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Laurent Lafon

Laurent Lafon, né le à Saint-Germain-en-Laye, est un homme politique français.

Laurent Lafon
Illustration.
Fonctions
Président de la commission de la Culture et de l’Éducation du Sénat
En fonction depuis le
(2 ans, 8 mois et 24 jours)
Élection
Prédécesseur Catherine Morin-Desailly
Sénateur français
En fonction depuis le
(5 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection 24 septembre 2017
Circonscription Val-de-Marne
Groupe politique UC
Conseiller de la MĂ©tropole du Grand Paris
Président du groupe UDI
En fonction depuis le
(7 ans, 5 mois et 8 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Président Patrick Ollier
Maire de Vincennes
–
(15 ans, 4 mois et 9 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection 9 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Patrick Gérard
Successeur Charlotte Libert-Albanel
Vice-président de la Métropole
du Grand Paris
–
(1 an, 9 mois et 1 jour)
Élection
Président Patrick Ollier
Conseiller régional d'Île-de-France
–
(13 ans, 3 mois et 20 jours)
Élection 28 mars 2004
Président Jean-Paul Huchon
Valérie Pécresse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise, France)
Nationalité Française
Parti politique UDI
Diplômé de IEP de Paris
Profession Professeur de finances publiques

Consultant en finances publiques locales[1] - [2] - [3] - [4], et professeur associé au CNAM, il est sénateur du Val-de-Marne. Il était le maire de la ville de Vincennes de 2002 jusqu’à son élection comme sénateur du Val-de-Marne.

Carrière professionnelle

Il est diplômé de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense en économétrie en 1986 et de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po) en 1989.

De 1992 à 1997, il est consultant au bureau régional des études économiques et financières.

De 1997 à 2004, il est directeur du département conseil en finances locales et intercommunalité chez Philippe Laurent Consultants.

Depuis 2002, il est professeur associé au CNAM au sein de l'équipe pédagogique « Territoires, département, villes, échanges et territoires ».

Il est l'auteur de plusieurs publications en finances publiques, sur la taxe professionnelle unique et la dotation globale de fonctionnement des groupements[5].

Maire de Vincennes

D'abord conseiller municipal à Vincennes en 1995, il est nommé adjoint aux finances et au domaine par Patrick Gérard, élu maire (UDF) en 2001. Après la démission de Patrick Gérard en 2002 en cours de mandat, Laurent Lafon est élu maire de Vincennes, à trente six-ans.

En , il est réélu à la suite du premier tour, sa liste ayant obtenu 59,76 % des suffrages exprimés.

Le , lors des élections municipales, il est réélu maire de Vincennes également à la suite du premier tour avec 66,37 % des voix.

Durant son mandat, il lance le « projet de ville », opération d'urbanisme qui modifie profondément l'aménagement de Vincennes de 2006 jusqu'en 2018. Le centre-ville de Vincennes est entièrement reconstruit avec la réhabilitation de la rue du Midi, de la place de l'Église, du cours Marigny mais aussi de la place Diderot et de la place Renon.

Au cours de son mandat, l’attractivité culturelle de Vincennes se développe. Le festival America est créé en 2002, le festival de cinéma en 2006 et le festival de la photo amateur en 2015. Vincennes obtient également le label Ville d’art et d’histoire. Un office de tourisme ouvre en 2012. En 2009, le maire prend position pour l'installation à Vincennes de la Maison de l'Histoire de France voulu par le président de la République Nicolas Sarkozy[6].

En 2016, la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France publie un rapport sur sa gestion de la ville de Vincennes, en notant que « la commune maîtrise sa situation financière en s’appuyant sur de bons équilibres de gestion »[7].

SĂ©nateur du Val-de-Marne

Aux élections sénatoriales 2017, il conduit une liste "La Relève ! " rassemblant des élus de Droite et du Centre. Le , il est élu sénateur du Val-de-Marne et démissionne de son mandat de maire de Vincennes, conformément à la loi sur le non-cumul des mandats.

Membre du groupe Union Centriste du Sénat, Laurent Lafon a participé à l'élaboration de plusieurs propositions de loi, notamment :

  • la proposition de loi visant Ă  renforcer la libertĂ© des Ă©tudiants de passer leurs examens[8]. Cette proposition de loi est adoptĂ©e en 2020 par le SĂ©nat par voie d'amendement lors de l'examen de la Loi de programmation de la recherche pour les annĂ©es 2021 Ă  2030, mais la mesure est retoquĂ©e par le Conseil Constitutionnel[9] ;
  • et la proposition de loi visant Ă  mettre en place un CyberScore, sur le modèle du Nutriscore, afin d'apprĂ©cier le niveau de protection des donnĂ©es personnelles par les plateformes numĂ©riques[10]. Cette proposition de loi est adoptĂ©e Ă  l'unanimitĂ© par le SĂ©nat en octobre 2020[11].

En , le Premier ministre Édouard Philippe le charge - jusqu'en - d'une mission temporaire ayant pour objet la mobilité académique dans l'accès au premier cycle de l'enseignement supérieur en Île-de-France[12]. Conformément aux préconisations de sa mission, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal met fin à la discrimination qui frappait les étudiants franciliens pour l'accès aux établissements d'enseignement supérieur parisiens[13].

Le , il est élu président de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat.

Il est désigné rapporteur de la mission d’information sur les conditions de la vie étudiante[14] constituée en février 2021 à l’initiative du groupe Union centriste. A l’issue d’une série d’auditions, la mission d’information met en évidence les difficultés et le malaise étudiant alors amplifiés par la crise sanitaire. Le rapport invite à en tirer les conséquences et à inscrire la vie étudiante au coeur des réflexions sur l’enseignement supérieur.

En novembre 2021, à la demande du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain, le Sénat a créé une commission d'enquête sur la fusion des médias[15] dont il est désigné Président. Le 29 mars 2022, après une cinquantaine d’auditions, la commission d’enquête remet son rapport incluant 32 propositions pour la modernisation du cadre de régulation.

A la suite des incidents survenus au Stade de France le 28 mai 2022, il produit avec le sénateur François Noël Buffet un rapport d’information au nom de la commission des lois et de la commission de la culture qui détaille le déroulement des évènements et identifie les dysfonctionnements survenus à cette occasion[16]. Aux termes de leurs travaux, les commissions ont formulé quinze recommandations pour s’assurer de la bonne organisation des grands événements sportifs.

Prises de position et engagement politiques

En 2002, 2007 et 2012, il apporte son soutien à François Bayrou lors du premier tour de l’élection présidentielle[17]. Au second tour, en 2007 et en 2012, il appelle à voter pour Nicolas Sarkozy.

À la création de l'UDI par Jean-Louis Borloo en 2012, il devient membre fondateur de l'UDI où il siège au comité exécutif provisoire. Il est également président de la Fédi, la fédération des élus locaux de l'UDI[18].

Laurent Lafon est élu au conseil régional d'Île-de-France pendant treize ans. En 2004, il est tête de liste dans le Val-de-Marne de la liste UDF conduite par André Santini aux élections régionales 2004. Il est élu conseiller régional (UDF) d'Île-de-France et siège à la commission permanente. Lors des élections régionales de , dans le Val-de-Marne, il est chef de file de la liste de la majorité présidentielle sur la liste d'union UMP et NC de Valérie Pécresse. Il préside alors le groupe NC, puis le groupe ARES qui devient, à la suite de la création du parti présidé par Jean-Louis Borloo, le groupe UDI.

Il est à nouveau tête de liste départementale Les Républicains-UDI-MoDem dans le Val-de-Marne, dans le cadre de la campagne de l'élection régionale de 2015 en Île-de-France conduite par Valérie Pécresse. Il intègre alors l'exécutif régional et devient Délégué spécial chargé de l'Exposition Universelle 2025[19].

Il est élu le vice-président de la métropole du Grand Paris[20].

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il co-signe une tribune de maires pour demander à François Fillon de retirer sa candidature à l'élection présidentielle et laisser place à un autre candidat de la droite et du centre[21].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Lire l'article «Inscrire le budget communal dans une politique financière», paru dans la Revue Française des Finances Publiques no 88, p. 79
  2. Lire l'article Groupements à TPU : les méthodes d'évaluation des transferts de charge ? paru dans La Lettre du Financier Territorial - avril 2000
  3. Lire l'article TPU : les enjeux du débat parlementaire paru dans La Gazette des communes du 1er février 1999
  4. Lire la Tribune : Quelle vie après la taxe professionnelle ? publiée dans Les Echos no 19088 du 5 février 2004
  5. « Publications de Laurent Lafon - CNAM » (consulté le ).
  6. « Laurent Lafon : Vincennes symbolise l’histoire de France », sur ParisDepeches.fr (consulté le )
  7. « Commune de Vincennes (Val-de-Marne) », sur Cour des comptes (consulté le )
  8. Sénat français, « Renforcer la liberté des étudiants de passer leurs examens - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  9. « Loi sur la recherche : le Conseil constitutionnel censure le délit réprimant l'intrusion dans les universités », sur Franceinfo, (consulté le )
  10. « Sécurité des données numériques: vers un « cyberscore » pour informer le consommateur ? », sur LEFIGARO (consulté le )
  11. « Certification de cybersécurité des plateformes numériques - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  12. Décret du 3 décembre 2018 chargeant un sénateur d'une mission temporaire (lire en ligne).
  13. le figaro, « Laurent Lafon : « Les bacheliers de Seine-Saint-Denis auront accès aux universités parisiennes » », sur Le Figaro Etudiant (consulté le ).
  14. « Conditions de la vie étudiante en France - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  15. « Commission d'enquête "Concentration des médias en France" - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  16. « Finale de la Ligue des Champions au Stade de France : un fiasco inévitable - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  17. lefigaro.fr, « Le clin d'œil de Bayrou au Nouveau Centre », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Bureau exécutif », La Fédération des élus DÉMOCRATES et INDÉPENDANTS,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Le nouvel exécutif régional », sur iledefrance.fr (consulté le ).
  20. Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le 1er janvier 2016. Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info,‎ (lire en ligne).
  21. « "Nous, élus de droite et du centre, demandons solennellement à François Fillon de se retirer" », lopinion.fr, 2 mars 2017.
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