AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Le Plessis-HĂ©bert

Le Plessis-Hébert est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.

Le Plessis-HĂ©bert
Le Plessis-HĂ©bert
Une entrée du village.
Blason de Le Plessis-HĂ©bert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Laurence Mention
2021-2026
Code postal 27120
Code commune 27465
DĂ©mographie
Population
municipale
399 hab. (2020 en augmentation de 2,57 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 34 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 59â€Č 24″ nord, 1° 21â€Č 09″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 133 m
Superficie 11,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pacy-sur-Eure
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Plessis-HĂ©bert
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Plessis-HĂ©bert
GĂ©olocalisation sur la carte : Eure
Voir sur la carte topographique de l'Eure
Le Plessis-HĂ©bert
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Le Plessis-HĂ©bert

    GĂ©ographie

    Localisation

    Communes limitrophes du Plessis-HĂ©bert[1]
    Caillouet-Orgeville Pacy-sur-Eure (comm. dél. de Saint-Aquilin-de-Pacy) Fains
    Plessis-HĂ©bert Gadencourt
    Boisset-les-Prévanches La BoissiÚre
    (sur quelques centaines de mĂštres)
    Merey

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 650 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968[9] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Plessis-Hébert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (79,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), forĂȘts (18,2 %), prairies (3,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), zones urbanisĂ©es (2,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Pleissis Herbert (charte de Richard CƓur de Lion) et Plaiseis Herbert vers 1190[21], Pleiset Herberti en 1216 (bulle d’Honorius III), Pleseium en 1263[22].

    L'ancien français plessis désigne généralement un enclos formé de branches entrelacées, pouvant servir de protection.

    Dans la grande charte de Richard CƓur de Lion pour l'abbaye Saint-Taurin d'Évreux, Herbert de Croisy aumĂŽna aux religieux la dĂźme du Plessis. C'est cet Herbert qui a donnĂ© son nom au Plessis.

    Histoire

    La commune du Plessis-Hébert résulte de la fusion, le , des villages de Bosc-Roger[Note 7], de La Neuville-des-Vaux[Note 8] et du Plessis-Hébert.

    Les habitants du Plessis-HĂ©bert sont les Plessis-HĂ©bertois.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1803 1819 Simon Lejard
    1819 1831 Jean Auger
    1831 1835 Jacques Chedeville
    1835 1848 Jacques Théodore Auger
    1848 1860 François Lejard
    1860 1891 Alexandre Auger
    1891 1896 SĂ©raphin Duteurtre
    1896 1915 Alfred Ferment
    1915 1920 Dominique Auger
    1920 1925 Paul Levasseur
    1925 1937 ArsĂšne Maignan
    1937 1938 Georges Louis
    1938 1944 Albert Appert
    1944 1947 ArsĂšne Maignan
    1947 1977 Henry Beillard
    1977 1995 Jean Maës
    1995 2013[23] Claude Bricout
    2013 2014 Claude HĂ©rouard
    2014 2020 Michel Kaesser DVD Retraité
    2020 2021 Evelyne Dalon
    2021 En cours Laurence Mention
    Les données manquantes sont à compléter.
    Les données manquantes sont à compléter.

    Antérieurement à 1803, les maires n'étaient pas élus mais nommés par les autorités dirigeantes. Les recherches d'identification étant plus laborieuses la liste complétée sera connue ultérieurement.

    RĂ©sultats des Ă©lections du 9 mars 2008

    • Nombre d'inscrits : 317
    • Nombre de votants : 212
    • Nombre de bulletins nuls ou blancs : 10

    Nombre de voix obtenues :

    • Bricout : 146
    • Herouard : 151
    • Querolle : 165
    • Le Merer : 155
    • Nusbaum : 175
    • Dalon : 156
    • Potel : 175
    • Letellier : 162
    • Lamy : 160
    • Bobee : 147
    • Lecouvey : 158

    Élection du maire et des adjoints du 14 mars 2008

    • Maire : Claude Bricout
    • 1er adjoint : Claude Herouard
    • 2d adjoint : Jacqueline Potel

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[25].

    En 2020, la commune comptait 399 habitants[Note 9], en augmentation de 2,57 % par rapport Ă  2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    224199239203188167137238240
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    254258251230231234249182179
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    195205217221227209192189198
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    196201192258318345403411398
    2017 2020 - - - - - - -
    400399-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise en 1911.

    Lieux et monuments

    • ChĂąteau du Bosc-Roger[28], Logo monument historique Inscrit MH (2003) pour ce qui a trait au jardin potager au site archĂ©ologique, Ă  l'Ă©glise, au colombier et au mur de clĂŽture.
    • Église Saint-Étienne : possĂšde deux cloches de 1854 respectivement nommĂ©es :
      • Marie Philiberthe Constance Germaine pour la plus importante ;
      • Marie Louise EugĂ©nie pour la plus petite.

    HĂ©raldique

    Blason de Le Plessis-HĂ©bert Blason
    D'azur à la bande d'argent chargée d'une croisette de Malte de gueules, posée à plomb, accompagnée en chef d'une étoile et en pointe d'un lion le tout d'argent.
    DĂ©tails
    Création Denis Joulain. Adopté en novembre 2012.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Attesté sous la forme Boscus Rogeri dans un registre de Philippe Auguste.
    8. Attesté sous la forme Novavilla de Vallibus.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station mĂ©tĂ©ofrance Évreux-Huest - mĂ©tadonnĂ©es », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le )
    10. « Orthodromie entre Le Plessis-Hébert et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station mĂ©tĂ©orologique d'Évreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    12. « Station mĂ©tĂ©orologique d'Évreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    13. « Station mĂ©tĂ©orologique d'Évreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 158.
    22. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du dĂ©partement de l’Eure, Paris, , p. 170.
    23. Claude Bricout est décédé en cours de mandat, le 5 novembre 2013.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. Notice no PA27000055, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.