Le Zola
Le Zola est une salle de cinéma de Villeurbanne, située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est la seule salle de cinéma en activité de la ville.
Lieu | Villeurbanne (métropole de Lyon) |
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Nb. de salles | 1 |
Capacité | 243 places |
Format de langue | VOST |
Format de projection | numérique |
Format de son | Son numérique 5.1 |
Anciens noms | Le Family |
Site web | lezola.com |
Généralités
Description
Le Zola est situé au numéro 117 du cours Émile-Zola de Villeurbanne, à proximité du croisement avec le cours de la République.
Le cinéma dispose d'une unique salle, avec un balcon, pour une capacité totale de 243 places (dont 2 places PMR).
Accès
Le cinéma est desservi par la station République - Villeurbanne de la ligne A du métro de Lyon.
Programmation
Le cinéma est exploité par l'association Pour le Cinéma, qui propose, outre une programmation habituelle d'art et essai, trois festivals annuels :
- Ciné O'Clock, un festival de cinéma britannique et irlandais, durant 9 jours, en février ;
- les Reflets du cinéma ibérique et latino-américain, durant 15 jours, en mars ;
- le Festival du film court de Villeurbanne, un festival de courts métrages, durant 10 jours, en novembre.
Historique
La salle de cinéma est construite dans les années 1920 par Marius Meunier-Rivière, charcutier et propriétaire d'une importante charcuterie du cours Émile-Zola[1]. Il est à l'origine baptisé Le Family[2].
Dans les années 1930, Périgot-Fouquier, incarnant son personnage lyonnais de la mère Cottivet, faisait des représentations dans plusieurs salles Villeurbannaises, dont le Family[3].
En 1960, alors que le maire de Lyon Louis Pradel fait interdire la projection du film J'irai cracher sur vos tombes de Michel Gast sur le territoire de sa ville, Le Zola - alors baptisé le Family - fait partie des quatre salles villeurbannaises - avec le Casino, l'Iris et l'Eden - à programmer le film en dépit de l'interdiction lyonnaise[4].
En 1979, le cinéma est en difficulté financière et proche de la liquidation judiciaire[5]. La mairie de Villeurbanne décide de sauver le cinéma, rachète le fonds pour 280 000 francs et confie l'exploitation de la salle à l'association loi de 1901 Pour Le Cinéma[5].
Annexes
Bibliographie
- Philippe Videlier, Cinépolis, Genouilleux, Éditions La Passe du vent, coll. « Commune mémoire », , 132 p. (ISBN 978-2-84562-063-6)
Liens externes
- Ressource relative au spectacle :
- (en) Carthalia
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel