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L'Agent immobilier

L'Agent immobilier est une mini-série franco-belge en quatre parties de 45 minutes réalisée par les auteurs et réalisateurs israéliens Etgar Keret et Shira Geffen. Elle est diffusée le sur Be Séries et le sur la chaîne Arte.

L'Agent immobilier
Genre Comédie dramatique
Création Etgar Keret et Shira Geffen
Production Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez
Acteurs principaux Mathieu Amalric
Eddy Mitchell
Nicole Shirer
Musique Tom Darom et Tamir Muskat (en)
Pays d'origine Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Chaîne d'origine Arte
Nb. de saisons 1
Nb. d'Ă©pisodes 4
Durée 45 minutes
Diff. originale
Site web Site officiel

Adaptée des nouvelles de l'écrivain, cette comédie dramatique, aux accents burlesque et fantastique mettant en scène Mathieu Amalric et Eddy Mitchell dans les rôles principaux, reçoit un très bon accueil de la presse et critique télévisée ainsi qu'un succès d'audience auprès du public lors de sa première diffusion.

Synopsis

L'immeuble réel de la série, situé au 60, rue Victor-Hugo à Bagnolet.

À la mort de sa mère, Olivier Tronier, un agent immobilier, hérite d'un immeuble au 27, avenue du Général-Brunet dans le nord de Paris[note 1]. L'immeuble s'avère insalubre, squatté, mais également occupé en toute légalité par une vieille locataire, Mme Petresco, une amie de sa mère. Alors qu'il s'enfonce dans les ennuis et les dettes, Olivier se retrouve à la rue. Il doit emménager dans un appartement de l'immeuble et commence, par le truchement d'un poisson rouge, à vivre une vie parallèle dans les années 1970. Dès lors, il découvre des secrets inavoués et des souvenirs refoulés.

Distribution

Fiche technique

Production

Projet et inspirations

Etgar Keret en 2016.

Etgar Keret s'est inspirĂ© pour l'Ă©criture de la mini-sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e de divers Ă©lĂ©ments dĂ©jĂ  prĂ©sents dans ses propres nouvelles[3] - [1] - [4]. Les thèmes de L'Agent immobilier empruntent beaucoup Ă  des aspects autobiographiques de son auteur qui a Ă©tĂ© confrontĂ© dans sa vie Ă  l'hĂ©ritage d'un immeuble dans les quartiers pauvres de Tel Aviv Ă  la mort de son père, et aux questions qui en dĂ©coulèrent, devenues des sujets de ses livres[5] - [6]. Etgar Keret dĂ©clare Ă  de nombreuses reprises que le personnage principal de la sĂ©rie est son « alter ego, une version exagĂ©rĂ©e et tordue de [lui] Â», qui possède ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts ainsi que sa vision du monde[7].

Par ailleurs, l'utilisation symbolique et psychanalytique d'une maison comme mĂ©taphore de l'esprit d'une personne est un thème frĂ©quent de l'Ĺ“uvre d'Etgar Keret[8] - [9], lui qui fut le premier occupant, en 2012, de l'homonyme Maison Keret, un lieu hors-norme construit sur les lieux du ghetto de Varsovie oĂą vĂ©cut sa mère durant la guerre et qu'il considère comme un « monument Ă  la mĂ©moire de sa famille » survivante de la Shoah[10]. Ă€ cette utilisation mĂ©taphorique de la maison, Keret y ajoute deux autres thĂ©matiques importantes de son travail d'Ă©crivain que sont la parentalitĂ© et la filiation[note 3] - [11] - [9] - [12] et l'usage du mensonge suscitĂ© par « des motivations positives Â»[7].

Pour les sources d'inspiration formelles et les références cinématographiques, Shira Geffen indique que la série britannique The Singing Detective (en) (1986) de Dennis Potter, pour la BBC One, a été importante pour l'écriture de L'Agent immobilier, notamment quant à l'aspect onirique et fantastique de la fuite du personnage principal[13]. À cette référence, Etgar Keret ajoute deux films : Barton Fink (1991) des Frères Coen et Le Locataire (1976) de Roman Polanski[11].

Financement et casting

Les deux acteurs principaux de la mini-série : Mathieu Amalric et Eddy Mitchell en 2018.

Selon Etgar Keret, le projet est tout d'abord refusĂ© par la tĂ©lĂ©vision israĂ©lienne car « pas assez “prime time”, trop Ă©trange et avant-gardiste Â», avant de trouver un financement auprès de la productrice YaĂ«l Fogiel (et de sa sociĂ©tĂ© de production Les Films du poisson) qui lui fait rencontrer Mathieu Amalric en 2011 au théâtre de l'OdĂ©on. Enthousiaste, ce dernier demande des lectures du scĂ©nario et s'investit dans l'idĂ©e de participer Ă  la mini-sĂ©rie – qu'il considère comme proche du théâtre de Ionesco[14] –, au point qu'Etgar Keret et sa femme, la rĂ©alisatrice Shira Geffen, considèrent dès lors que seul Amalric peut incarner le rĂ´le principal[6] - [11] - [9]. Comme Keret et Geffen, tous deux israĂ©liens, ne parlent pas le français – ce qui dans un premier temps a posĂ© un problème aux producteurs d'Arte France avant d'accepter que le couple israĂ©lien soit les rĂ©alisateurs de la sĂ©rie[7] –, l'adaptation des dialogues et du script (la traduction a principalement Ă©tĂ© faite par RaĂŻa Del Vecchio[4]) est Ă©galement le fruit de leur travail avec Mathieu Amalric (et YaĂ«l Fogiel parlant hĂ©breu[4]) qui intervient rĂ©gulièrement auprès des auteurs pour s'assurer de « reste[r] bien fidèles Ă  l'esprit original Â» du scĂ©nario[15] - [6] - [16] - [13].

Les auteurs ont Ă©galement longtemps cherchĂ© le comĂ©dien pour interpreter le rĂ´le du père – qu'Etgar Keret voulait ĂŞtre un « mĂ©lange de joie de vivre et de tristesse Â» Ă  l'image de son propre père –, avant de le proposer Ă  un acteur occasionnel et dĂ©calĂ© du cinĂ©ma français, Eddy Mitchell, car « seule une rock-star Â» pouvait l'incarner selon eux[5] - [6] - [8]. Ce dernier dĂ©clare, dans un long entretien au Le Figaro, avoir Ă©tĂ© sĂ©duit par la proposition Ă  la lecture du scĂ©nario – qu'il voit comme « un long poème, une balade pour gens pas très heureux [...] et en mĂŞme temps, c’est une vĂ©ritable ode Ă  la vie » – et par l'idĂ©e de jouer avec Mathieu Amalric, dont il « admire beaucoup le travail Â», dans ce projet d'auteurs israĂ©liens mĂŞlant « subversion et poĂ©sie Â» de manière « frontale Â» et particulièrement originale pour la tĂ©lĂ©vision française[17].

Tournage et post-production

Les rĂ©alisateurs indiquent que si la sĂ©rie est censĂ©e se dĂ©rouler Ă  Paris, ils ne voulaient pas d'un « Paris de carte postale Â» ou du « mythe de la Ville lumière. Â» Ă€ l'image du personnage principal aux Ă©tats d'esprit et Ă©motionnel torturĂ©s, ne prenant pas soin de lui, il s'orientent donc vers un « Paris nĂ©gligĂ© Â» qu'ils ont trouvĂ©, après des repĂ©rages, Ă  Bagnolet[7].

Le tournage de la série a été principalement réalisé dans la région de Bruxelles-Capitale (à Bruxelles – notamment dans un immeuble désaffecté du Conservatoire royal de musique pour les scènes d'intérieur[4] – et Ixelles) et au monastère de l'Alliance à Rixensart en Belgique ainsi qu'en France à Bagnolet – au no 60 de la rue Victor-Hugo, adresse réelle de l'immeuble de la série[18] – et à Paris (dont le secteur de la cité florale et le cimetière du Père-Lachaise) pour les scènes d'extérieur[19]. Il s'est déroulé durant l'hiver 2018-2019[5] sur une période de deux mois[20].

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RĂ©ception critique en France

L'Agent immobilier est globalement très bien accueilli par l'ensemble des critiques tĂ©lĂ©visuelles et de la presse gĂ©nĂ©raliste. Pour la presse spĂ©cialisĂ©e, TĂ©lĂ©rama considère la sĂ©rie comme une « odyssĂ©e poĂ©tico-surrĂ©aliste Â» et « une curiositĂ© Ă  la fois loufoque, Ă©lĂ©gante et bouleversante Â» portĂ©e avant tout par son acteur principal, Mathieu Amalric, qualifiĂ© d'« intenable[21] ». L'hebdomadaire culturel lui accorde la note de TTT[22]. Sur la mĂŞme ligne, le site PureMĂ©dias y voit une « fiction Ă  mi-chemin entre plusieurs univers, Ă  la fois comique et sombre, insolite et tendre, avec une pointe de fantastique[15] ». Pour CNews Ă©galement, ce « rĂ©cit mĂŞlant le burlesque et le fantastique Â» est un « univers dĂ©calĂ© dans lequel le talent de Mathieu Amalric fait des Ă©tincelles [et oĂą] son duo Ă  l’écran avec Eddy Mitchell est un pur dĂ©lice, au mĂŞme titre que la galerie de personnages secondaires truculents Â»[23]. Cet avis est partagĂ© par les deux chroniques sur France Inter de Xavier Leherpeur[12] et Capture d'Ă©crans[24], pour lesquelles cette sĂ©rie dĂ©tonne en se portant « hors des standards et des codes habituels [...] Ă  la fois insolite et insolent[e] qui sort des sentiers battus Â» avec un personnage central possĂ©dant « une noirceur qui prĂŞte Ă  rire [et un] humour du dĂ©sespoir qui fait des merveilles » grâce Ă  un Mathieu Amalric « gĂ©nial et Ă©poustouflant Â» ou « exceptionnel dans ce rĂ´le de antihĂ©ros », rejoint sur ce dernier point Ă©galement par TĂ©lĂ© 7 jours[20]. Première salue aussi la performance de l'acteur principal, « au top de son jeu Â», qui porte Ă  lui seul cette « fiction inclassable Â» sous forme de « conte farfelu, drĂ´le et sinistre [...] empreint d'une vraie noirceur, mais mâtinĂ© d'un esprit facĂ©tieux apprĂ©ciable [et d'] un sens de l'humour acrimonieux », faisant en conclusion un parallèle avec les films de David Lynch basĂ©s sur l'omniprĂ©sence des allĂ©gories et des symboles[9].

Pour la presse gĂ©nĂ©raliste quotidienne, les deux critiques du Figaro, très positives, qualifient la sĂ©rie – dans laquelle est mise en avant la « remarquable esthĂ©tique discrète mais tellement cinĂ©matographique[25] Â» – de « loufoque et burlesque [...] oĂą l'absurde le dispute si brillamment Ă  la comĂ©die fantastique » et soulignent particulièrement la « joyeuse noirceur [...] d'un anti-hĂ©ros dĂ©pressif Â» portĂ©e par Mathieu Amalric et opposĂ© Ă  « un impĂ©rial » Eddy Mitchell[26] constituant une association particulièrement rĂ©ussie du duo d'acteurs[25]. De mĂŞme pour Le Monde qui juge que cette « minisĂ©rie poĂ©tiquement absurde Â» repose sur un « Mathieu Amalric tragiquement drĂ´le[27] Â» ou pour le quotidien suisse Le Temps qui met en avant l'Ă©tendue de la palette de jeu de l'acteur principal, capable d'interprĂ©ter Ă  la tĂ©lĂ©vision des rĂ´les aussi diffĂ©rents que celui d'Olivier Tronier dans cette sĂ©rie et celui de JJA dans Le Bureau des lĂ©gendes diffusĂ© Ă  la mĂŞme pĂ©riode[28]. Pour Les Échos la sĂ©rie est « rĂ©cit rocambolesque, et plein d'action [...] entre fantasmes, rĂŞves et rĂ©alitĂ© Â» qui a le mĂ©rite de ne pas ĂŞtre lassante grâce Ă  « dialogues savoureux et une mise en scène rythmĂ©e et Ă©lĂ©gante, [et un] jeu des acteurs [qui] y est Ă©videmment pour beaucoup[29] ». Sur la mĂŞme ligne, L'HumanitĂ© voit dans cette « fiction en forme de fable, parfois drĂ´le, parfois tragique, mais toujours grinçante Â» le moyen pour les auteurs de s'interroger sur les secrets parentaux et la notion de pardon dans une Ĺ“uvre que le journal juge « be[lle], et Ă©poustouflant[e] de bout en bout[7] Â».

Pour Le Point, qui lui consacre une longue critique, ce « feuilleton inclassable Â» – que l'hebdommadaire rapproche des thèmes et de la forme du roman Les Locataires (1971) de l'Ă©crivain amĂ©ricain Bernard Malamud ainsi que l'univers de Kafka – Ă©crit par des « auteurs talentueux Â», est portĂ© par les comĂ©diens, notant en particulier les performances « somptueuse Â» de Mathieu Amalric et « fabuleuse Â» d'Eddy Mitchell[5] - [8]. Enfin, avec cette « mini-sĂ©rie qui sort des codes du genre tĂ©lĂ©visuel Â», l'interprĂ©tation pleine de « fantaisie Â» d'Amalric est particulièrement remarquĂ©e par Les Inrockuptibles[30] qui le met en couverture de son numĂ©ro hebdomadaire[31] et lui consacre un long entretien pour discuter de ses rĂ´les Ă  la tĂ©lĂ©vision et de ses mĂ©tiers d'acteur et de rĂ©alisateur au cinĂ©ma[32] auquel le magazine culturel joint un entretien Ă©quivalent avec Eddy Mitchell[33].

Du cĂ´tĂ© des avis plus rĂ©servĂ©s, bien qu'elle considère que le tĂ©lĂ©spectateur se laisse « volontiers embarquer dans cet univers au ton burlesque et kafkaĂŻen », la critique du site d'AllocinĂ© pense que la sĂ©rie « souffre parfois de longueurs Â» et qu'Arte fait l'erreur de diffuser les quatre Ă©pisodes en une seule fois « au risque de provoquer l'indigestion Â», conseillant de la visionner Ă  son rythme sur le site de la chaĂ®ne[34]. Le journal Ouest-France pense quant Ă  lui qu'« il faut vraiment aimer le loufoque absolu pour apprĂ©cier ce conte un peu trop barrĂ©[35] ».

RĂ©ception critique Ă  l'Ă©tranger

Lors de sa diffusion sur Arte Deutschland sous le titre Mein sprechender Goldfisch (soit « Mon poisson rouge parlant Â»), la critique du Stuttgarter Zeitung juge que cette mini-sĂ©rie « sympathique Â» sous forme de « fantaisie urbaine Â» tient en Ă©quilibre entre la « comĂ©die d'escroc Â» et la « tragĂ©die de la crise de la quarantaine Â» grâce Ă  des recettes tirĂ©es des films de Roman Polanski, Jean-Pierre Jeunet et Woody Allen tout en « gardant un ton propre de conte de fĂ©e moderne Â»[36].

En IsraĂ«l oĂą la sĂ©rie est diffusĂ©e le sur le rĂ©seau de Cellcom sous le titre The Middleman[2], la presse accueille chaleureusement l'Ĺ“uvre que le journal Haaretz qualifie d'« Ă©tonnamment crĂ©ative Â» en considĂ©rant que Mathieu Amalric « rappelle Buster Keaton [et y] donne l'une de ses meilleures performances Â»[37]. Dans ce mĂŞme article, Etgar Keret prĂ©cise qu'il a Ă©tĂ© surpris par la perception d'« univers surrĂ©aliste Â» que les Français ont eu de sa sĂ©rie (dès la production) alors que selon lui il s'agit simplement d'IsraĂ«l et de sa sociĂ©tĂ© actuelle, culturellement lĂ©gèrement diffĂ©rente de la sociĂ©tĂ© française, crĂ©ant ainsi « un dĂ©calage singulier[37] Â». Pour le Jerusalem Post, la sĂ©rie est Ă  l'image de l'univers de son crĂ©ateur, « surrĂ©el voire surnaturel Â», dont le public israĂ©lien est familier[2].

Audiences

La mini-sĂ©rie de quatre Ă©pisodes est diffusĂ©e en une seule fois sur Arte au cours de la soirĂ©e du jeudi . Elle rĂ©unit, pour les deux premiers Ă©pisodes (comptant pour les audiences de première partie de soirĂ©e selon MĂ©diamĂ©trie), une moyenne de 1,831 million de tĂ©lĂ©spectateurs soit de 6,7 % de parts de marchĂ© (PdM) – la cinquième position de la soirĂ©e –, ce qui constitue un vrai succès pour la chaĂ®ne culturelle franco-allemande opposĂ©e ce soir-lĂ  au film Les Visiteurs 2 sur TF1 (6,12 millions soit 24,6 % de PdM), Ă  la sĂ©rie amĂ©ricaine Why Women Kill sur M6 (3,29 millions soit 12 % de PdM), au film amĂ©ricain inĂ©dit Wonder sur France 3 (2,58 millions soit 9,9 % de PdM) et au magazine d'information Cellule de crise de France 2 (2,47 millions soit 9,5 % de PdM)[38] - [39].

Cette performance s'inscrit dans une période où Arte, sous l'impulsion de sa présidente Véronique Cayla, progresse auprès d'un public plus large (2,5 % d'audience moyenne pour l'année 2019, un record pour la chaîne) et enchaîne une série de succès d'audiences pour ses programmes – elle est l'une des rares chaînes du paysage audiovisuel français en hausse dans un contexte de perte de téléspectateurs des chaînes traditionnelles au profit de la vidéo à la demande ou de plateformes de type Netflix –, en particulier grâce à ses propositions ecclectiques et à sa propre plateforme internet[40] - [41] - [42].

L'Agent immobilier est rediffusé les 28 et sur Arte en troisième partie de soirée.

Distinctions

La mini-série est présentée le au cinéma Le Dragon de La Rochelle[43] lors de l'édition 2019 du Festival de la fiction TV où elle obtient le prix du meilleur scénario[44] - [1]. Elle est également projetée en avant-première à l'auditorium de la Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou, le , dans le cadre du cycle de présentation « Samedi Séries » suivi de discussions menées en collaboration avec l'hebdomadaire Télérama[4].

Notes et références

Notes

  1. Il existe une rue du Général-Brunet dans le quartier d'Amérique du 19e arrondissement de Paris. Dans les faits, le tournage de rue s'est déroulé rue Victor-Hugo à Bagnolet, l'immeuble de la série se trouvant au no 60.
  2. La série est diffusée en avant-première sur le site Arte.tv à partir du .
  3. L'œuvre est dédiée à Efraim et Orna Keret, les parents d'Etgar Keret.

Références

  1. L'Agent immobilier, Les Films du poisson, consulté le 16 avril 2020.
  2. Hannah Brown, (en) « TV Highlights of the Week : Ending, Middle, and a First Â», The Jerusalem Post, 10 septembre 2020.
  3. Antoine Oury, « L'agent immobilier, une sĂ©rie d'après les romans d'Etgar Keret Â», ActuaLittĂ©, 20 mars 2020.
  4. [vidéo] Sébastien Mauge et Yaël Fogiel, « Autour de L'Agent immobilier », Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou, mis en ligne le 10 mars 2020.
  5. Baudouin Eschapasse, « L'Agent immobilier : quand Mathieu Amalric « dĂ©mĂ©nage » sur Arte Â», Le Point, 30 avril 2020.
  6. Laura Berny, « Etgar Keret : "L'agent immobilier, c'est moi !" Â», Les Échos, 1er mai 2020.
  7. MichaĂ«l MĂ©linard (et Caroline Constant), « L'Agent immobilier, mon alter ego en version tordue et exagĂ©rĂ©e – Rencontre avec Etgar Keret Â», L'HumanitĂ©, 5 mai 2020.
  8. BenoĂ®t Franquebalme, « Mathieu Amalric : "Que vont devenir ces gens qu’on a nommĂ©s 'hĂ©ros', alors qu'on voulait dĂ©truire l'assistance publique ?" Â», Marianne, 6 mai 2020.
  9. Charles Martin, « Mathieu Amalric est un Agent Immobilier unique en son genre Â», Première, 7 mai 2020.
  10. (en) Monika Scislowska, « Narrow house opening as art work in Warsaw », Associated Press,
  11. Émilie Grangeray, « "Des poissons qui parlent et exaucent des souhaits, il y en a plein mes livres ! " Â», Le Monde, 5 mai 2020.
  12. Xavier Leherpeur, « Pourquoi voir L'Agent immobilier sur Arte ? Â», France Inter, 7 mai 2020.
  13. [PDF] L'Agent immobilier, dossier de presse Les Films du poisson/Arte France, consulté le 1er mai 2020.
  14. Claire Stevens, « Mathieu Amalric : "Le cinĂ©ma est moribond depuis qu’il existe !" Â», Paris Match, 30 avril 2020.
  15. Christophe Gazzano, « L'Agent immobilier : Mathieu Amalric et Eddy Mitchell hĂ©ros de la nouvelle sĂ©rie d'Arte le 7 mai Â», PureMĂ©dias, 14 avril 2020.
  16. Caroline Constant, « Mathieu Amalric : "Il y a ceux qui pensent Ă  leurs capitaux... et il y a la solidaritĂ©" Â», L'HumanitĂ©, 30 avril 2020.
  17. Julia Baudin, « Eddy Mitchell (L’Agent immobilier) : "Les sĂ©ries françaises devraient se lâcher un peu" Â», TV Magazine, 30 avril 2020.
  18. no 60, rue Victor-Hugo à Bagnolet, sur Google Street View, consulté le 2 mai 2020.
  19. D'après le générique final de la série.
  20. Caty Dewanckèle, « L'Agent immobilier (Arte) Mathieu Amalric : “Avoir Eddy Mitchell comme papa de fiction, c’est un cadeau” Â», TĂ©lĂ© 7 jours, 7 mai 2020.
  21. SĂ©bastien Mauge, « La sĂ©rie L’Agent immobilier, sur Arte.tv : odyssĂ©e poĂ©tico-surrĂ©aliste avec un Mathieu Amalric intenable Â», TĂ©lĂ©rama, 30 avril 2020.
  22. Sébastien Mauge, Critique de L'Agent immobilier, Télérama, 29 avril 2020.
  23. « Mathieu Amalric et Eddy Mitchell dans la mini-sĂ©rie L'Agent immobilier sur Arte », CNews, 7 avril 2020.
  24. DorothĂ©e Barba, « SĂ©rie : L'Agent immobilier, conte poĂ©tique et dĂ©calĂ© Â», France Inter, 6 mai 2020.
  25. Julia Baudin, « L’Agent immobilier sur Arte : un hĂ©ritage d’enfer! Â», Le Figaro, 7 mai 2020.
  26. François Aubel, « L'Agent immobilier, nouvelle sĂ©rie loufoque d'Arte Â», le Figaro, 30 avril 2020.
  27. Émilie Grangeray, « Mathieu Amalric tragiquement drĂ´le dans L’Agent immobilier Â», Le Monde, 5 mai 2020.
  28. Nicolas Dufour, « L’Agent immobilier, Le Bureau des lĂ©gendes : les figures de Mathieu Amalric Â», Le Temps, 20 mai 2020.
  29. Laura Berny, « L'Agent immobilier : Amalric dans tous ses Ă©tats Â», Les Échos, 28 avril 2020.
  30. Olivier Joyard, « La folie douce d’un Agent immobilier au bout du rouleau sur Arte Â», Les Inrocks no 1275, 4 mai 2020.
  31. Couverture, Les Inrockuptibles no 1275, 4 mai 2020.
  32. Olivier Joyard, « Bureau des lĂ©gendes, L'Agent immobilier : Mathieu Amalric raconte Â», Les Inrockuptibles no 1275, 4 mai 2020.
  33. Jean-Marc Lalanne, « Eddy Mitchell nous parle de la sĂ©rie L’Agent immobilier (mais aussi de sa vie et de son amour des sĂ©ries B », Les Inrockuptibles no 1275, 4 mai 2020.
  34. Julia Fernandez, « L'Agent immobilier sur Arte : que vaut la mini-sĂ©rie dĂ©calĂ©e avec Mathieu Amalric et Eddy Mitchell ? Â», AllocinĂ©, 7 mai 2020.
  35. Pascale Le Garrec, « L’agent immobilier, un conte trop perchĂ© Â», Ouest-France, 7 mai 2020.
  36. (de) Thomas Klingenmaier, « Mein sprechender Goldfisch bei Arte – Miniserie mit sympathischem Makler Â», Stuttgarter Zeitung, 5 mai 2020.
  37. (en) Shany Littman, « COVID Shut Down Their World. So Etgar Keret and Inbal Pinto Created a New One Â», Haaretz, 5 septembre 2020.
  38. Christophe Gazzano, « Audiences : Les Visiteurs II net leader, M6 2e, succès pour L'Agent immobilier sur Arte Â», ozap.com, 8 mai 2020.
  39. Renaud Baronian, « Audiences TV : nouveau succès pour la suite des Visiteurs Â», Le Parisien, 8 mai 2020.
  40. Alexandre DeboutĂ©, « Arte surfe avec succès sur la vague numĂ©rique Â», Le Figaro, 29 aoĂ»t 2019.
  41. Audrey Fournier, « VoD, replay, concerts : Arte a fait le pari gagnant de l’anti-zapping Â», Le Monde, 24 fĂ©vrier 2020.
  42. Carine Didier, « Arte, la tĂ©lĂ© «dĂ©-chaĂ®nĂ©e» qui gagne toujours plus de tĂ©lĂ©spectateurs Â», Le Parisien, 26 avril 2020.
  43. L'Agent immobilier, Festival de la fiction TV de La Rochelle, consulté le 4 mai 2020.
  44. Palmarès 2019, Festival de la fiction TV de La Rochelle, consulté le 4 mai 2020.

Annexes

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