and Spreading Factor Control in Low Power Wide Area Networks », IEEE,â (ISSN 1938-1883, DOI 10.1109/ICC.2017.7996380)
- (en) Bruno Bellini et Alfredo Amaud, « A 5ΌΠwireless platform for cattle heat detection », IEEE,â (ISSN 2473-4667, DOI 10.1109/LASCAS.2017.7948089).
- (en) SeungJae Na, DongYeop Hwang et WoonSeob Shin, « Scenario and countermeasure for replay attack using join request messages in LoRaWAN », IEEE,â (DOI 10.1109/ICOIN.2017.7899580).
- (en) JungWoon Lee, DongYeop Hwang et JiHong Park, « Risk Analysis and Countermeasure for Bit-Flipping Attack in LoRaWAN », IEEE,â (DOI 10.1109/ICOIN.2017.7899554).
- (en) Marco Centenaro, Lorenzo Vangelista et Andrea Zanella, « Long-range communications in unlicensed bands: The rising stars in the IoT and smart city scenarios », IEEE,â (DOI 10.1109/MWC.2016.7721743).
- (en) Nikoleta Andreadou, Miguel Olariaga Guardiola et Gianluca Fulli, « Telecommunication Technologies for Smart Grid Projects with Focus on Smart Metering Applications », energies,â (DOI 10.3390/en9050375).
- (en) Fanghao Yu, Ziming Zhu et Zhong Fan, « Study on the feasibility of LoRaWAN for smart city applications », IEEE,â , p. 34-40 (DOI 10.1109/WiMOB.2017.8115748).
- (en) Emekcan Aras, Gowri Sankar Ramachandran, Piers Lawrence et Danny Hughes, « Exploring The Security Vulnerabilities of LoRa », 2017 3rd IEEE International Conference on Cybernetics,â (DOI 10.1109/CYBConf.2017.7985777).
- (en) Jean-Paul Bardyn, Thierry Melly et Olivier Seller, « IoT: The era of LPWAN is starting now », IEEE,â (DOI 10.1109/ESSCIRC.2016.7598235).
- (en) Wenjie Yang, Mao Wang et Jingjing Zhang, « Narrowband Wireless Access for Low-Power Massive Internet of Things: A Bandwidth Perspective », IEEE,â , p. 138-145 (DOI 10.1109/MWC.2017.1600298).
Publications diverses
- « Orange annonce le lancement de son réseau pour l'Internet des objets », sur 01net.com (consulté le ).
- (en) « LoRa, a new efficient network for devices », sur www.kpn.com (consulté le ).
- (fr + en + de) « Swisscom â Low Power Network », sur lpn.swisscom.ch (consultĂ© le ).
- « Proximus dĂ©bute le dĂ©ploiement de LoRa, son rĂ©seau mobile pour lâinternet des objets », sur geeko.lesoir.be (consultĂ© le ).
- (en) The Things Network, « The Things Network », sur The Things Network (consulté le ).
- (en) Wienke Giezeman, « No Permission Required - Foundersâ Letter », sur The Things Network (consultĂ© le ).
- « Semtech rachÚte le français Cycleo, fournisseur de blocs IP numériques permettant des transmissions sans fil sur de trÚs longues distances à trÚs bas coût », sur www.actutem.com (consulté le ).
- Jacques Marouani, « L'électronique se mobilise pour répondre aux enjeux de l'Internet des objets » (consulté le ).
- (en) « LoRa Alliance Member List », sur lora-alliance.org (consulté le ).
- (en-US) Semtech Corporation, « Semtech to Exhibit at LPWA, The IoT Networks Event with LoRa⹠Alliance on June 7-8 » (consulté le ).
- « LoRa : Bouygues Telecom va créer une division dédiée à l'internet des objets » (consulté le ).
- « IBM, Cisco Back Semtech's LoRa Radio for IoT | Electronics360 », sur electronics360.globalspec.com (consulté le ).
- « Flashnet at 5th LoRa Alliance - all members meet in Munchen, Germany - Display Plus », sur www.displayplus.net (consulté le ).
- « Endetec : nouvelle conquĂȘte dans le secteur Ă©nergĂ©tique ! - Mayflower, agence conseil en marketing & communication Ă Lyon et Paris », sur Mayflower, agence conseil en marketing & communication Ă Lyon et Paris, (consultĂ© le ).
- (en-US) « Thales Gemalto Trusted Key Manager » (consulté le ).
- « M2M : la technologie radio LoRa a désormais son alliance industrielle » (consulté le ).
- « Orange rejoint le conseil de l'Alliance LoRa - Aruco », (consulté le ).
- « Proximus adhÚre à l'alliance internationale LoRa », (consulté le ).
- « Qowisio rejoint l'Alliance LoRa et lance le premier réseau bi-mode 'UNB/LoRa' - Aruco », (consulté le ).
- « Sagemcom mise sur LoRa pour se diversifier dans lâInternet des Objets » (consultĂ© le ).
- « LoRa Wireless | LoRa Long Range M2M IoT | Radio-Electronics.Com », sur www.radio-electronics.com (consulté le ).
- (en-GB) Bicheno Scott, « SK Telecom first Asian operator to join LoRa IoT alliance », (consulté le ).
- Zone Bourse, « STMICROELECTRONICS : rejoint l'alliance LoRa, réseau spécialisé dans l'internet des objets | Zone bourse » (consulté le ).
- « ZTE joins hands with LoRa Alliance to help and create the China LoRa Application Alliance », sur IoT Now - How to run an IoT enabled business, (consulté le ).
- « Que signifie LoRa Alliance? - Définition par WhatIs.com » (consulté le )
- (en) « Lora Alliance home », sur www.lora-alliance.org (consulté le )
- (en) « CORRECTING and REPLACING New LoRa⹠Alliance to Enable Worldwide Mobility for the Internet of Things | Business Wire », sur www.businesswire.com (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- Internet des objets
- RĂ©seau sans fil
- SCHC, standard IETF de compression et fragmentation