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La RĂ©volte des esclaves

La Révolte des esclaves (La rivolta degli schiavi) est un film italo-hispano-allemand réalisé par Nunzio Malasomma et sorti en 1960.

La RĂ©volte des esclaves

Titre original La rivolta degli schiavi
RĂ©alisation Nunzio Malasomma
Scénario Duccio Tessari
Stefano Strucchi
Acteurs principaux
Sociétés de production Ambrosiana Cinematografica
CB Films S.A.
Ultra Films
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de l'Italie Italie
Genre PĂ©plum
Durée 91 / 104 min
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À Rome, trois siècles après la mort du Christ, sous le règne de l'empereur Maximin, les chrétiens doivent se cacher dans les catacombes pour pratiquer leur religion. L'un d'eux, l'esclave Vibio, est acheté par le patricien Claudius. Mais comme il refuse de se battre contre un gladiateur selon ses préceptes religieux, il est emprisonné. Il réussit à s'évader, suivi par Claudia, fille de Claudius, amoureuse de lui et qui ne tarde pas à se convertir.

Vibio réussit à provoquer le soulèvement des esclaves et ils envahissent la prison où des centaines de chrétiens vont être sacrifiés dans l'arène. Quand les révoltés pénètrent dans l'arène, devant l'horreur qu'ils y découvrent, ils laissent tomber leurs armes. À la demande du public romain, l'empereur gracie finalement tous les chrétiens qu'il avait condamnés.

Fiche technique

Distribution

Production

Genèse

Tournage

  • ExtĂ©rieurs tournĂ©s en Espagne.
  • Serge Gainsbourg relate le tournage du plan-sĂ©quence oĂą le personnage qu'il incarne, un odieux officier romain, est Ă©gorgĂ© par des chiens[1] : « Dix bâtons[Note 2] de l'Ă©poque, trois jours de tournage rien que pour cette scène. J'Ă©tais officier, j'avais cinq ou six molosses. […] D'abord, on me met de la barbaque sous ma belle cuirasse Ă©tincelante. « Silencio, per cortesia ! Motore ! Actione[Note 3]! » On lâche le chien, il cavale mais freine Ă  trois mètres de moi : lentement il vient me renifler et dĂ©licatement il attrape un bout de viande ! Ensuite on met un mannequin Ă  mon effigie, avec les oreilles dĂ©collĂ©es : des machinos doivent actionner les membres Ă  distance. « Motore ! Actione ! » et vlan, ma jambe part dans le mauvais sens. « Coupez ! » Nouvel essai, le chien fonce et lui bouffe les couilles. « Coupez ! » Finalement, on a mis le dresseur qui a fait de son mieux pour ĂŞtre aussi moche que moi, on l'a tartinĂ© d'hĂ©moglobine : le chien lui a sautĂ© dessus en le bectant vraiment. Le rĂ©alisateur Ă©tait enchantĂ© mais le mec a terminĂ© Ă  l'hosto. »

Notes et références

Notes

  1. Durée annoncée par le CNC.
  2. Argot : un bâton = un million d'anciens francs, soit environ 15 250 euros.
  3. Directives données en italien lors du tournage : « Silence, s'il vous plaît ! Moteur ! Action ! »

Références

  1. Extrait de Gainsbourg, biographie par Gilles Verlant, Éditions Albin Michel, page 192, février 2001 (ISBN 2226120602).

Lien externe

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