Accueil🇫🇷Chercher

L'Échelle-Saint-Aurin

L'Échelle-Saint-Aurin est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

L'Échelle-Saint-Aurin
L'Échelle-Saint-Aurin
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC du Grand Roye
Maire
Mandat
Jean-Marie Carré
2020-2026
Code postal 80700
Code commune 80263
Démographie
Population
municipale
48 hab. (2020 en diminution de 11,11 % par rapport à 2014)
Densité 9,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 41′ 44″ nord, 2° 42′ 43″ est
Altitude Min. 61 m
Max. 97 m
Superficie 5,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roye
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Roye
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
L'Échelle-Saint-Aurin
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
L'Échelle-Saint-Aurin
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
L'Échelle-Saint-Aurin
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
L'Échelle-Saint-Aurin

    Géographie

    Située à quelques kilomètres au sud-ouest de Roye, L'Échelle-Saint-Aurin est dépendante de l'agriculture. La rivière l'Avre limite le territoire communal au nord.

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    L'Échelle-Saint-Aurin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7 %), forêts (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    L'Échelle est attesté sous les formes Escheliæ en 1196 ; Léchele en 1301 ; Le Chel en 1567 ; Schelle en 1626 ; L’Echelle en 1626 ; Lachelle en 1648 ; Le Chele en 1733 ; Léchelle en 1753 ; La Chelée en 1765 ; L’Echelle St-Aurin en 1836 ; Eschelle[8].
    Peut-être du saxon scale « habitation temporaire »[9].

    Saint-Aurin, Saint-Taurin, est attesté sous les formes Sanctus-Taurinus en 1164 ; S. Orin en 1602 ; S. Aurin en 1567 ; S. Taurin en 1648 ; S. Teurin en 1657 ; S. Tourin en 1626 ; S. Thaurin en 1730 ; S. Aurain en 1602[10].
    Le nom du lieu viendrait d'un oratoire (ou d'une cellule) dédié à saint Aurin[11].

    Histoire

    Antiquité

    Aux lieux-dits le Blamond ou le Petit Guerbigny, on a découvert les restes d'un cimetière gallo-romain[11].

    Moyen Âge

    Un prieuré de l'ordre de Cluny fut fondé au XIIe siècle, il dépendait du prieuré de Lihons-en-Santerre. Le Bréviaire de Saint-Taurin est un livre liturgique clunisien à l'usage de l'Échelle-Saint-Aurin, il est conservé à la Bibliothèque nationale de France (Paris B.N. lat.12601)[12].

    Dès le XIIe siècle, le village a des seigneurs de son nom[11].

    Époque contemporaine

    L'Échelle possédait un château qui a été détruit durant la Première Guerre mondiale (il servait de dépôt de munitions). Une légende dit que la duchesse propriétaire du château y aurait caché un trésor.

    « Le jour arrive, c'est le 7 octobre, la compagnie occupe un château qui se trouve entre le pays et le calvaire. Il est magnifique, il y a des bâtiments, remises, basses-cours etc. À environ 50 m à droite un parc superbe, des grands arbres, pelouses, une petite rivière passe dans le bas de la grande pelouse » extrait du livre de Vincent Spriet tiré du « journal de guerre 14-18 » de son ancêtre.

    Politique et administration

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[15]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1843 mars 1870 Léon de Blavette Propriétaire. Ingénieur.
    mai 1871 octobre 1876 Irénée Gadiffert Propriétaire.
    octobre 1876 janvier 1878 Eugène Broyard Tisseur.
    janvier 1878 avril 1884 Irénée Gadiffert Propriétaire.
    mai 1884 janvier 1900 Désiré Cagnard Cultivateur.
    janvier 1900 avril 1940 Sainte-Marie Carpentier Cultivateur.
    janvier 1941 Léon Bonelle Cultivateur.
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2002 Jean-Marie Bonelle
    2002 En cours
    (au 24 mai 2020)
    Jean-Marie Carré Réélu pour le mandat 2020-2026[16] - [17] - [18]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].

    En 2020, la commune comptait 48 habitants[Note 3], en diminution de 11,11 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    96104123123220225241245250
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    240222247214207214213213213
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1932191781449611811612587
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    877172746250535454
    2015 2020 - - - - - - -
    5348-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Saint-Aurin.
      Saint-Aurin.
    • Mairie.
      Mairie.
    • Autre vue de Saint-Pierre.
      Autre vue de Saint-Pierre.
    • Autre vue de Saint-Aurin.
      Autre vue de Saint-Aurin.
    • L'Avre.
      L'Avre.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de l'Roye », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 317 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    9. Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1009.
    10. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 291 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    11. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M. Iavelet, 1899. Lire la notice sur le site des archives départementales de la Somme.
    12. Hourlier, Études grégoriennes, 3, 1959 : p. 163-173.
    13. Résultats de l'élection présidentielle de 2002 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
    14. Résultats de l'élection présidentielle de 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
    15. Pour les éléments de la période 1857-1944, Archives départementales de la Somme, dossier 3 M 1153.
    16. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    17. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    18. « Jean-Marie Carré reste aux manettes à L’Échelle-Saint-Aurin », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.