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LĂ©on Ginain

Paul-René-Léon Ginain est un architecte français né le à Paris et mort le dans la même ville.

LĂ©on Ginain
Vue de la sépulture.

Biographie

Léon Ginain naît le dans l'Ancien 2e arrondissement de Paris[1].

Il est l'élève de Lebas à l’École des beaux-arts de Paris. Après avoir remporté le Premier prix de Rome en 1852, il est pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1853 à 1857. Il a été architecte de la Ville de Paris, chargé du 6e arrondissement, et professeur à l’École des Beaux-Arts, où il a entre autres Emmanuel Masqueray comme élève. En 1881, il est élu à l'Académie des beaux-arts dans la troisième section — Architecture — au fauteuil 3, après le décès d’Hector-Martin Lefuel.

Il meurt le en son domicile, au no 55, avenue des Ternes dans le 17e arrondissement de Paris[2]. Après une première inhumation au cimetière de Montmartre (23e division)[3], son corps est transporté en 1911 au cimetière du Montparnasse (2e division)[4].

Principales constructions

  • La construction de l’église Notre-Dame-des-Champs entre 1867 et 1876 dans un style qui s’inspire de l’architecture romane. L’intĂ©rieur de l’église a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© par des peintures exĂ©cutĂ©es par Joseph Aubert.
  • La rĂ©alisation de la maison de retraite Ferrari Ă  Clamart, Ă©tablissement de retraite pour gens de maison, entre 1878 et 1888, Ă  la demande de Maria de Brignole-Sale (1812-1888), duchesse de Galliera après son mariage avec le marquis Raffaele de Ferrari (1808-1876). Dans le parc, Joseph Monier a construit un château d’eau en ciment armĂ©.
  • De 1875 et 1900, l’ancienne École royale de chirurgie dont la construction avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e en 1769 et rĂ©alisĂ©e par Jacques Gondouin vers 1776, est enveloppĂ©e par de nouveaux bâtiments le long du boulevard Saint-Germain et des deux rues perpendiculaires conçus par LĂ©on Ginain pour devenir la nouvelle facultĂ© de mĂ©decine de Paris. Après la mort de LĂ©on Ginain, les travaux sont terminĂ©s par les architectes Charles Duprez (1834-1903) et AndrĂ© Cornil-Lacoste.
  • Construction de la clinique Tarnier, 89 rue d'Assas et 10 avenue de l'Observatoire, dans le 6e arrondissement, entre 1877 et 1880.
  • Entre 1878 et 1894, Ă  la demande de Maria de Brignole-Sale, il construit le palais Galliera (aujourd’hui musĂ©e Galliera), 10 avenue avenue Pierre-Ier-de-Serbie dans le 16e arrondissement de Paris. Ce bâtiment Ă  la façade en pierre inspirĂ©e par la Renaissance italienne a une structure mĂ©tallique, rĂ©alisĂ©e par l’entreprise de Gustave Eiffel (1832-1923). Ă€ l’intĂ©rieur, la mosaĂŻque du sol et des coupoles est l’œuvre de Dominique Faccina (1828-1903).
  • Agrandissement en 1886 de la mairie du 6e arrondissement sur la place Saint-Sulpice, construite en 1849, le long de la rue Madame et de la rue de MĂ©zières.
  • Église Notre-Dame des Champs (1867-1876), Paris.
    Église Notre-Dame des Champs (1867-1876), Paris.
  • Hospice Ferrari (1877-1888), Clamart.
    Hospice Ferrari (1877-1888), Clamart.
  • Grande salle de lecture (inaugurĂ©e 1891) de la facultĂ© de mĂ©decine de Paris.
    Grande salle de lecture (inaugurée 1891) de la faculté de médecine de Paris.
  • Palais Galliera (1878-1894), Paris.
    Palais Galliera (1878-1894), Paris.

Concours de l'Opéra de Paris

Le , ouverture du concours d'architecture pour le nouvel Opéra de Paris. Les candidats n'avaient qu'un mois pour présenter un avant-projet, à remettre le . Le jury du concours présidé par le ministre d'État, le comte Walewski, comprenait Louis-Hippolyte Lebas, Félix Duban, Jacques Hittorff et Hector-Martin Lefuel. 171 avant-projets furent présentés. Celui de Viollet-le-Duc fut éliminé au premier tour malgré la protection supposée de l'impératrice. Les lauréats ont été Léon Ginain, Botrel et Crépinet, Achille-Charles Garnaud, Joseph-Louis Duc et Charles Garnier qui ont été appelés à concourir à nouveau avec un programme complet. Le , à l'unanimité, le jury a choisi Charles Garnier.

  • Tombe.
    Tombe.
  • Stèle et buste.
    Stèle et buste.

Autres

Dessins d'architecture

  • Boutique de confiseur, graphite, plume, encre noire et aquarelle, H. 37 ; L. 24 cm[5]. Paris, Beaux-Arts[6]. Esquisse pour le concours d'Ă©mulation de l'ENSBA de 1848.

Bibliographie

  • Dominique Leborgne, Saint-Germain des PrĂ©s et son faubourg : Évolution d'un paysage urbain, Paris, Parigramme, 639 p. (ISBN 978-2-84096-189-5 et 2-84096-189-X).
  • François Loyer, Histoire de l'architecture française : De la RĂ©volution Ă  nos jours, Paris, Ă©ditions du patrimoine. Mengès, , 498 p. (ISBN 978-2-85620-395-8 et 2-85620-395-7).

Notes et références

Liens externes

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