La Longeville
La Longeville (Lalonjevela en burgondan) est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
La Longeville | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Montbenoît | ||||
Maire Mandat |
Adrien Pellegrini 2020-2026 |
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Code postal | 25650 | ||||
Code commune | 25347 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
829 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 53 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 30″ nord, 6° 27′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 756 m Max. 991 m |
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Superficie | 15,66 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pontarlier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
La Longeville est une commune située dans l'Est de la France, à 16 km de Pontarlier, qui se situe à l'ouest, et également 16 km de Morteau qui se situe à l'est. Village proche de la frontière suisse à 13 km, ce qui occasionne des offres d'emplois.
Communes limitrophes
Gilley | Les Combes | |||
La Chaux | N | |||
O La Longeville E | ||||
S | ||||
Montflovin | Montbenoît | Ville-du-Pont |
Urbanisme
Typologie
La Longeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,1 %), forêts (22,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9 %), zones urbanisées (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
C'est au même phénomène de colonisation qu'à partir du XIIe siècle, on assiste dans le Jura, de Saint-Claude à Maîche ; le défrichage des zones forestières. Ce qui donna naissance à de nombreux hameaux. Ainsi le Saugeais voit se former ses premiers noyaux de peuplement, autour de l'abbaye de Montbenoît à Arçon et à Bugny, à Lièvremont, puis dans l'ensemble de la seigneurie ecclésiastique, dont les limites territoriales sont précisées par Henri de Joux en 1228.
Le village de la Longeville qui appartient à cette Terre de Montbenoît, symbolise bien cette formation en clairières de défrichage : les hameaux qui le composent sont largement étalés sur la rive gauche du Doubs, entre Montbenoît et Remonot...
Cette disposition en fait donc une Longeville[1].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2020, la commune comptait 829 habitants[Note 3], en augmentation de 9,37 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Le Défilé d'Entre-Roches, canyon long de 11 km creusé par le Doubs et présentant de belles falaises calcaire.
- Le défilé d'Entre-Roches-1.
- Le défilé d'Entre-Roches-2.
- Le défilé d'Entre-Roches-3.
- La grotte du Trésor.
La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.
- Entrée du village.
- Mairie.
- Salle des fĂŞtes.
- Fruitière du Saugeais.
- Les Courtots.
Économie agricole
La Longeville possède 14 exploitations en 2010 qui sont essentiellement des fermes qui produisent du lait approvisionnant AOP Comté. En 1988 il y avait environ 34 exploitations elles possédaient, et les exploitations d'aujourd’hui font travailler 18 personnes en revanche en 1988 elles faisaient travailler 48 personnes. Il y a aujourd’hui 764 ha de SAU pour 899 bêtes au total pour ces 764 ha de SAU il n’y a aucune terre labourable et donc aucune prairie temporaire ce qui fait que la totalité des parcelles est enherbée, par contre en 1988 la commune comptait 804 ha et 1230 bêtes, il n'y avait sur les 804 ha de SAU aucun ha labourable, donc les terres étaient utilisées de la même manière que maintenant.
Sur le canton de Montbenoît, il y a 172 exploitations en 2010 contre 341 en 1988 avec 10951 ha et en 2010 11431 ha de SAU (Surface agricole utile), pour 3357 vaches laitières contre 6440 en 1988. On constate une évolution conséquente du secteur agricole saugeais[16].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
- [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Recensement agricole 2010 », sur agreste.agriculture.gouv.fr, (consulté le ).