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Lactaire délicieux

Lactarius deliciosus

Lactarius deliciosus
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Lactarius deliciosus, le Lactaire dĂ©licieux (illustration du peintre Allemand Albin Schmalfuß (1897)

EspĂšce

Lactarius deliciosus
(L.) Gray, 1821

Lactarius deliciosus, le Lactaire délicieux, est une espÚce de champignons basidiomycÚtes de la famille des Russulaceae. Il fait partie d'un groupe de Lactaires à latex orangé ou rougeùtre assez ressemblants, mais sa taille assez grande, son chapeau rouge orangé peu verdissant, sa chair à la saveur douce, son latex orange vif immuable, son pied court à fossettes et son biotope permettent de le différencier de ses espÚces proches. Strictement inféodé aux Pins, il est présent sur l'ensemble de l'Eurasie et des Amériques. Il s'agit d'un champignon comestible trÚs estimé des peuples du pourtour méditerranéen et partie prenante de la gastronomie provençale.

Taxonomie

Lactarius deliciosus, le Lactaire délicieux

Le naturaliste norvégien Carl von Linné théoricien de la nomenclature binomiale moderne décrit cette espÚce en 1753 dans son Species plantarum sous le nom Agaricus deliciosus et la classe dans le genre Agaricus. Le mycologue danois Elias Magnus Fries, dont les travaux sont précurseurs en mycologie, approuve et précise sa description qui deviendra la base de son actuelle définition. En 1821, elle est placée dans le genre Lactarius par le Britannique Samuel Frederick Gray[1]. Son épithÚte spécifique « deliciosus » (délicieux) est à mettre en relation avec ses qualités gustatives trÚs appréciées.

Ce taxon porte en français le nom vulgarisé et normalisé « Lactaire délicieux »[2]. Il porte également les noms vernaculaires « Catalan[3] », « Safrané[3] », « Pinin[4] », « Barigoule[5] » « Rude », « Catlan », « Roussillou », « Arugue », « Safran », « Pinet », « Sanguin », et « Marseillais ».

Systématique

Relations de parenté de L. lactarius
au sein de la section Dapetes (synonyme Deliciosini)[6] :
    • L. jaeticolor
          • L. deliciosus
            • L. hatsudake
              • L. horakji
              • L. quieticolor
            • L. paradoxus
            • L. miniatosporus
              • L. deliciosus var. deterimus
              • L. deliciosus var. olivaceosordidus
              • L. deliciosus var. deterrimus
                • L. deliciosus var. areolatus
                  • L. pornincis
                  • L. rubrilacteus

Le Lactaire dĂ©licieux est classĂ© dans la famille des Russulaceae car ses lamelles non fourchues sont rayonnantes et dĂ©currentes et sa chair prĂ©sente une texture grenue friable et cassante constituĂ©e de cellules sphĂ©riques : les sphĂ©rocystes. Ses spores prĂ©sentent des verrues ou des crĂȘtes et sont amyloĂŻdes, c'est-Ă -dire qu’elles deviennent violet pourpre foncĂ© sous l’action de solutions iodĂ©es comme le rĂ©actif de Melzer. Il est en association ectomycorhizienne[7] - [8].

Ce champignon est inclus dans le genre Lactarius à cause de sa chair traversée par des canaux laticifÚres desquels coule un latex plus ou moins abondant à la cassure[7] - [8].

Il appartient au sous-genre Lactarius caractérisé par sa cuticule généralement lisse, parfois fibrilleuse ou laineuse, ou à marge plus ou moins barbue, souvent lubrifiée ou visqueuse, mais jamais veloutée[7] - [8].

Cette espÚce appartient à la section Dapetes dont la section Deliciosini est un synonyme. Elle regroupe les espÚces au lait orangé à rouge vineux ou rougissant, parfois bleuissant et au chapeau de couleur orangé à rougeùtre ou violacé, parfois entiÚrement verdissant avec l'ùge[7] - [8] - [9].

Enfin, L. deliciosus est rangé au sein de la sous-section Deliciosini définie par son lait orangé à la coupe, parfois teintée de vert en vieillissant[7] - [8] - [10] - [11].

D'aprĂšs LinnĂ©, Lactarius deliciosus n'est qu'une seule et mĂȘme espĂšce et comprend une soixantaine de sous-espĂšces. Depuis 1753, 41 espĂšces, variĂ©tĂ©s et formes ont Ă©tĂ© publiĂ©es dans cette section en Europe, mais seules sept espĂšces sont reconnues par les mycologues des annĂ©es 1980 aux annĂ©es 2000[7] - [8] - [10] - [11] - [9]. En 2005, les travaux de Nuytinck & Verbeken permettent d'Ă©tablir que la section Deliciosi inclut L. pornincis au lait blanc et de synonymiser L. deterrimus et L. fennoscandicus ainsi que L. sanguifluus et L. vinosus[9].

En 2007, une étude phylogénétique de Nuytinck & Verbeken précise la place de chaque espÚce au sein de ce groupe et confirme les études d'André Marchand des années 1970 qui distinguaient ces espÚces en fonction de leur arbre associé[12]. Cependant, elle remet en question la spécificité de chaque taxon et considÚre la quasi-totalité des espÚces du groupe Deliciosini comme des sous-espÚces de L. deliciosus[6].

Description

Lactarius deliciosus, le Lactaire délicieux

Le Lactaire dĂ©licieux produit un sporophore au chapeau mesurant de 5 Ă  12 cm de diamĂštre parfois jusqu'Ă  16 cm. Il est charnu, lĂ©gĂšrement convexe, puis plat, dĂ©primĂ© au centre et enfin en forme d'entonnoir. Sa marge est mince, pruineuse chez les jeunes spĂ©cimens et longtemps enroulĂ©e, puis recourbĂ©e vers le bas et ondulĂ©e en vieillissant. Sa cuticule est mince, Ă©lastique, soyeuse, un peu visqueuse et brillante par temps humide, d'aspect glacĂ© quand elle est sĂšche, avec des zones concentriques Ă©videntes, souvent avec des fossettes, Ă©galement nommĂ©es scrobicules, et des guttules surtout vers la marge. Le chapeau est colorĂ© de crĂšme orangĂ©, rose orangĂ©, rouge orangĂ© ou orange chair ; les guttules et zonations Ă©tant plus foncĂ©es et tirant sur le brun rougeĂątre. Il prĂ©sente parfois des taches verdĂątres dans les lĂ©sions[4] - [3] - [8].

Ses lamelles sont épaisses et serrées, adnées à sub-décurrentes, minces et élastiques, avec de nombreuses lamellules arquées et fourchues au niveau du pied. Elles sont de couleur orange, jaune orangé ou orange saumoné pùle et ne verdissent pas sur les lésions. Leur sporée est crÚme jaune pùle[4] - [3] - [8].

Son pied, court et cylindrique, qui mesure de 2 Ă  4 cm de haut, parfois cm, pour 1 Ă  2 cm d'Ă©pais, rarement cm, est colorĂ© de blanc orangĂ© Ă  crĂšme orangĂ© et clairement couvert de fossettes irrĂ©guliĂšres plus foncĂ©es, de couleurs orange foncĂ©, rouge orangĂ© ou orange brun. Plein puis creux, il est souvent vermoulu. Il ne verdit pas[4] - [3] - [8].

Sa chair est ferme et Ă©paisse, gĂ©nĂ©ralement cassante, molle et Ă©lastique dans le pied, de couleur orange carotte, puis plus foncĂ©e, presque rougeĂątre ; le cƓur du pied conservant une coloration blanche. Son odeur est fruitĂ©e et agrĂ©able et son goĂ»t est similaire quoi que lĂ©gĂšrement amer sur le tard. De toutes ses parties coule un latex orange vif, tachant, peu abondant, Ă  la saveur douce qui rougit trĂšs lentement et ne verdit quasiment pas Ă  l'oxydation[4] - [3] - [8].


  • Lactarius deliciosus, le Lactaire dĂ©licieux
  • Dessus.
    Dessus.
  • Dessous.
    Dessous.
  • Coupe longitudinale.
    Coupe longitudinale.
  • Fossettes (scrobicules) du pied.
    Fossettes (scrobicules) du pied.
  • Lamelles.
    Lamelles.

Formes et variétés

Ensemble des formes et variétés selon MycoBank (14 octobre 2021)[1] :

  • Lactarius deliciosus f. deliciosus (forme type)
  • Lactarius deliciosus f. rubescens J.Aug. Schmitt, 1974 : au lait rougeĂątre puis vineux et pousse sur sols riches en calcium.
  • Lactarius deliciosus f. virescens S. Imai, 1935
  • Lactarius deliciosus var. deliciosus(variĂ©tĂ© type)
  • Lactarius deliciosus var. abietinus Smotl., 1947
  • Lactarius deliciosus var. aeruginosus E. Bommer & M. Rousseau, 1879
  • Lactarius deliciosus var. areolatus A.H. Sm., 1960
  • Lactarius deliciosus var. atrovirens J. Blum, 1976
  • Lactarius deliciosus var. indicus Atri, Saini & D.K. Mann, 1991
  • Lactarius deliciosus var. indigoides Kavina, 1970
  • Lactarius deliciosus var. japonicus A. Kawam., 1929
  • Lactarius deliciosus var. ladaniferae Tejedor & Basso, 2004
  • Lactarius deliciosus var. lamelliporus (Barla) Sacc., 1887
  • Lactarius deliciosus var. lateritius J. Blum ex J. Blum, 1976
  • Lactarius deliciosus var. olivaceosordidus Hesler & A.H. Sm., 1979
  • Lactarius deliciosus var. picei Vassilkov, 1948
  • Lactarius deliciosus var. pinicola Smotl., 1947
  • Lactarius deliciosus var. tenuis Naveau, 1923
  • Lactarius deliciosus var. violascens Panizzi, 1862

Écologie et distribution

Ectomycorhizes oranges d'un Lactaire délicieux sur les racines d'un Pin. Sur ces coupes transversales, est visible le feutrage des hyphes du champignon qui entourent la racine et pénÚtrent dans ses cellules externes. Par ces organes, l'arbre apporte des glucides et des lipides issues de la photosynthÚse au champignon, et ce dernier apporte eau et sels minéraux grùce à son vaste réseau mycélien à l'arbre. Sans cette association symbiotique et mutualiste, l'arbre et le champignon meurent.

Le Lactaire dĂ©licieux pousse en troupes souvent abondantes, avec des pieds parfois cespiteux, dans les bois secs thermophiles en association ectomycorhizienne exclusive avec les Pins dont Pinus halepensis, P. Ieucodermis, P. nigra, P. pinaster, P. pinea, P. strobus et P. sylvestris. Il est plutĂŽt indiffĂ©rent au pH et Ă  la texture du sol. TrĂšs frĂ©quent sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en Ă  l'automne, il se rarĂ©fie Ă  des latitudes plus Ă©levĂ©es[8] oĂč il semble nĂ©anmoins devenir plus courant[13].

Le Lactaire délicieux est présent sur l'ensemble de l'écozone néarctique, du Canada au Mexique, de l'écozone néotropicale du Guatemala à l'Uruguay ainsi que de l'écozone paléarctique, en Europe, en Afrique du Nord et en Asie de la Turquie à Hong-Kong en passant par la Sibérie et l'Himalaya[14].

Confusions possibles

En Europe, Lactarius deliciosus se distingue de ses congénÚres par sa chair à la saveur douce, son latex orange vif non verdissant, son chapeau peu verdissant et son association exclusive avec les Pins[3] - [8].

Il peut ĂȘtre confondu avec les autres Lactaires Ă  lait orangĂ© appartenant Ă  la sous-section Deliciosini (sous-genre Lactarius, section Dapetes) soit L. quieticolor, le Lactaire gris orangĂ©, L. sanguifluus, le Lactaire sanguin, L. semisanguifluus, le Lactaire semi-sanguin, L. vinosus, le Lactaire vineux, L. salmonicolor, le Lactaire couleur saumon, L. deterrimus, le Lactaire de l'ÉpicĂ©a. Ces confusions n'ont pas de consĂ©quences nĂ©fastes pour la santĂ©[3] - [8].

Vue de dessus, le Lactaire délicieux est également morphologiquement proche de Lactaires à lait blanc tels que L. pubescens et L. torminosus, inféodés aux Bouleaux et légÚrement indigestes[3] - [8] - [4].


Habitat Chair et latex Pied Verdissement Odeur Goût Comestibilité
L. deliciosus Pins carotte nettement scrobiculé peu fruitée doux trÚs bon
L. quieticolor Pins brun grisĂątre Ă  orangĂ© non ou peu scrobiculĂ© oui faible doux ou presque sans intĂ©rĂȘt
L. sanguifluus Pins vineux Ă  violacĂ© mĂȘlĂ© d'orangĂ© scrobiculĂ© prononcĂ© faible doux trĂšs bon
L. semisanguifluus Pins rouge orangé à vineux peu ou pas scrobiculé oui faible doux à légÚrement piquant bon
L. vinosus Pins vineux à violacé sans orangé pruiné et peu scrobiculé assez prononcé fruitée doux trÚs bon
L. salmonicolor Sapins saumon scrobiculĂ© non fruitĂ©e astringent et lĂ©gĂšrement piquant sans intĂ©rĂȘt
L. deterrimus ÉpicĂ©a carotte rarement scrobiculĂ© prononcĂ© fruitĂ©e amĂšre non


  • Confusions possibles
  • L. quieticolor, le Lactaire gris orangĂ©
    L. quieticolor, le Lactaire gris orangé
  • L. sanguifluus, le Lactaire sanguin
    L. sanguifluus, le Lactaire sanguin
  • L. semisanguifluus, le Lactaire semi-sanguin
    L. semisanguifluus, le Lactaire semi-sanguin
  • L. vinosus, le Lactaire vineux
    L. vinosus, le Lactaire vineux
  • L. salmonicolor, le Lactaire couleur saumon
    L. salmonicolor, le Lactaire couleur saumon
  • L. deterrimus, le Lactaire de l'ÉpicĂ©a
    L. deterrimus, le Lactaire de l'ÉpicĂ©a
  • Lactarius deliciosus versus L. pubescens versus L. torminosus.
    Lactarius deliciosus versus L. pubescens versus L. torminosus.
  • Lactarius deliciosus versus L. pubescens versus L. torminosus.
    Lactarius deliciosus versus L. pubescens versus L. torminosus.

Comestibilité et usages

Selon les mycologues français[3], la FAO[14], l'ANSES française[15], le DFI suisse[16] et le SPF Santé publique belge[17], il s'agit d'un bon champignon comestible.

Cueillette et consommation

Récolte de Lactaire délicieux

Connu au moins depuis la Rome antique, le Lactaire dĂ©licieux (ou Ă  tout le moins une des espĂšces comestible de la sous-section Deliciosini) figure sur une fresque de PompĂ©i nommĂ©e « Cacciagion Ă© funghi ». Il est considĂ©rĂ© comme un comestible de choix par les peuples mĂ©diterranĂ©ens notamment en Catalogne (sous le nom de "Rovello" ou "Pinetell"), aux BalĂ©ares, en Provence dans le Sud de la France et en Italie : en Ligurie (sous le nom de "Sanguin"), en Sardaigne, en Campanie et en Calabre (sous le nom de "Rosito"). Il est Ă©galement consommĂ© en GrĂšce et dans les Ăźles de la mer ÉgĂ©e[8]. Il fait aussi partie des champignons les plus consommĂ©s, avec le CĂšpe de Bordeaux, par les peuples sibĂ©riens et chinois. Enfin, il est Ă©galement rĂ©coltĂ© en Pologne, en Bulgarie, en BiĂ©lorussie, en Ukraine, en Turquie, en ArmĂ©nie, en Jordanie, au Kirghizstan, au NĂ©pal, Ă  Hong-Kong, au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Costa-Rica, au Guatemala, au Chili et en Uruguay[14].

Le Lactaire dĂ©licieux fait l'objet d'un commerce important dans le Nord de l'Espagne oĂč il constitue parfois une part non nĂ©gligeable de l'Ă©conomie locale[14] notamment en Catalogne oĂč sa cueillette dĂ©clenche une fiĂšvre populaire, la « febre cercatore », chaque cueilleur repartant le panier rempli de chapeaux sanguinolents coupĂ©s Ă  ras[12] ainsi qu'Ă  Castille-et-LeĂłn, oĂč sa rĂ©colte est Ă©galement florissante[18].

Usages culinaires

Le Lactaire dĂ©licieux est notamment apprĂ©ciĂ© au grill accommodĂ© d'une persillade placĂ©e dans la partie conique du champignon. Le cuire Ă  feu vif permet de faire Ă©vaporer le lait qui est lĂ©gĂšrement Ăącre[19]. Traditionnellement, il est utilisĂ© en tant que farce d'artichauts dans la recette provençale des artichauts Ă  la barigoule[20]. PrĂ©parĂ©s Ă  l'huile, les champignons peuvent ĂȘtre conservĂ©s deux annĂ©es et consommĂ©s Ă  l’apĂ©ritif ou en entrĂ©e : aprĂšs les avoir fait dĂ©gorger dans une poĂȘle, puis cuits mouillĂ©s d'un verre de vinaigre, ils sont placĂ©s dans un bocal, assaisonnĂ©s d'herbes de Provence, de sel, de poivre et parfois d'un peu de piment, puis recouverts d'huile[21]. Ou encore, ils peuvent ĂȘtre lavĂ©s et dĂ©posĂ©s dans un rĂ©cipient en couches bien serrĂ©es et salĂ©es Ă  la maniĂšre d'une choucroute, l'eau rendue par les champignons les recouvrant petit Ă  petit[12].


  • Arts de la table
  • Conserves de Lactaires dĂ©licieux (Espagne)
    Conserves de Lactaires délicieux (Espagne)
  • Lactaires dĂ©licieux fris (Pologne)
    Lactaires délicieux fris (Pologne)
  • CĂŽtelette, pommes de terre et Lactaires dĂ©licieux (Pologne)
    CÎtelette, pommes de terre et Lactaires délicieux (Pologne)
  • Sandre et Lactaires dĂ©licieux (Pologne)
    Sandre et Lactaires délicieux (Pologne)
  • Pizza aux Lactaires dĂ©licieux (Pologne)
    Pizza aux Lactaires délicieux (Pologne)

A priori et contre-indications

Le Lactaire délicieux colore l'urine en rouge sans que ce soit délétÚre[12] et la présence éventuelle du mycoparasite Hypomyces lateritius ne semble pas nuire à sa comestibilité et lui donne une texture croquante parfois recherchée[8]. Cependant l'espÚce a la capacité de concentrer le césium 137[22].

Synonymie

Lactarius deliciosus a pour synonymes[23] :

  • Agaricus deliciosus L. (basionyme)
  • Agaricus deliciosus var. lamelliporus Barla
  • Agaricus lactifluus subsp. deliciosus (L.) Pers., 1801
  • Agaricus lactifluus var. deliciosus
  • Galorrheus deliciosus (L.) P.Kumm.
  • Lactarius deliciosus f. laeticolor S.Imai[1]
  • Lactarius laeticolor (S.Imai) Imazeki
  • Lactarius laeticolor (S.Imai) Imazeki ex Hongo

Notes et références

  1. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 14 octobre 2021
  2. Base de données mondiale de l'OEPP, https://gd.eppo.int, consulté le 14 octobre 2021
  3. Guillaume Eyssartier et Pierre Roux, Le guide des champignons : France et Europe, (ISBN 978-2-410-01042-8)
  4. Didier Borgarino et Christian Hurtado, Champignons de Provence, Edisud, , p. 7
  5. Informations lexicographiques et étymologiques de « barigoule » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  6. (en) Jorinde Nuytinck, Annemieke Verbeken et Steven L. Miller, « Worldwide phylogeny of Lactarius section Deliciosi inferred from ITS and glyceraldehyde-3-phosphate dehydrogenase gene sequences », Mycologia, vol. 99, no 6,‎ , p. 820–832 (ISSN 0027-5514, DOI 10.1080/15572536.2007.11832514)
  7. Marcel Bon, « ClĂ© monographique du genre Lactarius », Documents myclogiques, vol. X, no 10,‎ , p. 87
  8. (it) Roberto Galli, I Lattari, Milan, dalla Natura, , 302 p.
  9. (en) Jorinde Nuytinck & Annemieke Verbeken, « Morphology and taxonomy of the European species in Lactarius sect. Deliciosi (Russulales) », Mycotaxon, vol. 92,‎ april–june 2005, p. 125–168 (lire en ligne)
  10. Régis Cortecuisse & Bernard Duhem, Guide des Champignons de France et d'Europe, Paris, Delachaux et Nieslté, , 544 p. (ISBN 9782603016916)
  11. Jacob Heilmann-Clausen et Jan Vesterholt, Fungi of Northern Europe. Vol. 2 : The genus Lactarius, The Danish Mycological Society, (ISBN 87-983581-4-6 et 978-87-983581-4-5)
  12. André Marchand, Champignons du Nord et du Midi, vol. 1, Société Mycologique des Pyrénées Mediterranées et Hachette, , 264 p.
  13. Geoffrey Kibby (trad. de l'anglais par Anne Collas), Les Champignons, Paris, Atlas, coll. « Les guides », , 186 p. (ISBN 978-2-7312-1284-6, OCLC 29433061, BNF 35547256), p. 46.
  14. Eric Boa, Champignons comestibles sauvages : vue d'ensemble sur leurs utilisations et leur importance pour les populations, t. 17, Rome, Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, coll. « Produits forestiers non ligneux », , 157 p. (ISBN 92-5-205157-0 et 978-92-5-205157-2, OCLC 181335189, lire en ligne), p. 20.
  15. S. Provot, « Avis de l'Anses du 24 novembre 2015 relatif Ă  une demande d'avis sur un projet de dĂ©cret relatif Ă  la mise sur le marchĂ© des champignons », ANSES (Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail),‎ (lire en ligne).
  16. DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de l'intĂ©rieur (Suisse, DFI), « Ordonnance sur les denrĂ©es alimentaires d'origine vĂ©gĂ©tale, les champignons et le sel comestible (ODAlOV) », Registre officiel (RO 2017 1769) pages totales = 80,‎ 16 dĂ©cembre 2016 (etat le 1er mai 2017) (lire en ligne).
  17. SPF SantĂ© publique de Belgique, « ArrĂȘtĂ© royal du 29 aoĂ»t 1997 relatif Ă  la fabrication et au commerce de denrĂ©es alimentaires composĂ©es ou contenant des plantes ou prĂ©parations de plantes », Moniteur belge),‎ (lire en ligne).
  18. Fernando Martínez Peña, Juan Andrés Oria de Rueda Salgueiro et Teresa Ágreda, Manual para la gestión del recurso micológico forestal en Castilla y León, SOMACYL, (ISBN 978-84-615-3138-7, OCLC 768471637)
  19. Pierre Roux, Mille et un champignons, Éd. Roux, , 1224 p.
  20. Joseph Favre, Dictionnaire universel de cuisine pratique, Place des Ă©diteurs, , 1529 p. (ISBN 9782258088771, lire en ligne)
  21. « Champignons lactaires délicieux, ou safranés, ou pinins », sur lakko.fr (consulté le )
  22. CRIIRAD, « Radioactivité, contamination des champignons », sur www.criirad.org,
  23. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 14 octobre 2021

Liens externes

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