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Laurent Jaoui (journaliste)

Laurent Jaoui est né le et est un journaliste sportif et écrivain français.

Laurent Jaoui
Naissance
Nationalité Drapeau de la France France
Profession journaliste sportif, écrivain ou écrivaine
Spécialité Football
Médias actuels
Pays Drapeau de la France France
Média Télévision
Fonction principale Rédacteur en chef de la rédaction sport de Canal+
Historique
Presse écrite Livres et magazines culturels
Radio Europe 1
Medi 1 radio
RFI
Europe 1 (2008-2010)
RTL
Télévision L'Équipe TV (1998)
France Télévisions
Canal+ (2010-2021)
Prime Video (depuis 2021)

Carrière

Télévision et radio

Laurent Jaoui a commencé sa carrière à Europe 1 dans les années 1990. Il travaille ensuite à Radio Méditerranée internationale (Médi 1), une radio franco-marocaine installée à Tanger. Il passe ensuite à RFI avant de participer en à la création de L'Équipe TV. Il est ensuite engagé par France 2, où il collabore à l'émission Stade 2. Il s'occupe de la rubrique football. Daniel Bilalian le nomme en 2007 rédacteur en chef adjoint de France 2 Foot. À l'arrêt de l'émission, il est pressenti pour devenir rédacteur en chef de Stade 2. Mais il rejoint finalement Europe 1 où il est nommé directeur adjoint des sports.

Été 2010, il rejoint Canal+ pour y diriger la rédaction de la chaîne d'information InfoSport. En 2012, il est promu directeur de la chaîne, avant que la direction ne lui demande d'étendre ses responsabilités à l’ensemble du Groupe Canal+, ou il exerce en tant que rédacteur en chef de la rédaction Sport - Football.

Il dirige l’antenne de la chaîne Sport+ la saison 2014-2015, avant de retourner à la direction de la rédaction d’Infosport+, la saison suivante. Aux côtés de Laurent Eichinger, il participe à la relance de la chaîne d’information sportive, effective lors de L’Euro 2016 de foot. Dès les Jeux Olympiques de Rio, il revient à Canal+ où il officie désormais en tant que directeur adjoint des rédactions sports.

Il participe occasionnellement à l'émission On refait le match avec Christophe Pacaud sur RTL[1]. Il est ensuite sollicité par Europe 1 pour devenir chroniqueur sur « Les grandes voix du sport », présentées par Lionel Rosso et « Libre arbitre », présentée par François Clauss.

En 2013, Laurent Jaoui parraine le Grand Match Sport[2], l’un des trois Grands Concours organisés par le Groupe Canal+ qui est alors ouvert à 13 écoles de journalismes reconnues par la profession[3].

Il enseigne régulièrement à l’École Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ), où il s’adresse à des étudiants spécialisés dans les filières radio et télévision.

En août 2020, Laurent Jaoui participe au film Kent, auteur de BD, entre ombre et lumière[4] en obtenant et conduisant un entretien exclusif avec Kent dans l'atelier de l'artiste. Le film, produit et réalisé par Benjamin Herzberg, Directeur de GASP! Editions[5] et ancien assistant de Will Eisner, revient sur la carrière d'auteur de Bande Dessinée de Kent dont son dernier roman graphique sur Elvis Presely avec Patrick Mahé. Diffusé sur youtube, le film, où Kent s'exprime sur Starshooter, Métal Hurlant, Futuropolis, Dionnet, Druillet, Tardi, Goscinny, Robial et Bernalin, et décrit son parcours et ses BD, rencontre un succès critique. Le journaliste BD Didier Passamonik décrit le film comme "un documentaire touchant, où l’artiste se livre" et lui consacre un article sur actuaBD "Kent, chanteur et romancier, météore discret de la bande dessinée"[6]. Le magazine culturel du9 rapporte que "le film met en lumière la démarche singulière de l’artiste, et fait sortir de l‘ombre un auteur important de la Bande Dessinée française."[7]

En été 2020, Laurent Jaoui co-produit et co-réalise avec Mathieu Jaubert le film Court-Circuit, un film documentaire de 60 minutes sur l'auteur, compositeur, acteur et chanteur français Benjamin Biolay et l'univers de la Formule 1 (diffusé en novembre 2020 sur Canal+). Le tournage, qui démarre autour du 1er Grand prix de Formule 1 de la saison le 5 juillet 2020, fait suite à l'album de Biolay GRAND PRIX, en hommage à la F1 et à ses héros. Grâce à ce film, Laurent Jaoui enregistre des confessions avec Alain Prost, un duo de Biolay avec un moteur Renault, et suit une immersion de Biolay à Maranello dans la légende Ferrari avec Jean Alesi, un ex de la Scuderia. Le film, en forme de road trip, présente des échanges inédits entre des professionnels de deux mondes, musique et sport, sur la performance et l’excellence, et est monté autour d'une bande son motorisée ponctuée de direct et d’images d'archives sur la légende de course automobile. Le film participe ainsi à tirer un trait d’union entre le sport et la culture, et à mettre en œuvre la première coproduction entre la Direction de la Création Décalée, et la Direction des Sports du Groupe Canal+.

Écrivain

Parallèlement, il publie régulièrement des ouvrages.

En 2004, avec Lionel Rosso, Politique Football Club aux éditions Calmann-Lévy, un ouvrage explorant la passion du football chez les politiques, tels que Martine Aubry, François Baroin, Claude Bartolone, Jean-Louis Borloo, Olivier Besancenot, Jean-Marc Ayrault, Jean-Luc Bennahmias, Julien Dray, Guy Drut, François Bayrou, et Jean-Louis Debré.

En 2006, sortie de Coach Vahid, une vie comme un roman, toujours avec Lionel Rosso, aux éditions Calmann-Lévy. L'ouvrage décrypte le système de l'entraineur de football bosniaque, Vahid Halilhodžić, tout en l'expliquant au travers des épreuves subies par l'homme depuis sa jeunesse.

En 2008, dix ans après que la France se soit glorifiée de son équipe Black-Blanc-Beur lors de la coupe du monde de 1998, il écrit Noirs en bleu, le football est-il raciste ? avec Jean-Yves Guérin, aux éditions Anne Carrière. Le livre est préfacé par Lilian Thuram et la critique reçoit l'ouvrage comme un "événement"[8], un "scoop"[9] provoquant même une certaine polémique[10].

En , il sort pour Autour du Livre, dans la collection Les Cahiers du Rock Rock Français (1977-83) - Chronique d'un rendez-vous manqué, une enquête "minutieuse et passionnée" (France Soir)[11] pour laquelle il a interviewé près de vingt interlocuteurs majeurs de la scène rock française de 1977 à 1983. Le livre est favorablement accueilli par la critique[11].

En 2013, il est approché par la revue Schnock[12], le "bookmag au ton décalé"[13] édité par La Tengo et diffusé par Flammarion. Il collabore à plusieurs numéros de ce trimestriel. Dans le numéro 6, il publie notamment deux articles sur Serge Gainsbourg, qui explorent le "come-back" du chanteur sur la scène musicale en 1978-1980. Au travers des collaborations atypiques de Serge Gainsbourg avec le groupe de rock français Bijou et avec l'attaché de presse Jacques Jakubowicz dit Jacky, Laurent Jaoui dans ses écrits met pour la première fois en lumière une "période occultée mais essentielle de la bio gainsbourienne" (Causeur)[14].

En 2014, dans le numéro 10 du magazine, Laurent Jaoui produit et écrit le dossier qui fait la Une du dixième numéro de Schnock[12], sur les acteurs des films mythiques Un éléphant ça trompe énormément et Nous irons tous au paradis, réalisés en 1976 et 1977 par Yves Robert. Laurent Jaoui signe notamment "Je ne suis pas un gai luron", une interview majeure de l'acteur et humoriste Guy Bedos. Dans cet article, Guy Bedos, qui vient alors de faire ses adieux à la scène[15] sur les tréteaux de l'Olympia, le à Paris, revient sur ses rôles et évoque les fondamentaux de sa carrière[16]. Laurent Jaoui complète l’évocation sur la camaraderie masculine des films d'Yves Robert par "L’enfoiré", un entretien approfondi avec l'acteur Claude Brasseur. Le dossier du Schnock sur le sujet est conseillé aux auditeurs de France Inter par le critique Eric Neuhoff dans l'émission de radio Le Masque et la Plume du dimanche [17], est évoqué sur France Culture dans Un Autre Jour est Possible[18] et est recommandé par plusieurs blogs[19] - [20]. En 2014-2017, sont également publiés une interview avec le comédien Jean-Luc Bideau dans le numéro 19, une autre avec Jean-François Balmer dans le numéro 22. Ainsi qu’un long entretien avec l’homme de radio et de télévision, Patrice Blanc-Francard, dans le numéro 24.

Dans le Grand Dossier du numéro 26 de Schnock sorti en , Laurent Jaoui publie[21] un entretien fleuve avec Jean-Loup Dabadie, de l’Académie française, où sont évoquées les relations de l’écrivain, dialoguiste et parolier avec Serge Reggiani, Jean Gabin, Michel Polnareff, Julien Clerc, Claude Sautet, Yves Robert, Yves Montand, Claude Pinoteau et Jean Dujardin. Les témoignages et considérations de Dabadie recueillis dans l'interview par Laurent Jaoui sont immédiatement repris par de nombreux organes de presse comme La Dépêche[22], Le Journal du dimanche[23], Voici[24], Closer[25], ou 20 Minutes[26], avec des titres polémiques comme "Quand Jean-Loup Dabadie traitait Michel Polnareff de "vieux con""[27] ou "Jean Dujardin : quand Jean-Loup Dabadie balance sec sur son ancien ami"[28].

Dans le Schnock n° 36, d'automne 2020, Laurent Jaoui publie un article de 12 pages : « Elton, Higelin, Bowie et moi », Laurent Thibault raconte les grandes heures du studio d'Hérouville." Il y raconte de nombreuses anecdotes inédites sur les rock stars qui ont séjourné et enregistré au studio du château et notamment comment, dans les années 70, sur le conseil d’Elton John, Laurent Thibault fait refaire l’acoustique de la cabine du studio pour ensuite y enregistrer les Bee Gees (Saturday Night Fever), Iggy Pop (The Idiot) et David Bowie (Low). Laurent Jaoui livre les secrets de Laurent Thibault dans la production de l'album No Man’s Land de Jacques Higelin ou encore J’aime regarder les filles de Patrick Coutin, dont il révèle que Thibault en a écrit la musique, mais sans la signer en sans avoir jamais reçu de rémunération de Patrick Coutin, et ce malgré le succès du la chanson.

Dernier livre en date de Laurent Jaoui, paru en 2021 aux éditions du Castor Astral: Hérouville, le château hanté du rock[29]. Ce récit retrace les quinze années d’existence de ce mythique studio d’enregistrement, à partir d'une trentaine de témoignages. L'ouvrage aux 90 photos et documents pour la plupart inédits est préfacé par Benjamin Biolay et contient une postface de Marie-Claude Magne ainsi q'un entretien entre Alain Dister et Laurent Thibault. Jaoui y raconte au travers de confessions insolites et recherches minutieuses comment des artistes tels qu'Elton John, David Bowie, T. Rex, Pink Floyd, Iggy Pop, Marvin Gaye, Bee Gees, Fleetwood Mac, Magma, Gong, Jacques Higelin, Patrick Coutin, CharlÉlie Couture, Bernard Lavilliers, ou Claude Nougaro ont vécu au château d'Hérouville des moments de création intenses et intimes.

Notes et références

  1. « rtl.fr/emission/on-refait-le-m… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. « Offres d’emploi - CANAL+ Groupe », sur Site marque employeur (consulté le ).
  3. « Offres d’emploi - CANAL+ Groupe », sur Site marque employeur (consulté le ).
  4. Benjamin Herzberg, « KENT, AUTEUR DE BD, ENTRE OMBRE ET LUMIÈRE », sur YouTube, (consulté le )
  5. « GASP Editions », sur www.gasp-editions.com (consulté le )
  6. « Kent, chanteur et romancier, météore discret de la bande (...) - ActuaBD », sur www.actuabd.com (consulté le )
  7. « Kent, auteur de BD, entre ombre et lumière » (consulté le )
  8. « Noirs en bleu : le football est-il raciste ? », sur rfi.fr (consulté le ).
  9. « leparisien.fr/sports/noir-en-b… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  10. « Vos questions sur le racisme dans le foot », sur 20minutes.fr via Wikiwix, (consulté le ).
  11. « Rock Français (1977-83) », sur adlivre.com via Wikiwix (consulté le ).
  12. « NameBright - Coming Soon », sur larevueschnock.com (consulté le ).
  13. http://www.livreshebdo.fr/medias---manifestations/actualites/lancement-de-%E2%80%9Cschnock%E2%80%9D-nouvelle-revue-d-actualite-diffusee-en-librairie/6722.aspx
  14. « Schnock n°6 : Gainsbarre à la barre ! - Causeur », sur Causeur, (consulté le ).
  15. Sandrine Blanchard, « La « der des ders » de Guy Bedos », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Schnock n°10 - Guy Bedos : «Coluche m'appelait Papa » (extraits) », sur la-tengo.com, webaviz.com (consulté le ).
  17. « Quel(s) film(s) voir cette semaine ? », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  18. « Écouter France Culture : la radio en direct et en réécoute », sur France Culture (consulté le ).
  19. http://blogs.lecho.be/lupourvous/2014/04/schnock-le-mook-qui-a%C3%A8re-les-souvenirs.html
  20. « Soyez Schnock !........ Critique aisée 14 », sur leblogdescoutheillas.com via Wikiwix (consulté le ).
  21. « Schnock n°26 | Schnock », sur larevueschnock.com (consulté le )
  22. « Jean-Loup Dabadie, ancien parolier de Michel Polnareff, balance sur le chanteur », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Le JDD, « Quand Jean-Loup Dabadie traitait Michel Polnareff de "vieux con" », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Caroline Perrin, « Michel Polnareff : ses blagues « à deux balles » lui ont coûté une célèbre amitié - Voici », Voici,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. Mélanie Faure, « "Michel Polnareff est devenu un vieux con" : Jean-Loup Dabadie balance », Closermag.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. « Michel Polnareff: Jean-Loup Dabadie, son ancien parolier, balance », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  27. Redaction JDD, « Quand Jean-Loup Dabadie traitait Michel Polnareff de "vieux con" », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  28. François Coulaud, « Jean Dujardin : quand Jean-Loup Dabadie balance sec sur son ancien ami », Closer,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « https://www.castorastral.com/livre/herouville-le-chateau-hante-du-rock/ »

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