Le Plessis-HĂ©bert
Le Plessis-Hébert est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Le Plessis-HĂ©bert | |
Une entrée du village. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Laurence Mention 2021-2026 |
Code postal | 27120 |
Code commune | 27465 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
399 hab. (2020 ) |
Densité | 34 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 59âČ 24âł nord, 1° 21âČ 09âł est |
Altitude | Min. 55 m Max. 133 m |
Superficie | 11,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Pacy-sur-Eure |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ăvreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968[9] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,2 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Plessis-Hébert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (79,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), forĂȘts (18,2 %), prairies (3,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,7 %), zones urbanisĂ©es (2,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Pleissis Herbert (charte de Richard CĆur de Lion) et Plaiseis Herbert vers 1190[21], Pleiset Herberti en 1216 (bulle dâHonorius III), Pleseium en 1263[22].
L'ancien français plessis désigne généralement un enclos formé de branches entrelacées, pouvant servir de protection.
Dans la grande charte de Richard CĆur de Lion pour l'abbaye Saint-Taurin d'Ăvreux, Herbert de Croisy aumĂŽna aux religieux la dĂźme du Plessis. C'est cet Herbert qui a donnĂ© son nom au Plessis.
Histoire
La commune du Plessis-Hébert résulte de la fusion, le , des villages de Bosc-Roger[Note 7], de La Neuville-des-Vaux[Note 8] et du Plessis-Hébert.
Les habitants du Plessis-HĂ©bert sont les Plessis-HĂ©bertois.
Politique et administration
Antérieurement à 1803, les maires n'étaient pas élus mais nommés par les autorités dirigeantes. Les recherches d'identification étant plus laborieuses la liste complétée sera connue ultérieurement.
RĂ©sultats des Ă©lections du 9 mars 2008
- Nombre d'inscrits : 317
- Nombre de votants : 212
- Nombre de bulletins nuls ou blancs : 10
Nombre de voix obtenues :
- Bricout : 146
- Herouard : 151
- Querolle : 165
- Le Merer : 155
- Nusbaum : 175
- Dalon : 156
- Potel : 175
- Letellier : 162
- Lamy : 160
- Bobee : 147
- Lecouvey : 158
Ălection du maire et des adjoints du 14 mars 2008
- Maire : Claude Bricout
- 1er adjoint : Claude Herouard
- 2d adjoint : Jacqueline Potel
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[25].
En 2020, la commune comptait 399 habitants[Note 9], en augmentation de 2,57 % par rapport Ă 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau du Bosc-Roger[28], Inscrit MH (2003) pour ce qui a trait au jardin potager au site archéologique, à l'église, au colombier et au mur de clÎture.
- Ăglise Saint-Ătienne : possĂšde deux cloches de 1854 respectivement nommĂ©es :
- Marie Philiberthe Constance Germaine pour la plus importante ;
- Marie Louise Eugénie pour la plus petite.
HĂ©raldique
Blason | D'azur à la bande d'argent chargée d'une croisette de Malte de gueules, posée à plomb, accompagnée en chef d'une étoile et en pointe d'un lion le tout d'argent. |
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Détails | Création Denis Joulain. Adopté en novembre 2012. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Attesté sous la forme Boscus Rogeri dans un registre de Philippe Auguste.
- Attesté sous la forme Novavilla de Vallibus.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station mĂ©tĂ©ofrance Ăvreux-Huest - mĂ©tadonnĂ©es », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le )
- « Orthodromie entre Le Plessis-Hébert et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station mĂ©tĂ©orologique d'Ăvreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique d'Ăvreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Station mĂ©tĂ©orologique d'Ăvreux-Huest - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- François de Beaurepaire - 1981 - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure - Page 158.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du dĂ©partement de lâEure, Paris, , p. 170.
- Claude Bricout est décédé en cours de mandat, le 5 novembre 2013.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA27000055, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.