Les Modérés
Les Modérés est un essai d'Abel Bonnard paru en 1936.
Les Modérés le drame du présent | |
Auteur | Abel Bonnard |
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Pays | France |
Genre | Essai |
Éditeur | Grasset |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1936 |
Nombre de pages | 330 |
Description
L'ouvrage est sous-titré Le Drame du présent.
Réception
À sa parution en 1936, Les Modérés est salué par de nombreuses critiques — notamment par Robert Brasillach dans L'Action française et André Bellessort dans Je suis partout[1] — ainsi que par Charles Maurras[2], par des hommes de lettres comme François Mauriac[3] ou André Suarès, et par certaines personnalités juives comme Henri Bergson, Henry Bernstein ou André Maurois, ce dernier saluant un « très beau livre, écrit dans une langue admirable et pensé noblement »[4].
Éditions
- 1936 (Grasset)
- Abel Bonnard (trad. Luigi Emery (it), préf. Luigi Emery), I moderati : il dramma del presente, Rome, Giovanni Volpe (it), , 171 p.
- Abel Bonnard, Les Modérés : le drame du présent, Paris, Le Labyrinthe, coll. « Livre-club du labyrinthe », , 247 p. (ISBN 2-86980-004-5, BNF 34966733)Édition définitive établie par Olivier Mathieu.
- Abel Bonnard, Les modérés : le drame du présent, Paris, Grands classiques, coll. « Les grands classiques de l'homme de droite », , 236 p. (ISBN 2-909923-02-9, BNF 35588952)Édition de Philippe Baillet.
- Abel Bonnard (ill. Maria ComaK), Les Modérés, Saint-Denis, Kontre Kulture, coll. « Les InfréKentables », , 236 p. (ISBN 978-2-36725-034-2 et 2-36725-034-0)Édition à l'instigation d'Emmanuel Ratier.
- Abel Bonnard (avant-propos de Saint-Paulien), Les Modérés, Coulommiers, Déterna, coll. « Documents pour l’Histoire », , 231 p.
Postérité
C'est le dernier livre apprécié avant sa mort par Henri de Régnier[2]. Jacques Bardoux l'a vu comme « le plus grand écrivain français du XXe siècle »[3]. Georges Guilbaud déclarera à Bonnard : « Je vous ai lu avec la rage au ventre et la passion au cerveau car vous stigmatisiez une société médiocre et oppressive avec des formules frappées dans le bronze »[1].
Les Modérés est quelquefois considéré comme une théorie du centrisme[5].
Notes et références
- Maud de Belleroche, Le Ballet des crabes, Filipacchi, 1975.
- « Le drame du présent. Les Modérés d'Abel Bonnard », juanasensio.com
- « Sur Abel Bonnard », abelbonnard.free.fr
- Simon Epstein, Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, éditions Albin Michel, 2008, p. 51.
- Philippe de Saint-Robert, « Le centrisme est aujourd'hui partout », lemonde.fr
Annexes
Bibliographie
- Philippe Baillet, « Modération, modérantisme, pseudo-conservatisme : Les Modérés d'Abel Bonnard », dans Bernard Dumont, Gilles Dumont et Christophe Réveillard (dir.), La Culture du refus de l'ennemi : modérantisme et religion au seuil du XXIe siècle, Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2007 (ISBN 978-2-84287-451-3).