Le Glaizil
Le Glaizil est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le Glaizil | |||||
Le château de Lesdiguières. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Champsaur-Valgaudemar | ||||
Maire Mandat |
François Collin 2020-2026 |
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Code postal | 05800 | ||||
Code commune | 05062 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
166 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 7,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 45′ 16″ nord, 5° 59′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 774 m Max. 2 570 m |
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Superficie | 21,93 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gap (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Bonnet-en-Champsaur | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
- La mairie.
- L'église.
- Le monument aux morts.
- La croix du cimetière (1771).
- La croix devant l'église (1889).
Urbanisme
Typologie
Le Glaizil est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (29,8 %), prairies (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %), terres arables (1,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponyme
Le Glaizil, en occitan haut-alpin Lo Glaiziu, est attesté sous la forme latinisée Glaysilium en 1271 dans le cartulaire de l'abbaye de Valbonne; le Gleysil en 1516[8].
De l'occitan gleisa « église » et du suffixe diminutif -il au sens de « petite église »[8].
Il ressemble au toponyme Les Gleizolles de Saint-Paul-sur-Ubaye lui aussi issu de l'occitan gleisa, mais avec un autre suffixe. Il rappellerait peut-être l'existence d'une église primitive en ces lieux[9]. L'église aurait brûlé au XIXe siècle et la tour a été détruite en 1960 car elle menaçait de s'écrouler. Le terme latin ecclesia dont procède l'occitan gleisa peut recouvrir la notion d'église, mais non pas au sens du bâtiment, édifice, mais au sens d'un groupe de chrétiens constitué, implantation monastique.
Histoire
À la fin du XVIe siècle, François de Lesdiguières, natif de Saint-Bonnet, chef des protestants du Champsaur, fit construire un château fort au lieudit les Diguières, au nord du village du Glaizil. Cette seigneurie lui permit de devenir « duc de Lesdiguières ».
La tour carrée du cimetière du Glaizil, positionnée au cœur de l'actuel cimetière, serait le vestige d'une église Romane et d'une tour de vigie construites vers le XIIe siècle au cœur même du village. L'église aurait brûlé au XIXe siècle et la tour a été détruite en 1960 car elle menaçait de s'écrouler.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2020, la commune comptait 166 habitants[Note 3], en diminution de 6,74 % par rapport à 2014 (Hautes-Alpes : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Du château de François de Bonne, construit à la fin du XVIe siècle, il reste aujourd'hui, au hameau qui porte encore le nom de les Diguières, des ruines assez imposantes, qui disent assez bien l'importance du personnage, et de la position géographique du village à l'entrée du défilé du Drac, face à Saint-Firmin et son château[16].
- Ruines du château de Lesdiguières.
- Ruines du château de Lesdiguières.
- Ruines du château de Lesdiguières.
- Ruines du château de Lesdiguières.
- Chapelle.
Personnalités liées à la commune
François de Bonne, duc de Lesdiguières, maréchal de France, connétable de France et pair de France sous Henri IV et Louis XIII.
Héraldique
Blason | D'or à un créquier de gueules[17]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Le Glaizil sur le site de l'Institut géographique national
- Le site de la maison du tourisme du Champsaur-Valgaudemar
- Le site de l'office du tourisme de Saint-Bonnet
- Le Glaizil sur le site Mémoire du Champsaur
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 3, Librairie Droz, Genève, page 1513, (ISBN 2600028846).
- « Hautes-Alpes : Étymologies et toponymes », sur tchinggiz.org (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Château de Lesdiguières au Glaizil (YouTube).
- « La banque du blason »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).