Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993
La Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993 est la 38e édition de la Ligue des champions de l'UEFA, la compétition sportive interclubs la plus prestigieuse organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA). Cette édition de la Coupe d'Europe des clubs champions de football est la première à être disputée sous l'appellation « Ligue des champions ». Le nombre de participants est en légère augmentation par rapport aux éditions précédentes en raison notamment du nombre croissant de membres affiliés à l'UEFA à la suite du démantèlement de l'Union des républiques socialistes soviétiques en cours de saison 1991-1992. Seul le champion de chaque pays peut y participer. Le tenant du titre, le FC Barcelone se fait éliminer en huitièmes de finale par le club russe du CSKA Moscou, et ne dispute donc pas la phase de poules au tour suivant.

Sport | Football |
---|---|
Organisateur(s) | UEFA |
Édition | 38e (1re sous cette dénomination) |
Lieu(x) | Finale au Stade Olympique de Munich (Allemagne) |
Date | - |
Participants | 36 clubs européens, 32 à partir des seizièmes de finale |
Matchs joués | 82 |
Site web officiel | fr.uefa.com |
Tenant du titre |
![]() |
---|---|
Vainqueur |
![]() |
Finaliste |
![]() |
Buts | 215 |
Meilleur(s) buteur(s) |
![]() |
Navigation
La finale est jouée au Stade olympique de Munich le entre l'Olympique de Marseille et le Milan AC et voit la victoire des Phocéens sur le score de 1 à 0. C'est la première fois qu'un club français remporte la Ligue des champions.
Hymne et logo
Cette édition est marquée par l'apparition d'un hymne et d'un logo. L'hymne, composé par Tony Britten, est un arrangement d'un hymne des Coronation Anthems composé par Georg Friedrich Haendel[1]. Le logo, nommé Starball, est formé de huit étoiles noires formant un ballon, représentant les huit clubs qui sont alors présents lors de la phase de groupes[2]. L'emphase est faite sur la phase de groupes ; l'hymne ne retentit pas lors de la finale et lors des tours à élimination directe (il le ne sera qu'en 1994-1995).
Format
Le format testé lors de la Coupe des clubs champions européens 1991-1992 est conservé pour cette édition :
- Une phase à élimination directe, comprenant un tour préliminaire pour huit équipes, puis des seizièmes de finale joué par 32 champions nationaux, suivis des huitièmes de finale.
- Une phase de groupes, remplaçant les quarts de finale et demi-finales, qui consiste en deux mini-championnats de quatre équipes par groupe. Les deux vainqueurs de groupe se retrouvent en finale. En cas d'égalité de points entre deux ou plusieurs équipes, le classement est déterminé d'abord par la différence de points particulière entre les équipes à égalité puis la différence de buts particulière.
- Une finale jouée sur terrain neutre.
Participants
La dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques le , et l'indépendance de nombreuses anciennes républiques soviétiques va faire grimper le nombre de membres affiliés à l'UEFA et donc le nombre de participants potentiels à la compétition-phare de l'association. Lors de la saison 1992-1993, plusieurs nations de l'ex-URSS sont ainsi représentées pour la première fois en Ligue des champions : l'Ukraine, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Russie.
Trois autres nations sont également représentées pour la première fois dans la compétition. Il s'agit de la Slovénie, pays indépendant depuis le , des Îles Féroé, dont la fédération de football est affiliée à l'UEFA depuis le [3], et d'Israël, qui passe de la Confédération asiatique de football (AFC) à l'UEFA.
À l'opposé, les champions d'Albanie et de Yougoslavie ne peuvent s'aligner en raison du conflit dans les Balkans.
Le nombre de participants n'avait jamais dépassé 33, ils sont 36 pour cette édition 1992-1993, ce qui nécessite la mise en place d'un tour préliminaire pour réduire à 32 le nombre d'équipes dans le tableau principal.




Calendrier
Nom | Tirage au sort | Date aller | Date retour | Équipes participantes |
---|---|---|---|---|
Tour préliminaire | 19 août | 2 septembre | 8 | |
Seizièmes de finale | 15 juillet | 16 septembre | 30 septembre | 32 (4 + 28) |
Huitièmes de finale | 2 octobre | 21 octobre | 4 novembre | 16 |
Journées 1 et 5 Journées 2 et 6 Journées 3 et 4 | 6 novembre | 25 novembre 9 décembre 3 mars | 7 avril 21 avril 17 mars | 8 |
Finale | - | 26 mai 1993 à Munich | 2 |
Tour préliminaire
Un classement est établi par l'UEFA basé sur les coefficients des pays et des clubs sur les cinq dernières années, ne prenant pas en compte les résultats de tours préliminaires. Les huit équipes les moins bien classées jouent ce tour préliminaire tandis que les 28 autres sont directement qualifiés pour le tableau principal à 32 équipes[4].
Les matchs aller se déroulent le 19 août 1992 et les matchs retour le 2 septembre 1992.
Équipe 1 | Résultat | Équipe 2 | Aller | Retour |
---|---|---|---|---|
Shelbourne FC ![]() | 1 - 2 | ![]() | 0 - 0 | 1 - 2 |
Valletta FC ![]() | 1 - 3 | ![]() | 1 - 2 | 0 - 1 |
KÍ Klaksvík ![]() | 1 - 6 | ![]() | 1 - 3 | 0 - 3 |
NK Olimpija Ljubljana ![]() | 5 - 0 | ![]() | 3 - 0 | 2 - 0 |
Seizièmes de finale
Le tirage au sort des seizièmes de finale a lieu le 15 juillet 1992 à Genève[5]. L'UEFA utilise pour désigner les têtes de série une somme entre le coefficient UEFA du club et le coefficient UEFA de son association des cinq dernières années, en excluant les résultats de tours préliminaires[4].
Après avoir gagné l'aller 3-0, le VfB Stuttgart perd son seizième de finale retour 4-1 à Leeds ; en raison de la règle des buts marqués à l'extérieur, le club allemand est qualifié. Néanmoins, le VfB Stuttgart aligne lors de ce match 4 joueurs étrangers sur le terrain, alors que le règlement de l'époque n'en autorise que trois au maximum. L'UEFA donne donc match gagné sur tapis vert à Leeds United sur le score de 3-0 ; les deux équipes sont donc à égalité parfaite sur l'ensemble des deux matchs. Pour départager Stuttgart et Leeds un match d'appui, disputé à Barcelone, est donc joué[6].
Têtes de série | - | ||
---|---|---|---|
![]() | 3.116 | ![]() | 1.687 |
![]() | 3.052 | ![]() | 1.618 |
![]() | 2.974 | ![]() | 1.431 |
![]() | 2.710 | ![]() | 1.375 |
![]() | 2.594 | ![]() | 1.371 |
![]() | 2.476 | ![]() | 1.160 |
![]() | 2.412 | ![]() | 0.833 |
![]() | 2.339 | ![]() | 0.666 |
![]() | 2.323 | ![]() | 0.468 |
![]() | 2.287 | ![]() | 0.433 |
![]() | 2.116 | ![]() | 0.352 |
![]() | 2.080 | ![]() | 0.291 |
![]() | 2.029 | ![]() | 0.000 |
![]() | 1.993 | ![]() | 0.000 |
![]() | 1.974 | ![]() | 0.000 |
![]() | 1.777 | ![]() | 0.000 |
Les matchs aller se déroulent le 16 septembre 1992 et les matchs retour le 30 septembre 1992.
Équipe 1 | Résultat | Équipe 2 | Aller | Retour | Appui |
---|---|---|---|---|---|
Kuusysi Lahti ![]() | 1 - 2 | ![]() | 1 - 0 | 0 - 2ap | - |
AC Milan ![]() | 7 - 0 | ![]() | 4 - 0 | 3 - 0 | - |
Lech Poznań ![]() | 2 - 0 | ![]() | 2 - 0 | 0 - 0 | - |
PSV Eindhoven ![]() | 8 - 0 | ![]() | 6 - 0 | 2 - 0 | - |
FC Barcelone ![]() | 1 - 0 | ![]() | 1 - 0 | 0 - 0 | - |
Rangers FC ![]() | 3 - 0 | ![]() | 2 - 0 | 1 - 0 | - |
Slovan Bratislava ![]() | 4 - 1 | ![]() | 4 - 1 | 0 - 0 | - |
FK Austria Vienne ![]() | 5 - 4 | ![]() | 3 - 1 | 2 - 3 | - |
FC Sion ![]() | 7 - 2 | ![]() | 4 - 1 | 3 - 1 | - |
Union Luxembourg ![]() | 1 - 9 | ![]() | 1 - 4 | 0 - 5 | - |
Víkingur Reykjavik ![]() | 2 - 5 | ![]() | 0 - 1 | 2 - 4 | - |
Maccabi Tel-Aviv ![]() | 0 - 4 | ![]() | 0 - 1 | 0 - 3 | - |
Glentoran FC ![]() | 0 - 8 | ![]() | 0 - 5 | 0 - 3 | - |
VfB Stuttgart ![]() | 4 - 5 | ![]() | 3 - 0 | 0 - 3 | 1 - 2 |
AEK Athènes ![]() | 3e - 3 | ![]() | 1 - 1 | 2 - 2 | - |
IFK Göteborg ![]() | 3 - 2 | ![]() | 2 - 0 | 1 - 2 | - |
Huitièmes de finale
Le tirage au sort des huitièmes de finale a lieu le 2 octobre 1992 à Genève[7]. L'UEFA utilise pour désigner les têtes de série une somme entre le coefficient UEFA du club et le coefficient UEFA de son association des cinq dernières années, en excluant les résultats de tours préliminaires[4]. Le lendemain de ce tirage, le VfB Stuttgart qui était qualifié voit son résultat du match retour annulé par l'UEFA ; Leeds United, qui gagnera finalement la confrontation, prendra la place de Stuttgart qui avait été tiré au sort en huitième de finale contre les Rangers[6]. De par cette décision, le match Leeds-Rangers oppose finalement deux équipes qui n'étaient ni l'une ni l'autre tête de série. Le Dinamo Bucarest qui a hérité au tirage de l'adversaire ayant le meilleur coefficient UEFA et l'un des grands favoris de la compétition (Olympique de Marseille), s'estime par conséquent lésé : en effet, si le tirage au sort avait eu lieu après cette décision, le club roumain serait devenu tête de série et aurait donc évité les meilleures équipes[6].
Têtes de série | - | ||
---|---|---|---|
![]() | 3.116 | ![]() | 2.323 |
![]() | 3.052 | ![]() | 2.287 |
![]() | 2.974 | ![]() | 2.116 |
![]() | 2.710 | ![]() | 2.080 |
![]() | 2.594 | ![]() | 2.029 |
![]() | 2.476 | ![]() | 1.993 |
![]() | 2.412 | ![]() | 1.974 |
![]() | 2.339 | ![]() | 1.777 |
Les matchs aller se déroulent le 21 octobre 1992 et les matchs retour le 4 novembre 1992.
Le tenant du titre, le FC Barcelone est éliminé dès les huitièmes de finale par le club russe du CSKA Moscou, qui bat les Blaugrana sur leur pelouse (3-2) lors du match retour. Les Moscovites ne confirment pas cet exploit par la suite en ne gagnant aucune rencontre dans leur poule au tour suivant.
Équipe 1 | Résultat | Équipe 2 | Aller | Retour |
---|---|---|---|---|
CSKA Moscou ![]() | 4 - 3 | ![]() | 1 - 1 | 3 - 2 |
Rangers FC ![]() | 4 - 2 | ![]() | 2 - 1 | 2 - 1 |
Slovan Bratislava ![]() | 0 - 5 | ![]() | 0 - 1 | 0 - 4 |
FC Bruges ![]() | 3e - 3 | ![]() | 2 - 0 | 1 - 3 |
FC Sion ![]() | 2 - 6 | ![]() | 2 - 2 | 0 - 4 |
Dinamo Bucarest ![]() | 0 - 2 | ![]() | 0 - 0 | 0 - 2 |
AEK Athènes ![]() | 1 - 3 | ![]() | 1 - 0 | 0 - 3 |
IFK Göteborg ![]() | 4 - 0 | ![]() | 1 - 0 | 3 - 0 |
Phase de groupes
Clubs qualifiés en phase de groupe. ![]() ![]() ![]() |
Le tirage au sort a lieu le 6 novembre 1992 à Genève. Il est intégral[9] - [10].
Les jours de match sont fixés les 25 novembre 1992, 9 décembre 1992, 3 mars 1993, 17 mars 1993, 7 avril 1993 et 21 avril 1993. Une victoire rapporte 2 points, un match nul 1 point, et une défaite 0 point.
- Légende
- Qualifié pour la finale
Groupe A
Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff | Résultats (▼ dom., ► ext.) | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
9 | 6 | 0 | +10 | ![]() | 1-1 | 3-0 | 6-0 | |
2 | ![]() |
8 | 6 | 0 | +2 | ![]() | 2-2 | 2-1 | 0-0 | |
3 | ![]() |
5 | 6 | 3 | -3 | ![]() | 0-1 | 1-1 | 1-0 | |
4 | ![]() |
2 | 6 | 4 | -9 | ![]() | 1-1 | 0-1 | 1-2 |
- Journée 1
Rangers FC ![]() |
2 - 2 | ![]() |
Ibrox Stadium, Glasgow | ||
19 h 30 |
McSwegan ![]() Hateley ![]() |
(0 - 1) | Bokšić ![]() Völler ![]() |
Spectateurs : 41 624 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
FC Bruges ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stade Jan Breydel, Bruges | ||
20 h 30 |
Amokachi ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 15 433 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
- Journée 2
Olympique de Marseille ![]() |
3 - 0 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | ||
20 h 30 |
Sauzée ![]() Bokšić ![]() ![]() |
(3 - 0) | Spectateurs : 27 500 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
CSKA Moscou ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Ruhrstadion, Bochum | ||
20 h 30 |
(0 - 1) | Ferguson ![]() |
Spectateurs : 9 341 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
- Journée 3
CSKA Moscou ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade olympique, Berlin | ||
20 h 30 |
Faizulin ![]() |
(0 - 1) | Pelé ![]() |
Spectateurs : 20 000 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
FC Bruges ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade Jan Breydel, Bruges | ||
20 h 30 |
Dziubiński ![]() |
(1 - 0) | Huistra ![]() |
Spectateurs : 19 000 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
- Journée 4
Olympique de Marseille ![]() |
6 - 0 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | ||
20 h 30 |
Sauzée ![]() ![]() ![]() Pelé ![]() Ferreri ![]() Desailly ![]() |
(3 - 0) | Spectateurs : 40 000 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Rangers FC ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Ibrox Stadium, Glasgow | ||
19 h 30 |
Durrant ![]() Nisbet (en) ![]() |
(1 - 0) | Staelens ![]() |
Spectateurs : 42 731 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
- Journée 5
Olympique de Marseille ![]() |
1 - 1 | ![]() |
Stade Vélodrome, Marseille | ||
20 h 30 |
Sauzée ![]() |
(1 - 0) | Durrant ![]() |
Spectateurs : 40 000 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
CSKA Moscou ![]() |
1 - 2 | ![]() |
Stade olympique, Berlin | ||
20 h 30 |
Sergeyev ![]() |
(1 - 1) | Schaessens ![]() Verheyen ![]() |
Spectateurs : 2 500 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
- Journée 6
FC Bruges ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Stade Jan Breydel, Bruges | ||
20 h 30 |
(0 - 1) | Bokšić ![]() |
Spectateurs : 18 993 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Rangers FC ![]() |
0 - 0 | ![]() |
Ibrox Stadium, Glasgow | ||
20 h 30 |
(0 - 0) | Spectateurs : 43 142 Arbitrage : ![]() | |||
Rapport |
Groupe B
Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff | Résultats (▼ dom., ► ext.) | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | ![]() |
12 | 6 | 0 | +10 | ![]() | 4-0 | 1-0 | 2-0 | |
2 | ![]() |
6 | 6 | 3 | -1 | ![]() | 0-1 | 1-0 | 3-0 | |
3 | ![]() |
5 | 6 | 3 | 0 | ![]() | 0-1 | 2-0 | 2-2 | |
4 | ![]() |
1 | 6 | 5 | -9 | ![]() | 1-2 | 1-3 | 0-1 |
- Journée 1
AC Milan ![]() |
4 - 0 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
20 h 30 |
van Basten ![]() ![]() ![]() ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 61 000 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
FC Porto ![]() |
2 - 2 | ![]() |
Estádio das Antas, Porto | ||
20 h 30 |
Magalhaes ![]() Zé Carlos (en) ![]() |
(1 - 1) | Romário ![]() ![]() |
Spectateurs : 50 000 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
- Journée 2
IFK Göteborg ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Ullevi, Göteborg | ||
20 h 30 |
P. Eriksson (en) ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 22 303 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
PSV Eindhoven ![]() |
1 - 2 | ![]() |
Philips Stadion, Eindhoven | ||
20 h 30 |
Romário ![]() |
(0 - 1) | Rijkaard ![]() Simone ![]() |
Spectateurs : 27 000 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
- Journée 3
PSV Eindhoven ![]() |
1 - 3 | ![]() |
Philips Stadion, Eindhoven | ||
20 h 30 |
Numan ![]() |
(1 - 3) | Nilsson ![]() Ekström ![]() ![]() |
Spectateurs : 27 500 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
FC Porto ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Estádio das Antas, Porto | ||
20 h 30 |
(0 - 0) | Papin ![]() |
Spectateurs : 55 000 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
- Journée 4
IFK Göteborg ![]() |
3 - 0 | ![]() |
Ullevi, Göteborg | ||
20 h 30 |
Nilsson ![]() Ekström ![]() Martinsson ![]() |
(2 - 0) | Spectateurs : 35 250 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
AC Milan ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
20 h 30 |
Eranio ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 67 389 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
- Journée 5
IFK Göteborg ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Ullevi, Göteborg | ||
20 h 30 |
(0 - 0) | Massaro ![]() |
Spectateurs : 40 300 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
PSV Eindhoven ![]() |
0 - 1 | ![]() |
Philips Stadion, Berlin | ||
20 h 30 |
(0 - 0) | Zé Carlos (en) ![]() |
Spectateurs : 25 750 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
- Journée 6
AC Milan ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stade Giuseppe Meazza, Milan | ||
20 h 30 |
Simone ![]() ![]() |
(2 - 0) | Spectateurs : 56 682 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
FC Porto ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Estádio das Antas, Porto | ||
20 h 30 |
Zé Carlos (en) ![]() Timofte ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 15 000 Arbitrage : ![]() | ||
Rapport |
Finale

La finale se joue en Allemagne au Stade olympique de Munich le . L'Olympique de Marseille dispute sa deuxième finale dans cette compétition après celle perdue en 1991 aux tirs au but face à l'Étoile rouge de Belgrade à Bari. L'AC Milan en est à sa sixième finale, son dernier succès remontant à 1990.
Ce match marque les retrouvailles entre l'attaquant Jean-Pierre Papin et l'OM, un an après le départ de l'attaquant international vers le Milan AC. Marcel Desailly le rejoindra cinq mois plus tard chez les Rossoneri.
Olympique de Marseille ![]() |
1 - 0 | ![]() |
Olympiastadion, Munich | ||
20 h 15 |
(![]() ![]() |
(1 - 0) | Spectateurs : 64 400 Arbitrage : ![]() ![]() | ||
Rapport |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Marseille
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Milan
|
|
![]() |
|
Meilleurs buteurs
Rang | Nom | Équipe | Buts |
---|---|---|---|
1 | ![]() |
![]() |
7 |
2 | ![]() |
![]() |
6 |
![]() |
![]() | ||
![]() |
![]() | ||
![]() |
![]() |
Affaire VA-OM et suites
Peu après la victoire finale de l'Olympique de Marseille, une affaire de corruption éclate dans le Championnat de France, concernant un match entre l'OM et l'US Valenciennes-A. joué 6 jours avant la finale : des joueurs valenciennois reçoivent une somme d'argent pour « lever le pied » afin de ne pas blesser de joueurs[11]. Cette affaire se conclut sur le retrait du titre de champion de France par la Fédération française de football. L'OM se voit retirer le droit de défendre son titre pour l'édition 1993-1994[12], et le droit de jouer la Coupe intercontinentale 1993 ainsi que la Supercoupe de l'UEFA 1993[13]. Malgré plusieurs allégations par la suite, les enquêtes de l'UEFA et de la FFF n'établiront aucune preuve formelle de matchs truqués dans cette Ligue des champions 1992-1993, l'UEFA classant l'affaire[14].
Notes et références
- « Hymne de l'UEFA Champions League », sur fr.uefa.com (consulté le )
- (en) Michel Desbordes, Marketing and football : an international perspective, Butterworth-Heinemann, , 518 p. (ISBN 978-0-7506-8204-6, lire en ligne), p. 39-40
- (fo) FSF-Fótbóltssamband - Søgan
- (en) Pawel Mogielnicki, « Seeding for the European Cups (from 1979/80) », sur www.mogiel.net (consulté le )
- « FOOTBALL : Coupes d'Europe », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Football: Leeds ordered to play third match », The Independent, (lire en ligne, consulté le )
- « FOOTBALL : le tirage au sort des coupes européennes. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Le club allemand est qualifié lors du tirage au sort, avant la décision de l'UEFA de faire un match d'appui contre Leeds le 3 octobre 1992.
- (it) « Amaro servito in Coppa », L'Unità, , p. 28 (lire en ligne, consulté le )
- « Coupes sombres chez les grands », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le )
- Christophe Bouchet, Tapie, l'homme d'affaires, Seuil, , p. 125
- « Le foot européen exclut l'OM », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
- « Après les nouvelles sanctions internationales qui frappent le club phocéen, l'avenir de l'Olympique de Marseille est entre les mains de Bernard Tapie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « De nouvelles accusations de corruption portées contre l'OM de Tapie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )