Laurence Garnier
Laurence Garnier, née le à Lille (Nord), est une femme politique française. Membre du parti Les Républicains, elle est sénatrice de la Loire-Atlantique[1] depuis 2020 et vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire de 2015 jusqu'en 2020.
Laurence Garnier | |
Laurence Garnier au SĂ©nat. | |
Fonctions | |
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Sénatrice française | |
En fonction depuis le (2 ans, 8 mois et 1 jour) |
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Circonscription | Loire-Atlantique |
Groupe politique | LR |
Prédécesseur | Christophe Priou |
Vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire | |
– (4 ans, 10 mois et 9 jours) |
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Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Bruno Retailleau Christelle Morançais |
Conseillère municipale de Nantes | |
En fonction depuis le (15 ans, 3 mois et 23 jours) |
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Élection | 9 mars 2008 |
RĂ©Ă©lection | 30 mars 2014 15 mars 2020 |
Maire | Jean-Marc Ayrault Patrick Rimbert Johanna Rolland |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lille (Nord) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP (2002-2015) LR (depuis 2015) |
Diplômée de | Université Paris Est Créteil IEP de Paris |
Biographie
Parcours scolaire
Laurence Garnier est la fille d'une mère juriste et d'un père ingénieur. Elle passe son enfance dans le Val-de-Marne où elle est élève au lycée Montalembert. Elle est diplômée d'une maîtrise de lettres modernes de l’Université Paris Est Créteil et de Sciences Po Paris, en 2001[2].
Carrière professionnelle
Laurence Garnier commence sa vie professionnelle chez PSA Peugeot Citroën. Recrutée à la direction des ressources humaines en 2001, elle mène des missions de conduite du changement avant de devenir chef de projet des systèmes d'information (SAP) au service des achats[3]. Elle quitte l’entreprise en 2007.
Parcours politique
Après plusieurs années d’engagement associatif aux côtés de jeunes en difficulté scolaire et au sein de mouvements de jeunes, elle s’engage en politique au début des années 2000 à la suite d'une rencontre avec le maire de sa commune.
En 2005, elle s’installe à Nantes où elle a un ancrage familial et s’implique encore davantage dans le monde politique. Elle devient membre de la commission économie et finances de l’associationPassion Nantes présidée par François Pinte[4].
En 2007, elle prend une part dans la campagne des législatives de Sophie Jozan dans la 3e circonscription.
En 2008, elle est en 9ème position sur la liste de Sophie Jozan aux élections municipales de Nantes. La liste perd face à celle menée par Jean-Marc Ayrault. Elle devient alors conseillère municipale.
En 2009 à l’UMP, elle lance le réseau "Interp'elles"[5] qui rassemble des femmes de Loire-Atlantique issues de toutes les sensibilités de la droite et du centre, investies dans le monde professionnel, associatif et politique, et qui souhaitent se rencontrer, échanger, travailler ensemble.
En 2012, Laurence Garnier représente l’UMP aux élections législatives dans la 2e circonscription où elle a été battue par Marie-Françoise Clergeau (PS). A cette période elle est l’un des fers de lance de la « manif pour tous » au niveau local et s’engage activement contre le mariage pour tous.[6]
Pour les élections municipales de 2014 à Nantes, l’UMP fait réaliser un sondage pour départager les candidats potentiels, elle arrive alors en tête des sondés[7]. La commission nationale des investitures lui ouvre la voie en dépit de la candidature spontanée de Marie-Anne Montchamp, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy. Elle est battue par Johanna Rolland au second tour avec près de 44% des voix. Elle devient alors conseillère municipale et métropolitaine. Elle devient présidente du Groupe des élus de la Droite et du Centre – Ville de Nantes et co-présidente du Groupe Union du Centre et de la Droite – Nantes Métropole.
Le mandat de l’opposition menée par Laurence Garnier est notamment marqué par la restauration de la vente du ticket réduit de la TAN[8], les questions de sécurité[9] et l'aéroport Notre-Dame-Landes[10] - [11]. Elle s'est également exprimée sur les sujets culturels de la ville de Nantes comme l'Arbre aux hérons[12].
En 2015, pour les élections régionales, elle est tête de liste en Loire-Atlantique pour l'Union de la droite et du centre. La liste UMP-UDI menée par Bruno Retailleau remporte les élections. Elle devient 2e vice-présidente de la région Pays de la Loire chargée de la culture, du sport et de la vie associative.
En 2020, elle est tête de liste pour les élections municipales à Nantes avec le projet d'instaurer des maires de quartier au sein de la métropole. Elle arrive au second tour avec Johanna Rolland (PS) et Valérie Oppelt (LREM). Elle obtient 27,61% des voix. Elle est donc conseillère métropolitaine de Nantes.
En , elle renonce à son mandat de conseillère régionale pour devenir sénatrice de Loire-Atlantique[13], en remplacement de Christophe Priou[14].
Synthèse des fonctions et des mandats
Mandats locaux
- depuis le : conseillère municipale de Nantes
- 2015-2020 : conseillère régionale des Pays de la Loire
- -2020 : vice-présidente du conseil régional des Pays de la Loire
Mandat parlementaire
- depuis le : sénatrice de la Loire-Atlantique
Notes et références
- Composition du sénat.
- « Profil public de Laurence Garnier sur LinkedIn », sur LinkedIn (consulté le ).
- « Municipales 2014 - Nantes : Laurence Garnier, un caractère bien trempé, 26/01/2014 - Le Point », sur Le Point (consulté le ).
- « Nantes : qui est Laurence Garnier ? - France 3 Pays de la Loire », sur France 3 Pays de la Loire (consulté le ).
- Ibidem
- « Municipales 2014 - Nantes : Laurence Garnier, un caractère bien trempé »
- « Comment a été désignée Laurence Garnier tête de liste UMP aux municipales à Nantes ?, 16/10/2013 - France 3 Pays de la Loire », sur France 3 (consulté le ).
- « Nantes épinglée pour avoir supprimé de la vente les tickets de tram à tarif réduit, 14/03/2018 - 20 Minutes », sur 20 Minutes (consulté le ).
- « Nantes : « Ils ont “rafalé” à l’aveugle le bar à chicha », un jeune homme tué lors d’une fusillade, 24/04/2019 - Le Monde », sur Le Monde (consulté le ).
- « Nantes : Après l’abandon du nouvel aéroport, Nantes solde l’héritage Ayrault, 25/01/2018 - Le Monde », sur Le Monde (consulté le ).
- « Laurence Garnier : “Notre-Dame-des-Landes ou la faillite du politique”, 16/04/2018 - Valeurs Actuelles », sur Valeurs Actuelles (consulté le ).
- « A Nantes, la construction du monumental Arbre aux hérons est lancée, 14/03/2018 - L'Obs », sur L'Obs (consulté le ).
- « Laurence Garnier a choisi Nantes et renonce à son mandat de conseillère régionale », sur Ouest France (consulté le ).
- Yan Gauchard, « Politique. Laurence Garnier, sénatrice LR de Loire-Atlantique en novembre », Presse Océan,‎ (lire en ligne)
- « Portrait de Laurence Garnier », sur Site personnel de Laurence Garnier (consulté le ).