La Baume-de-Transit
La Baume-de-Transit [la bom də tʁɑ̃zit] est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La Baume-de-Transit | |||||
L'église Sainte-Croix de La Baume-de-Transit. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Drôme Sud Provence | ||||
Maire Mandat |
Patrice Escoffier 2020-2026 |
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Code postal | 26790 | ||||
Code commune | 26033 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baumois, Baumoises | ||||
Population municipale |
926 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 21″ nord, 4° 51′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 97 m Max. 169 m |
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Superficie | 12,05 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pierrelatte (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Grignan | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Ses habitants sont dénommés les Baumois et Baumoises.
Géographie
Localisation
La Baume-de-Transit est située à 12 km de Valréas, à 9 km de Saint-Paul-Trois-Châteaux et à 11 km de Grignan.
Solérieux | Montségur-sur-Lauzon | Richerenches Vaucluse |
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Suze-la-Rousse | N | Visan Vaucluse | ||
O La Baume-de-Transit E | ||||
S | ||||
Bouchet |
Urbanisme
Typologie
La Baume-de-Transit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (56,1 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), forêts (8,4 %), zones urbanisées (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[7] :
- 1416 : mentionnée de l'église : Ecclesia parrochial Sancti Sepulchri de Balmis, Tricastrinensis diocesis (cartulaire de Saint-Paul-Trois-Château).
- 1437 : Castrum de Balmis (Guy Pape, quest. 154).
- 1539 : Baulme de Transy (Duchesne, Comtes de Valentinois, 104).
- 1539 : Baulme de Trancy (test. de Jean de Poitiers).
- 1585 : Baulmes (correspondance de Lesdiguières, III, 18).
- 1793 : Baume-Marat (Lacroix, L'arrond. de Montélimar, I, 199).
- 1891 : La Baume-de-Transit, commune du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
Étymologie
Baume : du gaulois balma « grotte peu profonde, abri-sous-roche, caverne » et qui a également donné « balme ». Bien qu’apparu en même temps que ce dernier dans toute la France, il n’a été conservé que par l’occitan durant plusieurs siècles. Le mot est attesté surtout en toponymie.
Aux confins du Dauphiné, le village servit de lieu de transit aux marchandises destinées à l’enclave provençale du comté de Grignan ; de là lui vint son nom de Baume-de-Transit.
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[7] :
- Possession de plusieurs co-seigneurs.
- Passe aux évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux (dès le IXe siècle).
- 1408 : inféodée aux (du) Chaylard.
- 1453 : cédée aux Bernes.
- 1464 : confisquée par le roi Louis XI.
- Donnée aux (des) Astards.
- 1467 : puis aux Poitiers-Saint-Vallier jusqu'à la mort de Diane de Poitiers (1499/1500 à 1566) / (elle serait venue plusieurs fois au château).
- Diane, duchesse de Valentinois, fait incorporer la seigneurie dans le duché.
- 1566 : mort de Diane.
- 1574 : le comte de Suze prend le château aux huguenots. Il le saccage.
- 1580 : la seigneurie est acquise par les La Baume-Suze.
- Vers 1684 : les Simiane, derniers seigneurs de la Baume-de-Transit.
Avant 1790, la Baume-de-Transit était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation et bailliage de Saint-Paul-Trois-Châteaux, formant une paroisse du diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Son église, premièrement dédiée au Saint-Sépulcre fut ensuite placée sous le vocable de Sainte-Croix, et les dîmes appartenaient à l'évêque diocésain[7].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la Baume-de-Transit devint une communauté du canton de Suze-la-Rousse. En l'an II, elle devint le chef-lieu d'un canton comprenant la Baume-de-Transit, Chamaret, Chantemerle, Clansayes, Montségur et Saint-Restitut, mais pour redevenir en l'an VIII une simple commune du canton de Suze, incorporé deux ans plus tard à celui de Pierrelatte[7].
Jusqu'en , la commune dépendait du canton de Saint-Paul-Trois-Châteaux. À la suite du redécoupage des cantons du département, elle est rattachée au canton de Grignan[8].
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
- Village fleuri[10].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2020, la commune comptait 926 habitants[Note 3], en augmentation de 8,69 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête votive : dimanche suivant le [10].
Loisirs
- Chasse et pêche[10].
Économie
En 1992 : oliviers, plantes aromatiques, vignes (vin AOC Coteaux du Tricastin), céréales, fruits, tomates, ovins, truffes, apiculture[10].
Des commerces de proximité sont installés sur la commune : épicerie, boulangerie, bar-tabac, coiffeur[15].
Tourisme
- Site et panorama du bourg[10].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château féodal : tour féodale[10]. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1980[16].
- Village ancien sur butte[10].
- Église romane du XIIe siècle (MH) : plan tréflé, porche et clocher central du XIVe siècle, nef du XVIe siècle, chapiteaux, lanternes du XVIe siècle, trois reliquaires (objet classé)[10].
- L'église Sainte-Croix de La Baume-de-Transit est l'un des plus curieux édifices de tout le Dauphiné. L'épaisseur de ses murs la fait dater du XIe siècle. Elle aurait été construite à l'époque de la 1re croisade par un noble chevalier qui voulait en faire son tombeau. Il prit modèle, dit-on sur l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem et les quatre absides qu'il fit élever formèrent une croix grecque. Les guerres de religion ayant détruit l'église paroissiale, on abattit l'abside de l'est et on construisit la nef actuelle. Les trois absides restantes forment un trèfle. Les colonnettes avec chapiteaux et la décoration font de l'église de la Baume-de-Transit l'un des plus beaux monuments du Tricastin. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1908[16].
- Maisons du XVIe siècle[10].
Patrimoine culturel
- Association des Amis de la Baume-de-Transit[10].
Patrimoine naturel
- Rives du Lez[10].
Héraldique, logotype et devise
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La Baume-de-Transit possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- La Baume-de-Transit sur le site de l'Institut géographique national (archive) / page archivée depuis 2007.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 26.
- Décret no 2014-191 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme
- La Baume-de-Transit sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 23 janvier 2015).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Baume-de-Transit.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- commerces de la commune
- Notice no PA00116891, base Mérimée, ministère français de la Culture.