Accueil🇫🇷Chercher

Langelot sur la CĂ´te d'Azur

Langelot sur la Côte d'Azur est le vingt-cinquième roman de la série Langelot écrite par le Lieutenant X (pseudonyme de Vladimir Volkoff). Ce roman a été édité pour la première fois en 1976 chez Hachette dans la collection Bibliothèque verte.

Langelot sur la CĂ´te d'Azur
Image illustrative de l’article Langelot sur la Côte d'Azur
Une vue de la CĂ´te d'Azur

Auteur Lieutenant X
Pays Drapeau de la France France
Genre Espionnage
Éditeur Hachette
Collection Bibliothèque verte
Date de parution 1976
Type de média Policier / Espionnage
Illustrateur Maurice Paulin
Couverture Maurice Paulin
Nombre de pages 187
ISBN 2-01-001890-7
Chronologie
SĂ©rie Langelot

Personnages

« Les gentils »
  • Langelot (alias Pernette 2) : orphelin, agent du Service National d'Information Fonctionnelle (SNIF), blond, 1,68 m, mince, « traits menus mais durs ».
  • Line (surnom de Micheline Tresnel) : jeune secrĂ©taire.
  • Capitaine Montferrand : supĂ©rieur de Langelot ; chef de la section « Protection » du SNIF.
  • Lespinasse, enseigne de vaisseau de deuxième classe, de la Marine nationale.
« Les méchants »
  • M. Schmitsky : officiellement chef d'entreprise et physicien.
  • Charles Troquet (« Charlie ») : homme de main.
  • Serge Caplan : homme de main.
  • Dorissel : ingĂ©nieur.
  • Mme Lafflon (vraie identitĂ© : Huguette Landry) : secrĂ©taire de M. Schmitsky
  • M. Ledergue : ocĂ©anographe, complice et associĂ© de M. Schmitsky, s'exprime avec l'accent chuintant des auvergnats.

Résumé détaillé

Mise en place de l'intrigue

Lors d'un bal de fin d'Ă©tĂ© (le « bal Pernette Â») dans une commune de la CĂ´te d'Azur, une jeune femme, Line, est harcelĂ©e par deux jeunes gens. Langelot vient Ă  son secours. Durant la bagarre qui s'ensuit, Langelot prend le dessus ; l'un des jeunes gens perd une carte magnĂ©tique. Langelot la ramasse. Plus tard, en rentrant Ă  son hĂ´tel, il est attaquĂ© par les jeunes gens qui veulent Ă  tout prix rĂ©cupĂ©rer la carte. Langelot parvient Ă  les mettre en fuite.

Une fois ses vacances terminĂ©es, Langelot rapporte l'anecdote Ă  son chef, le capitaine Montferrand. Ce dernier demande Ă  la section « Renseignement Â» du SNIF d'envoyer un agent sur place pour une enquĂŞte de routine. Le lieutenant Lallemand prend contact avec Line et, sous la couverture d'un agent d'assurance, lui pose des questions. MĂ©fiante Line ne donne guère de renseignements Ă  l'enquĂŞteur. Elle concède seulement qu'elle est dactylo au sein de la sociĂ©tĂ© SAPCA, rĂ©cemment rachetĂ©e, que les deux jeunes gens qui l'ont ennuyĂ©e sont en fait des collègues de travail et que l’entreprise de chimie, qui fabrique des pigments, est dirigĂ©e par M. Schmitsky. Montferrand ordonne alors Ă  Langelot de retourner sur la CĂ´te d'Azur et de reprendre l'enquĂŞte.

EnquĂŞte de Langelot et de Line

Langelot retrouve Line et lui révèle la vérité : ses fonctions au sein du SNIF, les soupçons nés des suites de l'altercation, le besoin d'en savoir davantage sur les activités de la SAPCA. Line accepte de collaborer avec Langelot en lui fournissant des informations. Elle commence par lui remettre la liste du personnel de l'entreprise. Le SNIF découvre alors que la plupart des employés soit ont un casier judiciaire, soit ont eu des démêlés judiciaires. La SAPCA achète des composants, mais ne produit ni ne vend rien.

Langelot veut savoir ce que produit l'entreprise : des explosifs ? des armes ? La SAPCA dispose de deux bâtiments : le "A", accessible et le "B", situé sur une presqu'île, très protégé. Les salariés sont répartis entre les deux locaux, seuls treize d'entre eux accèdent au plus protégé et habitent dans le "A". Après quelques jours de préparation et d'observation grâce au bateau d'un jeune officier de marine détaché de Toulon, Lespinasse, Langelot organise, avec son aide, l'intrusion de nuit dans le bâtiment secret de la SAPCA : sautant d'un hélicoptère, il se pose sur le toit du local et y pénètre. Celui-ci est totalement vide, à l'exception d'une porte forte que Langelot ne peut ouvrir. Il repart en hélicoptère toujours piloté par Lespinasse.

Langelot se dit qu'il lui faut un informateur dans le bâtiment "B". Pour faire prendre du grade Ă  Line, il organise l'enlèvement de la secrĂ©taire du patron, Mme Lafflon, afin que Line obtienne son poste. Mme Lafflon, officiellement, part subitement en arrĂŞt maladie ; en rĂ©alitĂ© elle est gardĂ©e au secret dans les locaux du SNIF. La manĹ“uvre de Langelot rĂ©ussit : Ă  la suite de « l'indisponibilitĂ© Â» de Mme Lafflon, M. Schmitsky dĂ©cide que Line sera dĂ©sormais sa secrĂ©taire particulière. Langelot lui a fait croire que Line s'appelle en rĂ©alitĂ© Madeleine Trolier[1], qu'elle a escroquĂ© son dernier employeur, une banque et qu'elle est recherchĂ©e par la police. M. Schmitsky est ravi de disposer d'un moyen de pression sur Line.

Line dĂ©couvre alors que le chef d'entreprise a Ă©laborĂ© « un plan Â» pour gagner beaucoup d'argent, en contrepartie d'un terrible chantage.

Le plan de M. Schmitsky

Avec difficulté, Line contacte Langelot ; elle lui révèle qu'une série de quatorze courriers effroyables va être postée très prochainement. Langelot, avec l'aide de l'antenne "Midi" du SNIF, fait poser une fausse boîte aux lettres postale. Ils récupèrent les mystérieux courriers. Il s'agit de courriers de chantage : M. Schmitsky menace de faire exploser une bombe atomique dans la Méditerranée. Ce désastre entraînerait un gigantesque tsunami qui ravagerait la Côte d'Azur, tuant des milliers de personnes et détruisant villes et villages par dizaines. Afin d'éviter la catastrophe, vingt-quatre heures sont données au gouvernement français pour remettre dix milliards de francs (monnaie française en 1976). À défaut, la bombe explosera.

Ayant intercepté les lettres le soir vers 18 h, Langelot dispose donc de trente-six heures d'avance sur les bandits, puisque les courriers n'auraient dû être reçus par leurs destinataires que le lendemain. Langelot court à la SAPCA pour intercepter les malfrats : ceux-ci ont déjà quitté les lieux. Il découvre au sous-sol du bâtiment B l'usine atomique. Il contacte immédiatement Montferrand, qui réfère de la menace au chef du SNIF[2]. L'affaire prend une forte dimension ; Mme Lafflon est interrogée et confirme les plans sinistres de son patron ; elle précise que Schmitsky travaille avec un associé. En urgence, des savants atomistes sont contactés pour savoir s'il est possible de construire si facilement une bombe nucléaire, tandis que des océanographes sont appelés pour préciser l'endroit approximatif où devrait être placée une bombe atomique pour créer un raz-de-marée. Au petit matin, la bombe atomique est repérée. Les autorités françaises décident de ne pas la toucher : Schmitsky les a informés qu'elle est piégée. Toute tentative à l'encontre de la bombe provoquerait l'explosion nucléaire. Langelot va se coucher ; il se réveille à midi avec une idée. Il décide de la mettre en œuvre, seul.

Son hypothèse n'est fondée sur aucune preuve : il a l'intuition que l'un des trois savants océanographes pourrait bien être l'associé de M. Schmitsky. Avec Lespinasse tous deux se rendent au domicile parisien de M. Ledergue et procèdent à son enlèvement, avant de l'emmener dans le sud de la France.

DĂ©nouement

Les autoritĂ©s politiques paient la somme rĂ©clamĂ©e. M. Schmitsky reçoit dix milliards de francs. Il s'enfuit avec ses complices dans l'Ă®le de Formentera, aux BalĂ©ares, emmenant Line avec lui. Il n'a jamais eu l'intention de dĂ©sactiver la bombe : il annonce Ă  ses complices qu'il va ordonner Ă  distance le dĂ©clenchement de la bombe atomique. La destruction irrĂ©mĂ©diable de la CĂ´te d'Azur lui permettra de lancer la « CĂ´te saphir Â» Ă  Formentera. Celle-ci sera d'autant plus recherchĂ©e que la CĂ´te d'Azur sera ravagĂ©e par les eaux, dĂ©truite et contaminĂ©e par les radiations. Il actionne sa tĂ©lĂ©commande.

Mais la bombe a été désamorcée à temps. En effet, durant la nuit, Langelot et Lespinasse se sont rendus avec l'océanographe Ledergue auprès de la bombe nucléaire, repérée par le sous-marin Tryonix. Feignant de faire croire à Ledergue, abandonné sur un canot, que leur propre navire est en panne, ils laissent M. Ledergue leur dire comment désamorcer la bombe pour les sauver tous trois.

Ă€ Formentera, le capitaine Montferrand et le sous-lieutenant Langelot accompagnent la guardia civil dans l'arrestation de M. Schmitsky et de ses complices. Montferrand propose Ă  Line, qui a perdu son emploi, de venir travailler au SNIF ; la jeune femme accepte avec joie.

Remarques autour du roman

  • Ni le lieu exact oĂą se trouve la SAPCA ni le nom de la localitĂ© ne sont indiquĂ©s avec prĂ©cision. La ville dispose d'un port, d'une plage et d'un centre-ville ; Line y vit "34 rue de la Gare" (Cannes ne possède pas de rue de ce nom). Elle est nĂ©e Ă  Toulon, d'oĂą vient Lespinasse. Les noms des villes de Saint-Tropez, de Sainte-Maxime, de Grasse et surtout de Cannes sont citĂ©s de manière incidente. L'Alcazar, hĂ´tel oĂą descend Langelot, est situĂ© Ă  deux kilomètres de Cannes (Langelot contre Monsieur T, page 95).
  • Le fait qu’une Ă©quipe d'une demi-douzaine d'ingĂ©nieurs, techniciens et hommes de main soient en possession d'une arme nuclĂ©aire fabriquĂ©e par leurs soins Ă©tait, en 1976, particulièrement improbable.
  • Schmitsky sera Ă©voquĂ© dans un roman suivant, Langelot garde du corps (1979), dans lequel Langelot sortira du BrĂ©sil de la matière fissile cachĂ©e par Schmitsky.
  • Le chef de la section "Renseignement" du SNIF n'est pas nommĂ©[3]. Le discret capitaine Aristide apparaĂ®t au vingt-neuvième roman[4].

Références

  1. Langelot sur la CĂ´te d'Azur, Hachette, 1976, p. 75
  2. Langelot sur la CĂ´te d'Azur, Hachette, 1976, p. 129
  3. Langelot sur la CĂ´te d'Azur, Hachette, 1976, p. 24
  4. Langelot passe Ă  l'ennemi

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.