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LĂ©once Dussarrat

Léonce Dussarrat, surnommé Léon des Landes (né le à Dax et décédé le à Anglet), est un résistant français.

LĂ©once Dussarrat
LĂ©once Dussarrat

Surnom LĂ©on des Landes
Naissance
Dax, Landes
Décès
Anglet, Pyrénées-Atlantiques
Allégeance France libre
Arme RĂ©sistance
Unité OCM
Années de service 1940 – 1945
Conflits Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Libération de Mont-de-Marsan, Poche de Royan et de la pointe de Grave
Distinctions Légion d’honneur, croix de guerre 1939-1945 (France), médaille de la Résistance française, médaille de George
Autres fonctions NĂ©gociant en fer

Biographie

Vie civile

Il naît le à Dax, fils de Léon Hyppolite Maurice Dussarrat, tailleur d’habits et de Marie Blondel. Léonce Dussarrat devient négociant en fer, et dirige, avec un associé (Léon Baraille, futur résistant), une quincaillerie d’une dizaine d’employés. Bon tireur, il enseigne le tir aux élèves de Saint-Cyr et de Polytechnique pendant son service militaire. Il est proche du parti social français[1].

Il meurt le à Anglet, après avoir fait prospérer son entreprise.

Seconde Guerre mondiale

Libération de Mont-de-Marsan (Léonce Dussarrat au centre).

Léonce Dussarrat est un des premiers résistants dans le département des Landes et met en place son mouvement dans les environs de Dax. Avec le notaire Camille Bouvet, il tague des croix de Lorraine sur les murs de la ville. Malade, Léon Baraille lui révèle qu’il dirige l’OCM (Organisation Civile et Militaire) pour le département des Landes. Dussarrat en devient donc le chef fin 1940[2].

En 1943, André Grandclément, responsable de l’OCM Aquitaine, est arrêté par la Gestapo, et passe un marché : il livre les caches d’armes des résistants en échange de sa vie et de celle de sa femme. Grandclément sortit du réseau, Dussarat devient un des principaux chefs résistants du sud-ouest. Le , juste après les obsèques de Baraille, il est interpellé par Grandclément, un agent de la Gestapo nommé Wilhelm Dhose et deux hommes de main. Il s’enfuit en sautant par une fenêtre et entre dans la clandestinité. Il devient alors Léon des Landes, et bâtit son réseau, qu’il coordonne avec d’autres plus anciens : Alliance, Andalousie, Comète, Libération Nord, Corps francs, Résistance Fer, bataillon d’Armagnac… Roger Landes, chef du réseau Actor et représentant des britanniques dans la résistance, le nomme responsable pour les Landes. À partir de ce moment, le réseau Léon des Landes reçoit régulièrement des armes et des munitions de la part des britanniques. Aussi, lui et ses proches sont éduqués aux tactiques de guerre irrégulière par des instructeurs du BCRA (Bureau Central de Renseignement et d’Action.

Obsèques des maquisard Dacquois.
Léonce Dussarrat, capitaine Mellows, colonel de Milleret, Capitaine Estève, Jean Gervais (dit Jean des Landes) et Commandant Claverie le à Mont de Marsan.

Fin , conformément à des ordres en vue du débarquement, distribue armes et explosifs à ses maquisards, et donne des instructions pour des sabotages et des embuscades. Certains des comptes rendus des actions rédigés par Dussarrat sont radiodiffusés à Londres et Alger. Le , un bataillon allemand encercle le maquis de Téthieu, où Dussarat et ses lieutenants se sont réunis. Ils parviennent à s’enfuir par l’Adour. Le , — peu après avoir été nommé chef des FFI pour les Landes —n il participe à la libération de Mont-de-Marsan[3] (combat du Pont de Bats), puis de Dax le 23[4] et de Bordeaux le 28. Le département libéré, il participe avec Charles Lamarque-Cando à la dissolution des groupes armés et empêche l'épuration sauvage[5]. En , il crée à partir de divers groupes de maquisards le 34e régiment d'infanterie[6], dont il devient le lieutenant-colonel. Le régiment prend part aux combats de la poche de Royan et de la pointe de Grave.

En 1945, il rencontre le général de Gaulle à Bordeaux et Winston Churchill à Biarritz.

DĂ©corations

Hommages

Notes et références

  1. « Léonce Dussarrat dit "Léon des Landes" - Centre Pédagogique de la Résistance et de la Déportation », sur cprd-landes.org/ (consulté le ).
  2. Lead Off, « Léonce Dussarrat », sur Mémoire et Espoirs de la Résistance (consulté le ).
  3. « Landes : Mont-de-Marsan commĂ©more le 78e anniversaire de sa libĂ©ration », sur Sudouest.fr, (ISSN 1760-6454, consultĂ© le ).
  4. « Commémoration de la libération de Mont-de-Marsan et Dax : tous derrière Léonce Dussarat », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
  5. « Biographie », sur histoiresocialedeslandes.fr (consulté le ).
  6. « Amicale du 34e Régiment d'Infanterie », sur amicaledu34ri.fr (consulté le ).
  7. Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française avec rosette - fiche Léonce Marcel DUSSARRAT » (consulté le )
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