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La Louptière-Thénard

La Louptière-Thénard est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

La Louptière-Thénard
La Louptière-Thénard
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes du Nogentais
Maire
Mandat
Benoît Savourat
2020-2026
Code postal 10400
Code commune 10208
Démographie
Gentilé Louptérois, Louptéroises
Population
municipale
290 hab. (2020 en diminution de 0,68 % par rapport à 2014)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 23′ 21″ nord, 3° 26′ 12″ est
Superficie 13,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nogent-sur-Seine
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Louptière-Thénard
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La Louptière-Thénard
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La Louptière-Thénard
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La Louptière-Thénard

    Géographie

    Communes limitrophes de La Louptière-Thénard
    Traînel
    Fontaine-Fourches
    Seine-et-Marne
    La Louptière-Thénard
    Perceneige
    Yonne
    Trancault

    La Louptière-Thénard se situe à 15 km au sud de Nogent-sur-Seine (département de l'Aube), 30 km au nord de Sens (département de l'Yonne), commune limitrophe des départements de Seine-et-Marne et de l'Yonne. Elle est traversée par plusieurs sentiers pédestres qui passent dans et aux alentours du village.

    La commune a adjoint à son nom sept fois centenaire, celui de Thénard, en mémoire du célèbre chimiste le Baron Louis-Jacques Thénard (°1777+1857), fils de fermiers de la paroisse arrivés de Granges-le-Bocage et inventeur de l'eau distillée.

    La Louptière-Thénard est indissociable de son village voisin : Le Plessis-Gatebled. Les deux communes ont fusionné en 1971. Bien que différent le Plessis est associé à la Louptière, suivant le village dans son administration, ses manifestations et festivités.

    Toponymie

    Attestée sous la forme La Louvetière en 1222. Le décret du autorisait l'ajout de Thénard en hommage à Louis Jacques Thénard qui y naquit.

    Son nom doit son origine aux nombreux loups qui fréquentaient l'endroit (loup-tière). S'il n'y a plus de loups depuis longtemps, une pierre dite « pierre aux loups », reposant dans une propriété, témoigne de leur passage.

    Le lieu-dit Les Bordes est habité en 1481 ; Charnoy en 1489.

    Le grand chemin de Sens, venu de Fleurigny et Vallières, passe par le lieu-dit Vaumymbert en 1565.

    Le cadastre de 1839 cite au territoire les Barres, les Bordes, Beauregard, Pierre-aux-Lièvre et Reveillon.

    Urbanisme

    Typologie

    La Louptière-Thénard est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), zones urbanisées (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le fief était mouvant de la seigneurie de Villeneuve-aux-Riches-Hommes.

    • En 1316, Gilles de La Louptière possède une rente en fief sise à Villiers-sur-Seine.
    • En 1346 et 1362, Gilles de la Louptière était seigneur du lieu.
    • En 1491, Antoine de Melun, écuyer, seigneur de La Louptière.
    • En 1507, Antoine de Melun, écuyer, est seigneur de La Louptière et du Bugnon en Gâtinais. Il constitue 100 livres de rente à Louis de Melun, licencié en lois et en décret, archidiacre de Sens, à prendre sur ses deux seigneuries, en présence de l'écuyer Giles de La Louptière.
    • En 1541, Georges de Melun, écuyer, est seigneur en partie de La Louptière et y vit.
    • En 1542, Louis de Melun seigneur de La Louptière, est de la compagnie de Monsieur de Vendôme. Il vit en 1545.
    • En 1555, Georges et Quentin de Melun sont seigneurs de La Louptière.
    • En 1571, Marin de Melun, écuyer, est seigneur de La Louptière.
    • En 1637, Jehan de Melun est seigneur de La Louptière.
    • Louise Granges (1633+1713), dame de La Louptière, veuve Debelle.

    Le village accueille des activités artisanales diversifiées : maréchal (1483), couturier (1483), tixerant de toiles (1483), maître d'école (1670-1671), drapiers (1670-1692), tixerant en toiles (1517), maître couvreur (1686), couvreur (1755), couvreur de paille (1670-1766), couvreur en chaume (1726), couvreur de tuiles (1703). Ensuite le fief est assez morcelé mais est rassemblé dans les mains de Louis Jodrillat, secrétaire du roi en 1773, d'une famille de Sens.

    En 1789, la communauté relevait de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection et du bailliage de Sens.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2008 mai 2020 M. Christian Triché[8] PS Retraité de l'enseignement
    Président de la Communauté de Communes
    mai 2020 En cours Benoît Savourat[9]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Depuis le , jusqu'en l'an IX, la commune était du canton de Traînel.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2020, la commune comptait 290 habitants[Note 3], en diminution de 0,68 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    375374391320355364366387387
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    359374385383360342321316285
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    268254244218208218187187182
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    161158184161167216244248282
    2015 2020 - - - - - - -
    291290-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église.
      L'église.
    • L'église.
      L'église.
    • Maison natale du baron Thénard.
      Maison natale du baron Thénard.
    • Maison natale du baron Thénard.
      Maison natale du baron Thénard.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Site officiel de la préfecture de l‘Aube
    9. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599644
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    14. Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridioanle auboise hors Troyes (1991)

    Liens externes

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