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La Gresle

La Gresle est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La Gresle
La Gresle
La Gresle, vu de la Madone de La Gresle au printemps.
Blason de La Gresle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Charlieu-Belmont Communauté
Maire
Mandat
Isabelle Dugelet
2020-2026
Code postal 42460
Code commune 42104
DĂ©mographie
Gentilé Greslois ou Greslis [1]
Population
municipale
867 hab. (2020 en augmentation de 4,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 59 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 04′ 35″ nord, 4° 16′ 59″ est
Altitude Min. 371 m
Max. 662 m
Superficie 14,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Charlieu
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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La Gresle
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La Gresle
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La Gresle
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La Gresle

    Ses habitants sont appelés les Greslis.

    GĂ©ographie

    La commune de La Gresle se situe Ă  la pĂ©riphĂ©rie nord-est du dĂ©partement de la Loire en limite avec le dĂ©partement du RhĂ´ne (communes de Cours et de Thizy-les-Bourgs). Jusqu'Ă  une date rĂ©cente elle faisait partie du canton de Belmont-de-la-Loire oĂą elle se trouvait d'ĂŞtre la commune la plus Ă©loignĂ©e du chef-lieu, distant de 17 km. La refonte de la carte administrative intervenue il y a peu l'a englobĂ©e dans le nouveau canton de Charlieu. La superficie de son territoire - 14,75 km² - fait d'elle une commune d'une dimension un peu supĂ©rieure Ă  la moyenne des communes de la rĂ©gion (12,7 km2)[2].

    La Gresle est limitrophe de six autres communes. C'est avec Sevelinges au nord que le contact est le plus long soit 4,9 km; avec Jarnosse et Coutouvre Ă  l'ouest le voisinage porte respectivement sur 1,7 et 3,3 km. La Gresle confine au sud-ouest avec Montagny sur 1,3 km, au sud sur 4,35 km avec Thizy-les-Bourgs et Ă  l'est sur 2,1 km avec Cours. Naguère elle avait deux voisines de plus, Pont-Trambouze absorbĂ©e en 2016 par la ville de Cours et Bourg-de-Thizy qui a fusionnĂ© en 2013 avec 4 autres communes pour former la commune nouvelle de Thizy-les-Bourgs. La Gresle se trouve ainsi d'avoir une limite commune avec quatre communes de son dĂ©partement et avec deux autres appartenant au dĂ©partement voisin du RhĂ´ne,  Cours et Thizy-les-Bourgs. Son pĂ©rimètre long de près de 18 km lui donne une forme ovoĂŻde dĂ©formĂ©e par une excroissance au sud-ouest[2].

    L'espace gĂ©ographique  de La Gresle prĂ©sente une rĂ©elle unitĂ© puisqu'il correspond exlusivement au bassin fluvial de la rivière le Trambouzan.  Les limites de ce bassin sont marquĂ©es Ă  l'ouest par une ligne de hauteurs formant l'interfluve entre le Trambouzan d'une part et le Chandonnet d'autre part (et qui se prolongeant au sud-ouest marque aussi la sĂ©paration entre le Trambouzan et son affluent le Jumeau). A l'est un alignement de hautes collines sĂ©pare plus nettement encore le territoire de La Gresle de la profonde vallĂ©e de la Trambouze; s'en dĂ©tache vers le sud-ouest un promontoire s'avançant en doigt de gant sur lequel s'est Ă©tabli le bourg de La Gresle Ă  peu près au centre du territoire communal. Au pied de ce promontoire se creuse, transversalement par rapport au cours de la rivière, une dĂ©pression orientĂ©e  sud-est - nord-ouest, correspondant Ă  un creux structural et que jalonnent Ă  l'est et Ă  l'ouest deux ensellements correspondant l'un Ă  la Croix-Mulsant l'autre Ă  Sattendras.

    L'aire géographique de la commune peut être ainsi être décrite comme comprenant trois parties :

    • le bassin de rĂ©ception du Trambouzan, creusĂ© dans les terrains granitiques du socle, en occupe le nord. Une fois constituĂ©, le cours d'eau, qui coule Ă  La Gresle du nord au sud sur km environ, divise le reste de la commune en ses deux versants est et ouest amĂ©nagĂ©s dans des terrains grĂ©seux.  
    • le versant s'Ă©tendant sur la rive gauche de la rivière est la partie la plus Ă©tendue de la commune. C'est un plan fortement inclinĂ© d'est en ouest et dissĂ©quĂ© par des vallons oĂą coulent des ruisseaux tributaires du Trambouzan. ConformĂ©ment Ă  la disposition gĂ©nĂ©rale de la rĂ©gion qui s'incline depuis les hauteurs des monts du Beaujolais jusqu'Ă  la Loire c'est sur la partie supĂ©rieure de ce versant, Ă  l'est, que la commune atteint ses plus hautes altitudes, 662 m. sur une Ă©minence boisĂ©e au-dessus du lieu-dit la Giraudière et 655 m. au crĂŞt du Perray (ce n'est que plus Ă  l'est encore, au-delĂ  de la vallĂ©e de la Trambouze, dans le dĂ©partement du RhĂ´ne, qu'on atteint les 700 m. d'altitude). Au sud de la commune, toujours sur ce mĂŞme versant, les altitudes se maintiennent longtemps au-dessus de 500 m
    • moins Ă©tendu, le versant ouest du Trambouzan prĂ©sente aussi une pente gĂ©nĂ©rale plus modĂ©rĂ©e toujours en accord avec l'inclinaison gĂ©nĂ©rale de la rĂ©gion. Les altitudes y sont naturellement moins Ă©levĂ©es tout en dĂ©passant les 500 m. sur une bonne partie des confins ouest du territoire communal ; l'Ă©rosion diffĂ©rentielle s'est aussi moins exercĂ©e sur cette pente plus douce et ce versant est de ce fait moins creusĂ© par les ruisseaux que celui qui lui fait face. Aux alentours du lieu-dit Sattendras on a mĂŞme affaire Ă  une sorte de plateau que La Gresle partage avec ses voisines Jarnosse et surtout Coutouvre, autrement dit le large ensellement dont il a Ă©tĂ© question ci-dessus. Le talweg du Trambouzan fait passer les cotes d'altitudes de 460 m. Ă  la sortie de son bassin de rĂ©ception Ă  371 m. Ă  l'endroit ou en aval la rivière quitte la commune (après lui avoir servi de limite avec Coutouvre sur km.). Sa pente moyenne -assez forte encore dans cette partie de son cours  -  est ainsi de 1,5 %.  

    L´altitude moyenne de l'aire municipale de La Gresle s'Ă©tablit Ă  510 mètres.

    L'hydrographie de la commune se rĂ©sume dans l'axe formĂ© par le Trambouzan cours d'eau qui prend sa source tout au nord de la commune, reste Ă  La Gresle Ă  l'Ă©tat de ruisseau et dont ne sont tributaires que de modestes ruisselets, essentiellement sur sa rive gauche (des "gouttes" selon le terme usitĂ© dans la rĂ©gion pour caractĂ©riser le faible dĂ©bit de ces petits cours d'eau). Coulant du nord au sud -donc dans une direction subsĂ©quente eu Ă©gard au relief - la rivière alimente, au centre de la commune dans un Ă©tranglement de sa vallĂ©e, au lieu-dit le Moulin, un assez vaste Ă©tang dont l'eau fournissait avec rĂ©gularitĂ© l'Ă©nergie nĂ©cessaire Ă  une usine textile aujourd'hui fermĂ©e. D'autres Ă©tangs de moindre importance (l'Ă©tang Muguet, celui de la Tournelle, celui de Traizette etc.) parsèment la commune. Le Trambouzan dont la longueur totale excède lĂ©gèrement les 20 km adopte plus en aval une direction est-ouest, consĂ©quente donc puisqu'en accord avec la pente gĂ©nĂ©rale de la rĂ©gion. Carte IGN 1/25000 SĂ©rie bleue 2829 SB Charlieu[2]

    L'ensemble du territoire communal repose sur le socle cristallin dont est formé le haut-Beaujolais. Le granite affleure dans la partie nord, le grès domine dans la partie sud parsemé d'intrusions de microgranite: L'ensemble est largement strié de failles de direction essentiellement armoricaine qui sont à l'origine de la dépression transversale mentionnée ci-dessus. Le vallon du Trambouzan est tapissé de colluvions argilo-sableuses [3]

    La zone des hautes collines de l'est roannais dans laquelle s'inscrit le territoire de La Gresle prĂ©sente un taux de boisement nettement infĂ©rieur Ă  celui que l'on rencontre dans la montagne beaujolaise plus Ă  l'est et au nord-est, mĂŞme Ă  proximitĂ© (52 % au Cergne et 51 % Écoche par exemple). Avec 63,3 ha en bois et forĂŞt sur 1475 ha, soit la superficie totale de la commune, ce taux de boisement n'est que de 4,3 % Ă  La Gresle. Couvrant  53,4 ha les conifères prĂ©dominent; les forĂŞts mixtes reprĂ©sentent 19 ha (1,27 %) et les feuillus la superficie minime de 1,14 ha (moins de 1 %). Il n'existe pas de manteau forestier continu dans la commune mais seulement de petits espaces boisĂ©s dispersĂ©s[4].

    Sans être un authentique nœud de communication La Gresle dispose d'un réseau de voies routières dont l'importance reste locale mais qui met la commune en relation avec son environnement régional selon quatre directions cardinales. L'axe principal est constitué par la route départementale 45 qui relie Écoche à Montagny entrant dans la commune au lieu-dit le Château (de Sevelinges) en sortant à l'Étang de Traizette et courant dans la commune sur près de km selon une direction grossièrement nord-est-sud-ouest en desservant le bourg de La Gresle.

    Moins longue sur le territoire communal - un peu moins de km - la route dĂ©partementale 40 qui va de Charlieu Ă  Thizy-les-Bourg mène du lieu-dit Sattendras au lieu-dit la Casse Froide, Ă  la frontière du dĂ©partement du RhĂ´ne, selon une direction nord-ouest-sud-est, se confondant d'ailleurs sur un kilomètre environ avec la D 45 en contrebas du bourg. Les deux dĂ©partementales 45 et 40 constituent donc une sorte de X essentiel des communications Ă  travers la commune. Plus marginales parce que concernant surtout les confins, existent deux autres routes desservant l'aire qui fait l'objet de cette Ă©tude. Les limites nord-ouest de la commune sont ainsi pratiquement formĂ©es sur presque km, de PrĂ©lande Ă  Sattendras par la longue D 31 (qui relie Le Cergne Ă  Saint-Just-en-Chevalet Ă  travers tout le nord du dĂ©partement de la Loire). Enfin sortant du bourg de La Gresle aux Quatre Croix la D 82 mène, Ă  partir de la Croix-Mulsant, soit Ă  Cours soit, en rejoignant Ă  la Casse la D 40, Ă   Thizy-les-Bourgs.

    De cette disposition générale des voies routières résulte l'existence de plusieurs carrefours, l'un aux Quatre-Croix, un autre à la Croix Mulsant, un autre à la Casse, deux en contrebas du bourg, un dernier enfin à Sattendras (puisque s'éloigne de là une route vers Jarnosse), c'est-à-dire un choix de directions plus important que dans bien des communes environnantes[2].

    Une ligne d'autocar relie La Gresle à Roanne et comporte rien moins que huit arrêts sur le territoire communal ; le service des cars scolaires en direction de Roanne, Charlieu, Thizy-les-Bourgs et Cours est d'autre part ouvert au public. Distant de km seulement, Cours est le point de départ de plusieurs lignes, l'une en direction d'Amplepuis et une autre en direction de Lyon avec d'ailleurs pour chacune d'elles un arrêt à Cours à km de La Gresle.

    Sur le plan Ă©conomique et plus gĂ©nĂ©ralement en ce qui concerne les activitĂ©s humaines, La Gresle est situĂ© en un point de rencontre des influences des deux petites villes très proches, Cours et Thizy-les-Bourgs. En revanche le rĂ´le de Charlieu chef-lieu du canton dont relève la commune Ă©loignĂ© de 18 km  est Ă©clipsĂ© par celui de Roanne. Les mouvements pendulaires liĂ©s Ă  l'emploi en effet placent la commune dans l'aire d'attraction de cette ville moyenne que 22 km seulement sĂ©parent de La Gresle. Quant Ă  la mĂ©tropole rĂ©gionale Lyon Ă©loignĂ©e de 77 km seulement elle s'impose par sa forte attractivitĂ© par rapport au  chef-lieu du dĂ©partement auquel appartient la commune, Saint-Etienne ville moins considĂ©rable et plus Ă©loignĂ©e (95 km).  

    La gare ferroviaire de Saint-Victor-sur-Rhins se trouve Ă  12 km de La Gresle sur le ligne de Lyon Ă  Paris, celle de Roanne sur la mĂŞme ligne Ă  22 km. D'un autre cĂ´tĂ©, la gare de Chauffailles en SaĂ´ne-et-Loire sur l'itinĂ©raire Lyon-Paray-le-Monial se trouve Ă  22 km. Pour avoir accès au TGV on doit de La Gresle se rendre Ă  Lyon ou, en direction de Paris Ă  la gare de Montchanin en SaĂ´ne-et-Loire qu'une ligne d'autocar relie quotidiennement Ă  Roanne. L'aĂ©roport de Lyon-Saint ExupĂ©ry se situe Ă  100 km de la commune.

    La Gresle a connu comme bien d'autres communes de la rĂ©gion un essor dĂ©mographique important pendant les trois premiers quarts du XIXe Ă©poque de forte natalitĂ© dans les campagnes; le pic dĂ©mographique fut atteint en 1876 avec 2 541 habitants. L'exode rural induit par la rĂ©volution industrielle n'a pas Ă©pargnĂ© la commune par la suite  comme ce fut le cas pour la plupart des localitĂ©s rurales de la rĂ©gion. C'est l'Ă©poque oĂą la main-d'Ĺ“uvre en surabondance dans les campagnes va grossir les effectifs  ouvriers des petites villes des environs telles Cours ou Thizy mais aussi de Roanne. S'ensuivit une longue pĂ©riode de dĂ©clin du peuplement aggravĂ© par l'hĂ©morragie humaine occasionnĂ© par la Première Guerre mondiale et l'effondrement de la natalitĂ© et qui se  poursuivit jusqu'Ă  un Ă©tiage très bas de 652 personnes en 1975 vidant ainsi la commune des trois quarts de sa population en un siècle. En revanche, depuis au moins le dĂ©but des annĂ©es 80 du siècle dernier, une reprise sensible s'est produite au rythme annuel de 0,7 % assez soutenu pour porter Ă  852  le nombre actuel des habitants de la commune soit une croissance de 30 % en moins de quatre dĂ©cennies.

    Comme c'est la règle dans toute cette rĂ©gion des confins du Haut Beaujolais dont le paysage est le bocage la dispersion de l'habitat est très marquĂ©e. Certes, le bourg reprĂ©sente une agglomĂ©ration bien constituĂ©e sans rivale Ă  l'intĂ©rieur de la commune (contrairement Ă  ce qui a lieu parfois dans la rĂ©gion (le bourg voisin de Sevelinges et le hameau des Arras, le bourg de Coublanc et les hameaux de La Place et de Cadolon). Il rĂ©unit environ  350     personnes. Il occupe le sommet du promontoire qui s'avance, en le dominant fortement, au-dessus du confluent du Trambouzan et d'un de ses affluents.

    Cette répartition du peuplement donne lieu à l'existence d'une cinquantaine d'écarts dont les plus importants constituent d'authentiques hameaux. On peut mettre à part parmi eux ceux dont la situation, sans solution de continuité avec le bourg, en fait de véritables faubourgs : les Quatre Croix, Fontenette, la Croix Bleue, le lotissement du Château. Atteignent également la taille d'un hameau mais un peu plus éloignés du bourg : chez Bussy, chez Grenier, aux Chavannes, chez Rodin, la Croix Mulsant, la Condemine sur le versant est, aux Allaires, chez Brosse, Patou, Labouret, Favier, le Manet, la Belle et le Mont sur le versant ouest; le hameau du Moulin est quant à lui établi au fond de la vallée.

    Une multitude de simples lieux-dits ne réunissant souvent qu'une ou deux maisons ponctue le territoire communal : Bellevue, Prélande, le Bey, la Néva, chez Cuisset, la Raison, Montbétra, chez Gaidon, la Place (un château), la Giraudière (un manoir), Valin, Ramondin, Gobit, Girard, Piat, la Planche, le Feuillet, la Tournelle, Rochard, les Eaux, la Casse Froide, le Pré, le Chapey, Boisserat, l'étang de Traizette, Cholleton, le Pomey, le Bas, Sattendras, Poulaillon, Cossadry, Vignolles, les Mollières, le Chalu, Pralong, chez Millaud[2].

    Urbanisme

    Typologie

    La Gresle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (76,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), forêts (4,3 %), zones urbanisées (2,7 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Octobre 1876 1876 Antoine Bréchard Républicain Opportuniste Industriel
    mars 1971 mars 1989 Antoine Prost
    mars 1989 Juin 1995 Marcel Philippe
    Juin 1995 mars 2008 Claude Sabatin
    mars 2008 mars 2014 Jean Pierre Eglinger
    mars 2014 En cours Isabelle Dugelet[11]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2020, la commune comptait 867 habitants[Note 3], en augmentation de 4,46 % par rapport Ă  2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4201 0131 1961 4371 5071 6042 0581 9641 925
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4312 5652 6102 6272 6612 5412 4742 3482 201
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0721 9141 7221 3271 1821 1081 035894812
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    756704652683728745815830793
    2014 2019 2020 - - - - - -
    830861867------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La Gresle a connu comme bien d'autres communes de la rĂ©gion un essor dĂ©mographique important pendant les trois premiers quarts du XIXe Ă©poque de forte natalitĂ© dans les campagnes; le pic dĂ©mographique fut atteint en 1876 avec 2 541 habitants. L'exode rural induit par la rĂ©volution industrielle n'a pas Ă©pargnĂ© la commune par la suite  comme ce fut le cas pour la plupart des localitĂ©s rurales de la rĂ©gion. C'est l'Ă©poque oĂą la main-d'Ĺ“uvre en surabondance dans les campagnes va grossir les effectifs  ouvriers des petites villes des environs telles Cours ou Thizy mais aussi de Roanne. S'ensuivit une longue pĂ©riode de dĂ©clin du peuplement aggravĂ© par l'hĂ©morragie humaine occasionnĂ© par la Première Guerre mondiale et l'effondrement de la natalitĂ© et qui se  poursuivit jusqu'Ă  un Ă©tiage très bas de 652 personnes en 1975 vidant ainsi la commune des trois quarts de sa population en un siècle. En revanche, depuis au moins le dĂ©but des annĂ©es 80 du siècle dernier, une reprise sensible s'est produite au rythme annuel de 0,7 % assez soutenu pour porter Ă  852  le nombre actuel des habitants de la commune soit une croissance de 30 % en moins de quatre dĂ©cennies[16].

    Désert médical

    Faisant face à un problème de manque de médecins et dans le but d'attirer l'attention des médias sur cette difficulté, Isabelle Dugelet, maire de la commune, publie un décret interdisant de mourir le week-end[17]. En effet, malgré la présence de l'Ehpad, les médecins sont trop peu nombreux pour être soumis à une garde médicale.

    Économie

    La rĂ©gression de la part prise par l'agriculture par rapport Ă  l'ensemble des activitĂ©s Ă©conomiques, phĂ©nomène commun aux campagnes de la rĂ©gion, est  loin d'avoir connu Ă  La Gresle l'ampleur avec laquelle elle s'est produite dans certaines communes rurales des environs. La vocation agricole de la commune se manifeste par le maintien sur son territoire d'un nombre apprĂ©ciable d'exploitations. Leur nombre  s'y est certes considĂ©rablement rĂ©duit au cours des dernières dĂ©cennies ; il y en avait 42 en 1988, 27 en 2000, 19 en 2010, il en reste  9 actuellement. On compte ainsi dans la commune une exploitation pour 95  habitants soit une proportion plus forte qu'Ă  Cuinzier (1 pour 180 h.) ou Sevelinges (1 pour 107) mais plus faible qu'Ă  Jarnosse (1 pour 71) ou Montagny (1 pour 41).

    La surface agricole utile totale - 1 052 ha - Ă©tait en 2010 (dernier recensement agricole en date) restĂ©e Ă  peu de chose près ce qu'elle Ă©tait au cours des 30 dernières annĂ©es ; elle reprĂ©sente la part considĂ©rable de 70 % de la superficie totale du territoire municipal. La pĂ©dologie et le climat expliquent la  prĂ©dominance des herbages - 949 ha - par rapport aux labours, 103 ha.

    Huit exploitations de la commune pratiquant l'élevage bovin relèvent de la filière viande, avec des cheptels de race charolaise, activité conforme à la spécialité dominante dans la région. Cinq d'entre elles ont pour siège des lieudits situés dans la dépression centrale étirée d'est en ouest : Sattendras, la Belle, Ramondin, Mulsant et la Condemine. Deux autres fermes proches du bourg sont implantées sur le promontoire aux Quatre Croix et à Ronchevol, la dernière à Montbétra. La seule exploitation pratiquant l'élevage de vaches laitières se trouve au lieudit le Feuillet. Le nombre de têtes de bétail, comme la SAU, s'est maintenue à peu près au même niveau depuis trois décennies alors que le nombre d'exploitations s'est considérablement réduit. Ainsi donc la taille moyenne des exploitations a fortement augmenté à l'occasion de ce mouvement de concentration, elle est aujourd'hui de plus de 90 hectares.

    Dans le domaine du commerce, c'est naturellement le bourg qui a la part belle. Il regroupe en effet plusieurs activitĂ©s qui ont pignon sur rue, Ă  savoir un magasin d'alimentation,  un cafĂ©, un salon de coiffure et un nĂ©goce de charcuterie et de viande pratiquant la vente en gros et en demi-gros. D'autre part trois marchands de primeurs vendant sur les marchĂ©s rĂ©sident Ă  proximitĂ© du bourg.

    L'artisanat peut être présenté comme le secteur économique dominant à La Gresle. Les entreprises qui en relèvent sont implantées sur plusieurs points du territoire communal. L'artisanat du bâtiment est représenté par deux entreprises de maçonnerie, l'une aux Quatre-Croix l'autre au Moulin ; l'activité d'un carreleur établi non loin du bourg ; trois entreprises de couverture-charpente, l'une à la Croix Mulsant, une autre au Bey, la troisième au Moulin ; deux menuiseries, l'une à Bussy, l'autre dans le bourg ; une entreprise de travaux d'entretien agricole à la Condemine ; une entreprise de travaux publics et un paysagiste à proximité du bourg, un ramoneur au lieudit le Chapey. Un autre paysagiste enfin est établi au lieudit Chez Patou. Au lieudit Grenier existe une activité spécialisée dans les réalisations audiovisuelles. Un gîte rural accueille les villégiateurs au lieudit Ramondin.

    Jusqu'à une époque récente fonctionnait au Moulin une usine dont l'activité rappelait que la commune de La Gresle appartenait au bassin textile du Roannais ; elle était spécialisée dans la teinture mais a fermé ses portes en 2001.

    La maison de retraite disposant de 40 lits constitue le principal employeur de la commune[18].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armoiries de La Gresle se blasonnent ainsi :

    Coupé, le trait de partition formant trois coupeaux: au 1er d'or au rameau de houx feuillé et fruité au naturel, au 2e de sinople à l'étoile à six rais d'argent.
    Création Conférence Héraldique

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. Carte IGN 1/25000 SĂ©rie bleue 2829 SB Charlieu
    3. Carte géologique BRGM 1/50000 648 Charlieu
    4. annuaire-mairie.fr/mairie-semur-en-brionnais.html. Entreprises sur La Gresle. DĂ©coupage administratif. Occupation des sols
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    17. « Une maire interdit à ses administrés de mourir le week-end »
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