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LĂ©vrier hongrois

Le lévrier hongrois ou Magyar Agár est originaire de Hongrie. La Fédération cynologique internationale le classe dans le groupe 10, lévriers, section 3, standard no 240. Il est utilisé comme chien de chasse et de poursuite à vue avec un odorat qui est aussi très développé. Dans les courses de lévriers, il est plus rapide que le greyhound sur certaines distances. C'est aussi un excellent chien de compagnie et un très bon gardien.

LĂ©vrier hongrois
Image illustrative de l’article Lévrier hongrois
Région d’origine
RĂ©gion Drapeau de la Hongrie Hongrie
Caractéristiques
Taille M 65-70 cm, F 62-67 cm
Poil Court, serré, dur
Robe Toutes couleurs admises, sauf bleu, bleu et blanc, brun, louvet, noir et feu; tricolore
Tête Forme un coin à base assez large; stop marqué.
Yeux Grandeur moyenne, foncés. Expression vive et intelligente
Oreilles Assez grandes, repliées en rose, tissu épais; dressées seulement si le chien est attentif
Queue Longue, forte, épaisse, tombante et légèrement recourbée. Se redresse en action.
Caractère Réservé, sans être timide, éveillé, intelligent
Nomenclature FCI
  • groupe 10
    • section 3
      • no 240

Description

Le Magyar Agár est un lévrier élégant dont la conformation laisse deviner la puissance. Il possède une ossature solide et une belle musculature. La longueur du corps dépasse légèrement la hauteur au garrot. La longueur du chanfrein correspond environ à la moitié de la longueur de la tête.

Histoire

Tout au long de leur voyage de plus de quatre siècles, les lévriers asiatiques qui accompagnaient les Magyars (peuple de cavaliers nomades originaire de la mer Caspienne[1]) se sont reproduits avec des descendants des Vertragi celtes, des sloughis et des tazis appartenant aux populations rencontrées. Ces chiens poursuivaient et capturaient le gibier rencontré lors de la recherche de nouveaux pâturages pour les troupeaux. Au IXe siècle, la sédentarisation des Magyars sur les plaines du Danube (Hongrie) a fixé le type et donné naissance au Magyar Agár actuel. En Hongrie, on distingue deux types de morphologie : un grand gardant les troupeaux appelés "Kutya" et, un plus petit nommé "Agár" comme le chasseur « l’attrapeur de lièvre ». Ce dernier règle sa vitesse sur celle de la proie convoitée, après une longue période d'endurance afin de l'épuiser, il accélère en fin de course pour l'attraper. Ce chien n’a jamais été réservé à l’aristocratie et au contraire élevé comme "le chien de ferme des agriculteurs".

Au XIXe siècle, on l'a croisé avec différents lévriers (principalement avec des Greyhounds), pour augmenter sa rapidité.

Les deux guerres mondiales et l’interdiction de chasser à vue sur les lièvres prise en 1944 ont failli faire disparaitre la race.

Dans les années 1960, les courses de chiens reviennent à la mode. Les Hongrois réalisent que l’ancien type du Magyar Agár est en train de disparaître au profit d’un type plus rapide, à la conformation plus puissante, plus proche de celle du lévrier greyhound.

Ne voulant pas voir leur race devenir un « sous-produit de Greyhound », ils l'ont reconstituée à partir d’éléments retrouvés dans les fermes isolées, et sélectionnés en fonction de leurs qualités de chasseurs et de gardiens.

En 1971, la FCI reconnaît la race, étape qui marque un regain d'intérêt pour le type originel, aussi bien en Hongrie que partout ailleurs en Europe. En 1972, on recensait 320 Magyars Agár en Hongrie.

En 1984, Attila Piszar, éleveur Suisse d’origine Hongroise, participe à une course au cynodrome de Satolas (Isère) avec ses trois Magyars Agár. Il rencontre à cette occasion Christophe Carrier qui décide, en , d’acquérir "Vera Arpadhazi" et devint le premier Français propriétaire de Magyar Agár. En 1987, Christophe Carrier il créer le premier élevage Français sous l’affixe " De l'hem de mercouar ". À partir de là, d'autres personnes décident de se lancer dans l'aventure.

En 1990, Monsieur Touffut importe 3 Magyar Agár: Lorinci Bator Liderc, Pastortuzvirag Boglar et Bator.

En 1993, L'Ă©levage" Du domaine de gerfut " produit ses premiers chiots.

En 1993, Marie Morin et William Rabasse importe Videki Vadasz Bectes et, en 1997, ils créent l’élevage " Du chemin des brûmes".

En 2001, Monique Delannoy créa l’affixe " Szovaj zapor " en l'honneur de son chien Zapor et eut sa première portée avec de Jozan du Domaine de Gerfut et de Devaj Zapor (importée début 1997).

En 2001 l'élevage De l'Herm de Mercouar réalise une autre portée.

Caractère

Un lévrier hongrois qui est allongé dans une flasque d'eau boueuse afin de se rachaîchir des chaleurs du mois d'août
LĂ©vrier hongrois dans l'eau: Joyski de l'Ă©toile du centaure

Le caractère d’un chien est unique et s’adapte en fonction de l’éducation que les maîtres procurent. Ainsi, ce paragraphe fait état du caractère général sans prendre en compte le dressage fait personnellement ou en club.

Le lévrier Hongrois témoigne une grande dévotion à son maître et reste fidèle à l'entourage de celui-ci. Il se montre méfiant envers les inconnus mais sans agressivité. De nature réservée sans être timide, il est intelligent par son apprentissage rapide. Débordant d’énergie, il reste joueur même adulte. Il possède un instinct de garde développé. À la chasse à vue, il se montre infatigable, persévérant et endurant avec des qualités de coureur de fond[2]. Ce lévrier rustique, est donc beaucoup plus endurant pour la course mais moins rapide que le Greyhound.

Il éprouve un intérêt particulier pour l'eau via le barbotage ou la nage.

Le chiot a du mal Ă  supporter la solitude.

Morphologie

Reproduction intégrale du standard de la race : « Lévrier hongrois - L'avis du vétérinaire - Choisir son chien »

LĂ©vrier hongrois

TĂŞte

Vue de profil et de dessus, la tête a la forme d’un coin à base assez large.

RĂ©gion cranienne 

Crâne : Modérément fort, large; le front est relativement large.

Stop : Marqué.

RĂ©gion faciale 

Truffe : Relativement grande, bien pigmentée, avec des narines larges et bien ouvertes.

Museau : Fort, allongé, mais pas trop pointu.

Lèvres : Bien adaptées, serrées, bien pigmentées.

Mâchoires/dents : Mâchoires fortes et puissantes. Articulé en ciseaux bien développé, puissant et complet selon la formule dentaire du chien.

Joues : Fortes, musclées.

Yeux : De grandeur moyenne, foncés, ni profondément enfoncés dans les orbites ni fortement saillants. L’expression est vive et intelligente.

Oreilles : Elles sont de bonne grandeur et leur tissu est épais. Attachées à hauteur moyenne, elles sont repliées sur le cou en forme d’oreille en rose d’un port parfait. Si l’attention du chien est éveillée, il dresse les oreilles. À la place des oreilles légères on recherche plutôt les oreilles lourdes. Une oreille dressée en permanence est un défaut.

Cou : De longueur moyenne, mais Ă©lĂ©gant, sec, musclĂ©, sans plis.

Corps

Garrot : Bien développé, musclé, long.

Dos : Large, droit, ferme, très bien musclé.

Rein : Très large, droit, fortement musclé.

Croupe : Large, légèrement inclinée, dotée d’une bonne musculature.

Poitrine : La cage thoracique est bien descendue et fortement bombée pour donner suffisamment de place aux poumons puissants et au cœur. Les côtes sont bien cintrées et s’étendent loin en arrière.

Ventre : Modérément relevé.

Queue : AttachĂ©e Ă  hauteur moyenne, la queue, forte et Ă©paisse, ne s’amenuise que peu; elle est lĂ©gèrement recourbĂ©e et atteint le jarret. Sa face infĂ©rieure est couverte d’un poil « fil de fer ». Au repos, elle tombe verticalement; quand le chien est en action, elle peut ĂŞtre relevĂ©e jusqu’à la hauteur de la ligne du dos.

Membres

Membres antĂ©rieurs : Les antĂ©rieurs sont forts et nerveux. Aussi bien vus de face que de derrière, ils sont droits et parallèles.

Epaules : Omoplate modérément oblique, mobile, musclée, longue.

Bras : Long, un peu oblique, musclé.

Coudes : Bien appliqués contre la paroi thoracique, tout en restant flexibles et mobiles; ils ne sont tournés ni en dedans ni en dehors.

Avant-bras : Long, droit, doté d’une bonne ossature et d’une musculature sèche.

Carpe : Large et fort.

MĂ©tacarpe : Court et vertical.

Pieds antĂ©rieurs : Passablement gros, plutĂ´t longs. Les coussinets sont rĂ©sistants. Les ongles, tenus courts, sont forts.

Membres postĂ©rieurs : Les postĂ©rieurs sont bien angulĂ©s, mais sans exagĂ©ration, fortement musclĂ©s et dotĂ©s d’une bonne ossature. Vus de derrière, ils sont parallèles.

Cuisse : Puissamment musclée; les muscles sont assez longs.

Grasset : D’une angulation moyenne, fort, tourné ni en dedans ni en dehors.

Jambe : Longue, avec musculature sèche.

Jarret : Solide, fort, placé bas.

Métatarse : Vu de derrière, parallèle, aussi bien en station qu’en mouvement.

Pieds postĂ©rieurs : Passablement gros, plutĂ´t longs, dotĂ©s de coussinets et d’ongles forts.

Allures : Trot Ă©lastique couvrant bien du terrain; vus de face et de derrière, les membres se meuvent dans des plans parallèles.

Peau : Relativement Ă©paisse, bien appliquĂ©e sur tout le corps, ne formant ni plis ni fanon.

Robe

Poil : Court, serrĂ©, dur, bien couchĂ©. En hiver un sous-poil Ă©pais et abondant peut se dĂ©velopper.

Couleur : Toutes les couleurs et combinaisons de couleur qui existent chez les lĂ©vriers sont admises, sauf les couleurs et combinaisons de couleur citĂ©es sous dĂ©fauts Ă©liminatoires.

DĂ©fauts

Voici une liste de défauts ne permettant pas une obtention du LOF:

• Forme de la tĂŞte atypique. 

• Prognathisme supĂ©rieur ou infĂ©rieur, arcade dentaire dĂ©viĂ©e. 

• Absence d’une ou de plusieurs dents parmi les incisives, les canines, les prémolaires 2-4 et les molaires 1-2. Absence de plus de deux

• Entropion, ectropion. 

• Couleurs bleu, bleu panachĂ© de blanc, brun, louvet et noir et feu; chien tricolore. 

• Agressivité.

De plus, les testicules des mâles doivent être d’aspect normal et complètement descendus dans le scrotum.

Alimentation

Comme tous les lĂ©vriers, le magyar agár a une tolĂ©rance alimentaire fragile. Son poids est compris entre 25 et 32 kg.

Soins et santé

C'est un lévrier robuste et rustique qui supporte les changements de températures et celles extrêmes, il est donc inutile de prévoir un manteau pour cette race.

Il est recommandé de « tâter » son chien régulièrement afin de l’habituer à être manipulé (notamment en cas de visite vétérinaire: ouvrir la bouche, soulever les gencives, toucher les oreilles, toucher son corps pour détecter des tiques éventuelles voire, des blessures sous le sous-poil, faire lever la patte pour regarder les coussinets...

Il n'y a pas de problème de santé particulier remarqué sur cette race et pas de cas de dysplasie des hanches.

Mode de vie

Le LĂ©vrier hongrois peut très bien vivre en maison mais aussi, en appartement s'il est sorti plusieurs fois par jour et qu'il possède un espace Ă  lui dĂ©fini. En effet, ils sont plutĂ´t considĂ©rĂ©s comme « chiens de canapĂ©s ».

Ce chien est à l'aise avec les enfants mais aussi, avec d'autres espèces animales (chats, chiens, etc.).

Sport

Élevage

Allemagne

- Farkas von Salomon

France

- Adixatz

- La plaine de pannomie

- La poterie d'en haut

- L'Ă©toile du centaure

Hongrie

- Olajos reti kennel

- Vadaszok reme

Notes et références

  1. « Les Magyars. », sur www.cosmovisions.com (consulté le )
  2. Le grand livre des chiens de race - Éd. De Vecchi de V. Rossi

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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