Lanches-Saint-Hilaire
Lanches-Saint-Hilaire est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Lanches-Saint-Hilaire | |||||
Église Saint-Médard à Saint-Hilaire. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Nièvre et Somme | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Waligora 2020-2026 |
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Code postal | 80620 | ||||
Code commune | 80466 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
132 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 06′ 15″ nord, 2° 08′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 136 m |
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Superficie | 5,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Flixecourt | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
La commune de Lanches-Saint-Hilaire est située à l'est d'Abbeville et au nord-ouest d'Amiens, le village est pratiquement à égale distance de ces deux agglomérations.
Nature du sol et du sous-sol
Dans la vallée, le sol est composé de terre franche. Un calcaire léger recouvre les coteaux. Sur le plateau, l'argile domine[1].
Relief, paysage, végétation
Le relief est accidenté. La vallée de la Domart (affluent de la Nièvre), se ramifie au centre du territoire en deux étroites vallées : la vallée du Chêne et la vallée de Gorges[1].
Hydrographie
Un seul cours d'eau coule sur la commune : la Domart qui naît au hameau de Saint-Hilaire. La nappe d'eau qui approvisionne les puits est peu profonde, pratiquement chaque maison dispose d'un puits en 1897[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Urbanisme et aménagement du territoire
La commune est composée de trois agglomérations :
- Lanches, le chef-lieu de commune et deux hameaux :
- Saint-Hilaire et
- Le Briquet, rattaché à Saint-Hilaire.
Voies de communication et transports
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 28 (Saint-Léger - L'Étoile - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80 [2].
Communes limitrophes
Au nord, la commune est bordée par Domesmont. Épécamps limite le village à l'ouest, Gorges est à l'est tandis que Berneuil est au sud-est et Domart-en-Ponthieu au sud-ouest, alors que Franqueville est à l'ouest et Ribeaucourt se situe au nord-ouest[1].
Urbanisme
Typologie
Lanches-Saint-Hilaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,1 %), forêts (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (9,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lanchenesquieres en 1140 ; Lanchenescuires entre 1160 et 1231 ; Lancenescuria en 1176 ; Lancenescures en 1201 ; Lacenescuires en 1226 ; Lancenesquires en 1226 ; Lanchienesquires en 1231 ; Lanche en 1507 ; Lanches en 1646 ; Lanches et St.-Hilaire en 1801 ; Lanches-Saint-Hilaire en 1850[10].
La tradition locale veut que l'origine du nom du village vienne du patois picard. « Lancher » signifie en effet tisser et cette activité a toujours été très représentée dans la localité. En 1897, 19 métiers à tisser sont encore en service dont 8 toute l'année[1]
Saint-Hilaire, ancienne dépendance de Lanches, est attesté sous les formes S. Hilarius en 1118 ; S. Hylarius en 1140 ; Saint Hylayre en 1301 ; Saint Hilaire en 1317 ; Saint Hilaire-les-Dommart, 1507 ; S. Hillaire en 1638[11].
Saint-Hilaire est un hagiotoponyme.
Histoire
Le village est le fief d’une des dernières branches bâtardes de l’illustre maison de Sainte-Aldegonde[12].
La commune abrite des souterrains refuges creusés dans la craie à l'époque de la féodalité, des muches. Une cinquantaine de vastes chambres y ont été aménagées pour abriter la population pendant les périodes difficiles des guerres. Des grilles en fer ferment ces vastes cellules en communication avec la localité voisine d'Épécamps[1]. Ce village caché a servi de repli pour les animaux et la population en 1645 quand l'armée espagnole a causé des ravages dans le secteur[1].
En 1897, le village compte 19 tisserands, un cordonnier, un charpentier, un maréchal-ferrant, un tonnelier et un bourrelier[1].
En 1940, un soldat inconnu perd la vie sur le territoire communal. Il repose dans le cimetière.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2020, la commune comptait 132 habitants[Note 3], en augmentation de 5,6 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Le village n'a plus d'école primaire.
Économie
L'agriculture est l'activité dominante de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Christophe à Lanches, du XVIIIe siècle.
- Église Saint-Médard à Saint-Hilaire, de 1780.
- Le clocher de l'église Saint-Médard.
- Le monument aux morts.
- Calvaire à Saint-Hilaire.
- Calvaire à Saint-Hilaire.
- Le clocher de l'église Saint-Christophe.
Voir aussi
Bibliographie
- François Caron, Un créquier dans une église du Ponthieu, Morinie, Maisons-Alfort,
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Leroy, 1897, Archives départementales de la Somme, Amiens.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 505 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 265 (lire en ligne sur DicoTopo) .
- François Caron, Un créquier dans une église du Ponthieu, Morinie, Maisons-Alfort, février 2007
- « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Somme » [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Thierry Griois, « Jean-Luc Waligora pour un second mandat à Lanches-Saint-Hilaire : Lutte contre les coulées de boue, réfection de l’église, travaux de voirie et de défense incendie figurent dans les projets de sa liste, au tiers renouvelée et équilibrée entre les deux agglomérations », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « près un premier mandat de conseiller municipal, Jean-Luc Waligora achève son second mandat, cette fois-ci en tant que maire, dans ce village de 130 habitants ».
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Note ZNIEFF.