Lieffrans
Lieffrans est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Lieffrans | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Vesoul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des monts de Gy | ||||
Maire Mandat |
Olivier Corberand 2020-2026 |
||||
Code postal | 70190 | ||||
Code commune | 70301 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
53 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 15″ nord, 5° 58′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 222 m Max. 255 m |
||||
Superficie | 4,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vesoul (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
| |||||
Géographie
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Lieffrans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vesoul, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,9 %), forêts (23,5 %), prairies (17,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
En 1801, Lieffrans-le-Grand absorbe Lieffrans-le-Petit et devient la commune de Lieffrans[8].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire de ce canton s'est étendu de 17 à 46 communes.
Intercommunalité
La commune est membre depuis 2009 de la communauté de communes des monts de Gy.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2020, la commune comptait 53 habitants[Note 3], en diminution de 13,11 % par rapport à 2014 (Haute-Saône : −1,57 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Équipements publics
La commune s'est dotée en 212 d'une nouvelle mairie de 235 m² conçue par M. Koenik, architecte[15].
Culture locale et patrimoine
Héraldique
Blason | D’azur à trois broyes d’or posées en fasce et rangées en pal, au chef bastillé d’argent de quatre pièces et deux demi chargé d’un émouchet essorant de gueules posé sur le merlon du milieu[16]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vesoul », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Lieffrans », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Le maire tire sa révérence », L'Est républicain, (lire en ligne) « Le 5 février dernier, Chantal Droit, maire de Lieffrans depuis 2010, a annoncé à ses conseillers sa décision de ne pas se représenter aux municipales. « Il est difficile de concilier cet engagement avec des responsabilités professionnelles », a-t-elle précisé, fière du travail accompli ».
- « Une nouvelle équipe à la mairie », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « La mairie inaugurée », L'Est républicain, (lire en ligne).
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).